Douceur et romance : la vanille
Bien que le chocolat soit sous tous les projecteurs à la Saint-Valentin, ce n’est pas de cette délicieuse, décadente et gourmande à merveille dont je vais vous parler aujourd’hui. J’ai envie de vous partager de la romance, de la délicatesse et du raffinement en cette fête de l’amour, car, que seraient les petites douceurs du quotidien sans cette saveur unique qu’est… la vanille?

L’ingrédient essentiel à tous les péchés sucrés et aux journées spa
La vanille a une odeur douce et délicate qui est souvent associée à l’amour et à la romance.
(Franchement, après un gros morceau de gâteau au chocolat, je me sens plus lourde et somnolente qu’après un léger gâteau vanillé! Il y en a un des deux qui finit mieux la soirée en amoureux, si vous voyez ce que je veux dire…!)
Pensez un instant à vos recettes de gâteaux, de crêpes, de crèmes brûlées, de tartes… (je me donne faim!) Quel est l’ingrédient en commun, outre le sucre? Probablement une petite cuillère d’extrait de vanille. Cette saveur, bien qu’elle se perde dans notre gâteau, ajoute un délicat arôme un peu sucré qui parfume agréablement tous les desserts. Essayez-le : faites cuire une crêpe avant d’ajouter l’ultime ingrédient à votre mélange. C’est subtil, mais ce n’est pas pareil.
Et que dire des savons, des parfums et des lotions pour le corps? Regardez dans vos armoires; je suis prête à parier que vous avez des savons ou bains moussants à odeurs du genre vanille-orchidée ou café au lait vanillé.
Personnellement, j’adore cette odeur. Ça m’évoque en effet la douceur, le soin de soi, le fait de se faire plaisir… Le «cocooning». Même le mot vanille en soit a une sonorité douce. Franchement, achèteriez-vous un savon qui s’appelle «gousse et pousse»? Nah… «Vanille lavande» c’est tout de suite plus délicat.

J’ai un bémol à mettre ici: «vanille», ça ne se prononce pas «vanil».
J’ignore comment mes cousins français prononcent ce mot, mais ici, au Québec, les personnes des plus nobles générations ont parfois tendance à prononcer ce mot en finissant comme le mot «sénile». (Aucun lien avec mes pensées profondes ici, ça vient du dictionnaire des rimes!!) La terminaison du mot «vanille» se prononce comme dans «famille».
MAIS!!! Il y a une exception que je tolère. Le mot «vanil» peut être utilisé dans l’expression québécoise (la connaissez-vous en Europe?) : «une p’tite molle à vanil». C’est culturel de commander son cornet de crème glacée comme ça, alors je tolère… !
(Je blague évidemment, parlez comme vous voulez!)
La production passionnée et mélancolique de cette douce gousse aromatique
J’en mets trop? Je ne pense pas. Ce sujet, particulièrement abordé le 14 février, mérite le champ lexical le plus poétique. Pourquoi? Parce qu’en plus d’être une saveur ou une odeur à la douceur digne d’un nuage en sucre, sa fabrication elle-même est une ode à l’amour et à la romance.
Étant une odeur douce, et souvent associée autant à l’enfance qu’à la romance, j’ai décidé de vous parler de la naissance de ces gousses délicieuses sous la forme d’un conte de Saint-Valentin. Il va comme suit:
Il était une fois une petite fleur de vanille appelée Vanilla, qui habitait dans un pays lointain où il n’y avait aucun pollinisateur. Vanilla était très triste car elle ne pouvait pas produire de gousse délicieuse pour les gens du monde entier. Elle rêvait de sentir la caresse du vent sur ses pétales et d’entendre le bruit léger provoqué par les ailes d’un pollinisateur lorsqu’il viendrait déposer le précieux pollen en son centre.
Un jour, Vanilla vit une marieuse. Cette dernière avait une tâche très importante : elle fécondait les fleurs de vanille qui, comme Vanilla, ne poussaient pas en Amérique, où il y a des pollinisateurs. La marieuse s’approcha de Vanilla et lui dit : «?Bonjour, petite fleur, je suis venue te transmettre mon amour pour la vanille.?» Vanilla était très heureuse de voir une personne aussi charmante et dévouée. Et la marieuse féconda Vanilla avec une extrême douceur.
Le temps passa et Vanilla sentit que quelque chose de merveilleux était en train de se produire en elle. Elle commença à produire une petite gousse délicieuse. Les gens du monde entier purent alors goûter à la saveur sucrée de la vanille grâce à l’amour et au dévouement de la marieuse.
Fin.
L’orchidée derrière l’histoire
Voilà pour le mignon. Si vous préférez une version moins censurée, la voici :
Cette orchidée est une fleur qui pousse dans les sous-bois humides en longues lianes qui s’accrochent aux arbres. Certaines cultures sous un voile qui protège du soleil direct existent également. Bien que la plante soit originaire du centre et du sud de l’Amérique, la production de vanille s’est répandue dans plusieurs régions du monde où le climat est tropical. Les insectes pollinisateurs n’ayant pas suivis, les humains doivent intervenir pour polliniser les fleurs. Ce qui nous intéresse, c’est la gousse, le fruit, de cette plante. Sans pollinisation, pas de gousse!


Mais ce n’est pas si simple! La fleur n’est fertile que quelques heures le matin, s’il ne pleut pas. La personne responsable de la fertilisation, appelée marieuse, doit donc être présente au bon moment. De plus, la délicatesse est de mise lors du processus, puisqu’il faut percer le capuchon, qui protège les organes reproducteurs mâles de la fleur. Ensuite, il faut, avec beaucoup de précautions, redresser une languette dans la fleur qui se trouve entre les organes mâles et femelles, pour finalement pincer ensemble ces deux parties. Le tout, sans abîmer ou arracher la fleur… moi qui ai de la difficulté à passer un fil dans le chas d’une aiguille!
Admirez le doigté!
Ces marieuses, au touché agile et léger, sont donc de véritables artistes de leur métier; sans elles (et eux, car j’imagine qu’en 2023, les hommes aussi peuvent exercer ce métier), les gousses de vanille ne pousseraient que dans leur pays d’origine, et encore, en bien moindre quantité, considérant que les pollinisateurs n’attendent pas tous les matins LE moment de faire leur travail.
Les trois espèces de vanille
Vous êtes-vous déjà retrouvé devant un présentoir à l’odeur vanillée enivrante en vous demandant :«Madagascar, Mexique, Indonésie… de la vanille, c’est pas juste… de la vanille???».
C’est tellement entêtant que c’est difficile de réfléchir! Je finis souvent par me dire: si j’étais riche, j’en prendrais une de chaque!! (Parce que soyons honnête, 15$ pour deux gousses… vraiment !?)

Truc de pro: achetez-les en vrac, c’est beaucoup, BEAUCOUP, moins cher! Elle est mignonne la petite fiole à l’épicerie, mais vraiment… 15$? Non. Juste non.
Alors voici finalement la vérité sur les différentes saveurs de vanille:
Il existe trois espèces de vanille, qui ont chacune un profil aromatique plus ou moins différent. Vanilla planifolia est l’espèce contenant le plus de vanilline, molécule responsable de, vous avez deviné, l’odeur et la saveur sucrée de la vanille. Vanilla tahitensis, ou vanille de Tahiti, est une espèce ayant un profil aromatique un peu anisé, tout comme Vanilla pompona, aussi appelé Vanillon, qui aura également une odeur de coumarine (odeur de foin). Cette dernière variété est cependant destinée au marché local au Mexique, n’est cultivée qu’en Guadeloupe, et n’est pas exportée.



Alors, je reviens à mon présentoir de vanille. Il y a sans doute seulement deux espèces dans le lot: la vanille de Tahiti, et la planifolia (qui n’a pas de petit nom facile).
Première question à vous poser: aimez-vous l’anis (la réglisse, le fenouil)?
Oui: Tahiti, non: planifolia.
«Oui, mais Audrey, bourbon, Madagascar, Mexique et cie. !?»
Un peu comme le café, le thé, le cacao et autres plantes, le climat (humidité, luminosité, minéraux disponibles dans le sol…) influence légèrement la saveur. La concentration de telle ou telle molécule sera différente et le goût variera légèrement.
Personnellement, si c’est pour mettre dans un gâteau au chocolat, je vais y aller avec la moins chère. Si je fais une crème glacée maison à la vanille et qu’elle a tout le loisir de briller… je vais quand même prendre la moins chère parce que c’est délicieux pareil! Mais ça vaudrait davantage la peine d’explorer dans ce genre de recettes où la vanille est au premier plan, que dans votre gâteau qui a plein d’autres saveurs!
Si vous vous y connaissez en vanilles, éclairez notre lanterne en commentaires: est-ce que ça vaut vraiment la peine, ou bien la vanille c’est toujours bon?
Un poème pour la Saint-Valentin
Je ne vous ferai pas l’historique complet des conquêtes, du bouturage, et de la route des épices. Je ne ferai pas non plus le récit de tous les mythes et légendes touchant la vanille. Soyons sérieux: c’est un blogue de jardinage et mon article est déjà bien long!
Mais pour terminer en beauté, j’ai choisi de vous offrir un magnifique cadeau de St-Valentin!
Comme je suis «in», j’expérimente avec l’intelligence artificielle. J’ai donc demandé à cette IA de vous rédiger… un poème! Je lui ai demandé d’y parler de la vanille et d’un mythe aztèques à propos de la princesse Tzacopontziza, qui se transforma en fleur de vanille. (Il est à noter que ce peuple est bien connu pour avoir créé une boisson au cacao, ancêtre du chocolat chaud. Ce que peu de gens savent cependant, c’est qu’une pointe de vanille venait adoucir ce breuvage réservé à la haute société. Je sais, j’ai dit pas d’histoire et de mythes… Mais je sais qu’au fond, vous adorez 😉 )

Le poème va comme suit:
La vanille, un parfum si doux, si suave,
Un nectar des dieux, une fragrance divine,
Venue des contrées lointaines et exotiques,
Emportant avec elle un monde de mystère.
Fleur noire et brillante, avec un doux parfum,
Une symphonie de saveurs, si délicate et soyeuse,
Réveillant les sens, avec un doux baiser,
Chaque gousse est un bijou précieux et rare.
Dans les gâteaux et les desserts, elle est une star,
Ajoutant une touche de luxe et de raffinement,
Pouvant faire renaître en nous les souvenirs d’enfance,
De la chaleur des jours d’été et de la douceur de la vie.
La vanille, une histoire d’amour, d’une princesse et d’un prince,
Transformée en une fleur pour l’éternité,
Pour nous rappeler la beauté de l’amour, la force du courage,
Et pour nous envoûter avec son parfum enchanteur.
Ainsi, chaque fois que nous sentons sa fragrance envoûtante,
Nous sommes transportés dans un monde de rêves et de délices,
Et nous nous rappelons de la vanille, la fleur la plus douce,
Un cadeau du ciel, un parfum pour l’éternité.
Pas certaine de la qualité de ce poème… mais bon, c’est l’intention qui compte! 😀
Oh et… Histoire de garder cet article romantique et élégant, je ne vous dirai pas que l’extrait artificiel de vanille vient d’une glande anale du castor… oups!Â
Joyeuse St-Valentin!
Toujours un plaisir de te lire, tes articles sont rafraîchissant et font ma journée! Merci
Une belle coïncidence! Nous sommes présentement en Guadeloupe et avons acheté, le weekend dernier, de la vanille en vrac au marché de Pointe-a-Pitre. Vous piquez notre curiosité. Une belle recherche en vue. Merci!
Wow! Madame Martel quelle belle écriture, vous lire est instructif et un délice. Continuez à nous informer, vous lire est mon bonheur du matin! Bonne St – Valentin à vous!
Bonjour,
En France comme au Québec, vanille se prononcé comme “famille”.
Très belle de journée à vous.
Nathalie
Intéressant mais pourriez-vous nous parler aussi de la vanille québécoise?
J’aimerais bien en faire pousser dans mes jardins ou en récolter dans les environs.
Merci pour cet article intéressant, moi aussi j’aimerais savoir si on peux cultiver la vanille à l’intérieur ou extérieur.
Merci encore,
Claire
En tant qu’amoureuse de la vanille ,je vous recommande de découvrir l’entreprise Colibri Vanille dont c’est la spécialité. Les vanilles de partout dans le monde y sont à l’honneur et chacune a un goût différent : une belle découverte !
Bonne St-Valentin !
Lors d’un séjour au Mexique cet automne, Riviera Maya, il y avait plein d’essence de vanille, tant à l’hôtel qu’à l’aéroport, comme nous le faisons au Québec pour le sirop d’érable. Alors que j’étais convaincu que le prix de la vanille était exorbitant, il était au contraire bien abordable. Des commentaires sur la situation de la vanille au Mexique ?
Ce serait bien que vos écrits soient en bon français… bien que cela soit d’usage courant, on ne doit pas dire ” je veux vous partager….”. Il faut plutôt dire ” je veux partager avec vous…”
Merci beaucoup pour vos articles très intéressants !!!
Bonjour, merci beaucoup pour cet article très intéressant. Pourriez-vous SVP m’indiquer où je pourrais acheter les fameuses gousses en vrac, ici chez nous et pas dans un pays lointain? Je ne jamais vu la vanille au magasin autrement que dans la petite fiole à 15$
La vanille du Québec est le melilot blac, bon sujet pour un prochain article ?
Ah, merci beaucoup Audrey pour ce bel article instructif, poétique et amusant, en ce beau matin de la St-Valentin! Je comprends maintenant, vu la complexité de sa pollinisation (de la bonne façon et au bon moment), que la vanille soit une denrée spéciale et plutôt dispendieuse.
Et, ouf! Je viens de vérifier dans mon garde-manger que mon extrait de vanille est pure et qu’il n’a donc rien à voir avec l’anatomie du castor! 😉
Bonne St-Valentin à tous!!
Faute de vanille, si vous avez de la roquette sauvage, je veux dire beaucoup, lorsqu´elles sont en fleurs, l´été et jusqu´à tard l´automne, la brise qui secoue les fleurs répand un doux parfum de réglisse. Me demande d´ailleurs s´il n´y aurait pas quelque chose à faire avec ?
Bonjour,
« Ce serait bien que vos écrits soient en bon français »… Ce n’est vraiment pas un commentaire pertinent pour ce blogue. Je suis correctrice, j’anticipe et devine votre point de vue. Mais ce n’est pas ici que nous allons en discuter. Merci de votre compréhension. (PS. Il y a une erreur dans votre commentaire.)
Mathieu, tu es certain concernant la provenance de la vanille produite artificiellement? Je ne verrai plus ma petite bouteille de vanille de la même façon.
Bonjour! Au monsieur puriste que je trouve franchement cavalier, je tiens à dire que la prose de la rédactrice est hors de l’ordinaire, éducative et captivante. Quant à vous, vous êtes brutal. Nous ne souhaitons pas vous lire.
Tout à fait d’accord avec vous.
“j’imagine qu’en 2023, les hommes aussi peuvent exercer ce métier”
Non seulement ils peuvent exercer ce métier, mais les premières marieuses furent…des marieurs.
C’est Edmond Albius, un jeune esclave qui à 12 ans, à la Réunion découvrit en 1841 le procédé pour féconder une fleur de vanille. Il reçut ce patronyme à l’abolition de l’esclavage en 1848.
Il s’agit du mélilot, une plante qui dégage un parfum ressemblant à la vanille.
Allô……les correcteurs et correctrices, arrêter de faire vos Jean-Marie Laurence.
Je pense que cela est inapproprié de corriger les textes ou le texte d’Audrey. Voilà .
D’accord avec Diane et Valérie! Nous avons un blogue instructif et divertissant et on apprend! Bravo et merci à Audrey pour cet excellent article vanillé…j’ai adoré! Lors d’un concours qui a eu lieu il y a quelques années pendant la Semaine du français, j’ai écrit un texte très vanille… on m’en parle encore… 😉 Ah… si je pouvais en avoir dans mon jardin… 🙂
Merci Audrey pour cet article…un vrai petit bijou parfumé! J’apprécie beaucoup ce français québécois plein de charme qui fait des pieds-de-nez à une langue académique compassée…Comme pour l’écriture poétique, la fraîcheur, la spontanéité et la diversité ne sont-ils pas les ingrédients des plus beaux jardins?
Pour faire de l’essence de vanille maison :
Dans un pot hermétique:
200 ml de rhum
2 gousses de vanille
Laisser macérer pendant 2-3 mois à l’abri de la lumière.
Holà ma chère Audrey, c’est bien beau la St-Valentin, les princes et princesses (et les licornes ;0), mais n’oublions pas le blog horticole : à partir des petites graines des gousses fécondées, pourrait-on en faire quelques semis, histoire d’exercer nos habilités de marieurSEs dans notre salon d’ici quelques années ? Répondez-moi svp car j’ai toujours rêvé d’y faire une telle cérémonie…
Pleinement d ‘accord, les tournures de phrases sont souvent impulsive et vivantes. Tant qu’il n’y a pas trop de fautes d’orthographe…
Oh’ j’ai oublié un s à impulsive… trop impulsive??
La vanille québécoise n’est en fait pas l’orchidée qui donne des gousses: celles-ci ne peuvent pas pousser au Québec. La «vanille québécoise» est une plante sauvage qui se nomme le mélilot. Il faut extraire le parfum de la fleur (qui est minuscule!). J’en parlerai cet été quand le mélilot sera en fleur 🙂
Pour trouver de la vanille en vrac, il faut aller dans un commerce qui vend… en vrac! Ils ne tiennent pas tous ce produit, mais au Québec, grâce à Colibri Vanille, qui fait l’importation, il est possible de trouver des gousses «lousses» dans certains commerces. Je ne sais pas si ça existe ailleurs?
La saveur artificielle de vanille provient en effet souvent d’une glande du castor, mais pour que ce soit élégant sur la bouteille, on utilise le petit nom du produit : castoreum 🙂
Pour ce qui est de cultiver la vanille à la maison… bonne chance! Déjà , il ne sert probablement à rien de planter des graines, car pour germer, elles doivent faire une association avec un champignon spécifique. Si vous trouvez des plants par contre, essayez! Difficile de prévoir le succès, considérant les besoins élevés d’humidité et de lumière (beaucoup de lumière indirecte), mais si vous arrivez à lui offrir un environnement adéquat, pourquoi pas? Bonne chance!
Est-il possible de trouver des semences avant l’été, j’aimerais en cultiver avant sa floraison.
Merci
Votre commentaire me fait penser à ceux sortant du spectacle de la mi-temps au Super Bowl ou une magnifique chanteuse enceinte fut flagellée de commentaires négatifs; au lieu de reconnaître ses talents et de ceux de ses chorégraphes …Vous me suivez !!
Je voulais le partager avec vous !
Zut !!! Ma carrière de marieur de salon vient de prendre le bord. Mais où trouver de ces plants ? Merci malgré tout ma chère Audrey pour tous ces bons renseignements. Continuez votre humoristique prose et foin de ces %$&?%**&?%& de phôtes d’hortografe. *?/*&?%*$&?”/ serait-il plus approprié ?