Le dur labeur d’un jardinier paresseux
J’ai, en quelque sorte, hérité du jardin de mon père qui est maintenant celui de ma belle-mère. Je suis devenu le jardinier de la femme du jardinier paresseux. Quand je me promène dans son jardin, j’observe tout ce qui s’y passe plus attentivement qu’avant. Je songe aussi à ce que je voudrais modifier. Il y a un endroit où un géranium a tout envahi en se ressemant un peu partout; il s’agit d’un ‘Jester’s Jacket’ (ce n’est pas une blague, une veste de bouffon, qui nous a joué un vilain tour). À un autre endroit, la luminosité a changé après qu’une épinette malade a été abattue. C’est beaucoup de choses à penser, à planifier, à réaliser.
Être un jardinier paresseux, ce n’est pas toujours facile! Parfois même, c’est beaucoup de travail! Comme le disait si bien le poète américain Walt Whitman :
« Est-ce que je me contredis ?
Très bien, alors je me contredis,
(Je suis vaste, je contiens des multitudes.) »
Un jardin pour qui?
Dans mon travail comme concepteur de jardin, j’ai appris que créer un jardin qui demande peu d’entretien demande habituellement beaucoup d’ouvrage.
Quand je me lance dans la création d’un jardin, je commence toujours en faisant une analyse du site. Il y a, bien sûr, la prise de mesure pour créer un plan de ce qui existe déjà. Mais c’est beaucoup plus que ça. Il faut aussi observer le jardin : Qu’est-ce qu’on aime, qu’est-ce qu’on n’aime pas? Est-ce qu’il y a des problèmes à résoudre? Y a-t-il des matériaux, des plantes qu’on pourrait réutiliser? Déterminer le degré de luminosité dans chaque partie de jardin est essentiel également! Idéalement, on ferait aussi une analyse de sol. À tout le moins, on met une pelle à la terre pour observer le sol, le toucher. Ensuite, je retourne à la maison et je transcris le tout.
Par la suite, je discute avec les clients de leurs projets, mais aussi de leur vie. C’est important de savoir qui vivra dans ce jardin. Un couple, une personne seule, une famille? Il ne faut pas oublier les animaux de compagnie. Quelles sont les activités qui leur plaisent? Qu’est-ce qu’ils font ou espèrent faire dans leur jardin? Ceux qui aiment recevoir privilégieront un endroit pour cuisiner et manger. Les lecteurs apprécieront peut-être un banc dans un petit recoin à l’ombre.
Un travail d’équipe
On prend note de ces renseignements et on commence à dessiner tout ce qui nous passe par la tête. Je dis « on » car, à ce stade, c’est un travail d’équipe. Les plus beaux jardins que j’ai réalisés l’ont été parce j’étais à l’écoute de mes clients, de leurs idées et de leurs besoins. C’est souvent eux qui avaient les idées les plus originales. Ils n’avaient besoin de quelqu’un que pour les guider. C’est beaucoup plus facile. Alors on laisse libre cours à notre imagination.
Puis, on coupe! On garde les bonnes idées, on fait des choix, parfois déchirants. On détermine ce qui est dans notre budget ou ce qui peut entrer dans notre espace. Les dessins deviennent plus techniques : mesures, pentes, niveaux, choix des matériaux.
Enfin des plantes!
Ensuite on commence à penser aux plantes! C’est toujours un choix personnel, mais il faut adapter nos choix aux conditions dans notre jardin. Il est rarement possible ou réalisable de changer le type de sol ou d’éclairage. C’est beaucoup plus facile de nous adapter à notre jardin que de le changer.
Ainsi, il faut choisir des végétaux qui s’accommodent de leur environnement. La bonne plante à la bonne place, comme le disait mon père. On doit penser à la rusticité des plantes, non seulement en général dans notre région, mais aussi dans le petit coin de jardin où poussera une plante spécifique. Les conditions ne sont pas les mêmes dans un coin à l’abri ou sur le bord d’une longue rue droite exposée au vent. Avant de choisir une plante, on regarde aussi si elle est sujette à des maladies ou à d’autres problèmes. On se fait des tableaux pour s’assurer qu’il y aura toujours quelque chose en fleur dans chaque coin du jardin. On n’oublie pas de choisir des plantes pour son type de sol et la quantité d’eau!
Si je passe beaucoup de temps sur des dessins de plantations, c’est qu’il est important de faire de bons choix de végétaux pour qu’ils aient du succès. Des plantes en pleine santé ont besoin de moins d’entretien. Celles qui ne sont pas à leur place sont chétives, ne fleurissent pas, sont sujettes aux maladies. Même si je souhaite que les propriétaires de ces jardins soient paresseux, moi je ne peux pas me permettre de l’être lors de la conception.
Concevoir son propre jardin
Ça peut sembler comme une tache énorme quand on fait soi-même son propre jardin. Mais n’oubliez pas qu’on n’est pas obligé de tout faire en même temps. On peut procéder une section à la fois. On fait la cour arrière, ensuite la cour avant. Ou même une plate-bande à la fois.
La vérité, c’est que même avec tous ces plans et tableaux, on commet parfois des erreurs. Ou on change d’idée, emporté pas par l’inspiration du moment. Le jardin que j’ai dessiné est rarement celui qui est installé, et c’est bien comme ça. Si je le pouvais, chaque plan prendrait des années à concevoir, pour donner à mes idées et à celles de mes clients le temps de mûrir.
Très bien, alors je me contredis!
Est-ce que j’écoute mes propres conseils? Pas tout le temps! Oui, je me contredis. Habituellement je me lance dans un projet sans nécessairement avoir pensé à tout. Ensuite, je réalise que j’ai commis une erreur et je la corrige. Une plante mal choisie me nargue à chaque fois que je la croise du coin de l’œil. Et je me dis, un jour je t’aurai! Mais pas aujourd’hui…
À force de répéter ce cycle, on arrive à quelque chose de beau. Jardiner, c’est un processus en évolution. Un jardin, ça n’apparaît pas du jour au lendemain. Quelquefois c’est le travail d’une vie. Ou de plusieurs vies.
J’étais le jardinier de mon père et je suis maintenant celui de ma belle-mère. Je l’adore ce jardin, mais il doit changer, s’adapter. Tout comme je vais changer moi aussi. Un jardin, c’est le résultat de tout ce qui l’a précédé, et ce qu’il est maintenant contribuera à tout ce qu’il deviendra.
Un jardin est toujours vaste, même quand il est petit. Il contient des multitudes!
Comme c’était agréable de vous lire ce matin!
Inspirant et touchant, merci !
C’est tellement beau de vous lire ce matin, ça ressemble à de la poésie. Continuer votre beau travail!
Bonjour Mathieu, merci d’avoir repris le flambeau et à votre manière! Votre tableau Excel de choix de végétaux, savez-vous si il existe sous forme d’application pour tablette/téléphone? Si, non, advenant que la base de données vous appartient, une idée de nouveau projet avec revenu? Au plaisir de vous lire!
J’admire les jardins des autres, et je me dis quel talent et savoir, tout semble parfait et facile, tandis que moi, je réfléchis, change d’idée, essaie, recommence, me re-questionne…Moi aussi j’aspire à être paresseuse.
C’est encourageant ce matin de savoir que le fait de se tromper dans une décision prise n’est pas un échec mais une expérience dans notre vie de jardinier et que tout peut se rectifier avec le temps …. C’est ce que la nature nous apprend, donner le temps au temps et ne pas chercher la perfection immédiate. Apprécier le moment présent et ce que la nature a à nous offrir comme beauté?
Un plaisir de vous lire ce matin ??
Belle réflexion, bien écrite. Merci Mathieu.
Merci beaucoup pour vos idées et votre réflexion!
L’hiver nous permet de réfléchir à la saison suivante, merci de nous apprendre que , tout comme nous, l’essaie erreur est pour tout le monde.Merci aussi de garder en vie “Notre jardinier paresseux”
L’un des premiers textes de votre père que j’ai lu concernait justement d’accepter nos erreurs et de se débarrasser des plantes mal choisies… Depuis, j’assume mes échecs et je profite pleinement de mes réussites. Et chaque année je fais de nouveaux essais… oui un jardin prends toute une vie et c’est tant mieux ! 🙂
J’aime beaucoup vous lire, ce matin. Cela accroît mon respect et mon affection pour les jardiniers paresseux qui sont aussi des poètes et des philosophes. Merci, Mathieu Hodgson. 😉
Dans votre tableau il y a une colonne « Sociabilité », qu’est ce que ça veut dire? Merci!
La colonne sociabilité fait référence à la capacité d’une plante de vivre avec d’autres. Il y a encore peu d’information ce sujet et encore moins d’information vérifiée, c’est pour cette raison que la colonne est vide!
Comme les commentaires avant moi ce matin, j’ai un grand plaisir à vous lire, vous comme votre père êtes des personnes inspirantes. Cela fait très longtemps que je jardine et vous lire me donne encore plus le goût de continuer, avec vos bons conseils, merçi du fond du coeur.
Voilà un bon résumé de l’évolution de mon jardin au cours des 30 dernières années. Je n’avais pas réalisé à quel point il évolue pour le meilleur et pour le pire. J’ai beaucoup de projets pour lui. Les étés sont trop courts. Merci pour ce beau texte et cette réflexion!
Pour faire un jardin il faut un morceau de terre et l’éternité.
Gilles Clément
Tout est dit !
Chaque jardin reflète une histoire de vie… Le mien a 21 ans… et quand je m’y promène, selon la saison, j’y trouve des plants qui me rappellent mes grands-parents, ma mère, ma belle-mère, mes amis, une promenade en forêt où on a ramassé des fougères qui font ma joie depuis qu’on les a transplantés sous le grand chêne en façade, ou encore une journée d’automne pluvieuse où on a planté les arbustes recommandés par mon voisin jardinier avec mes enfants alors qu’ils étaient tout petits… sans oublier mon potager qui célèbre ma retraite… L’hiver amène aussi ses plaisirs entre autres grâce aux traces fraîches laissées dans la neige par la faune; lièvres, renard ou dindons sauvages… Je pourrais ainsi décrire chaque parcelle de cet univers si précieux… J’ai peine à imaginer le jour où je partirai d’ici… Merci Mathieu de continuer de prendre soin du jardin de votre belle-mère… quel cadeau vous lui faites!
j’apprécie enormement vos articles, malheureusement vous êtes au Canada que je connais bien pour y avoir vécu de nombreuses années , mais je suis maintenant en France et vos suggestions ne sont pas toujours adaptables …mais c’est super intéressant quand même
Bon matin, j’aime bien ta sujection. Je l’appuie. ?
NB Mathieu, j’adore te lire chaque matin. Le jardinier paresseux me manque. Mais te lire me faire un grand bien. Merci bonne journée
Bonjour Mathieu, très intéressant de vous lire ce matin! Comme j’en suis à ma première année avec mon nouveau jardin, vous me confirmez ce qui doit se faire dans l’évaluation du terrain! De plus, j’aime bien l’idée d’un tableau pour évaluer chacune des plantes! Merci beaucoup pour vos bons conseils et aussi bravo pour la continuité du travail de votre père que j’appréciais beaucoup!
Merci à vous ?
C’est beau ce que vous avez rédigé ce matin.
Vous lire c’est comme une musique à l’oreille. Ça commence bien un dimanche matin. Merci énormément.
Quelle belle lecture!!!! En ce matin enneigé…. Justement, en sortant mon chien ce matin, je regardais mon jardin en me disant que la neige a St André Avellin est arrivée trop vite pour moi car je n’ai pas eu le temps de fermer à mon goût mes jardins. Accepter a été le mot que mon cerveau m’a envoyé comme message. Accepter que notre jardin soit comme cela pour cette année. Mes jardins me rappellent d’être sage, bienvenveillante et une phrase que j’aime bien de Chantal Lacroix :je suis imparfaite mais parfaitement moi! Comme les jardins qui évoluent à chaque année!
Ne pas savoir que vous parlez d’un jardin, on pourrait croire que vous parlez de la vie. Que d’apprentissage dans votre texte! J’adore vous lire. Merci et bonne journée!
Wow! Démarche très impressionnante et inspirante derrière la création d’un jardin de fleurs ou même d’un potager, Mathieu! Merci beaucoup!! Ça me donne tout plein d’idées pour mon petit potager. J’aime vraiment l’idée de garder un tableau d’informations spécifiques à chaque plante. Bonne journée!
Je vais répéter ce que tous ont dit: que c’est agréable de vous lire ce matin!
Vos textes sont en parfaite continuité de ceux de votre père; beaucoup d’information « techniques » enrobées d’humour et de philosophie.
Si vous avez le temps, pouvez-vous répondre à cette question: j’ai récolté plusieurs graines d’asclepiades incarnate (la rose aux feuilles étroites). Je ne pensais pas qu’elle se resemait facilement (comme celle aux feuilles plus larges), est-ce que je me suis trompée et devrais l’enlever avant d’être envahie. Elle est dans la plate-bande avant, le sol n’est pas humide. J’ai réussi à attirer des monarques l’été dernier.
Et si elle n’est pas envahissante, j’ai lu que je devais lui faire passer un moment au frais avant de la resemer au printemps: est-ce le cas et l’hiver dans le cabanon, est-ce une bonne idée?
Très agréable lecture ce matin. Merci Mathieu! Pour ma part, je fais les choses un peu à l’envers: après avoir planté mes vivaces un peu n’importe comment, je fais un plan pour me souvenir d’où elles sont et je les change de place à la fin de l’été si elles ne sont pas à mon goût. Après vingt ans de ce régime, je vois bien que cette approche me donne plus de travail, mais j’aime bien son aspect évolutif.
Merci Mathieu, Le jardin de Larry sera toujours Le Jardin du Jardinier Paresseux. Bravo à vous de l’entretenir en sa mémoire et bonne continuation.
Merci d’avoir pris la relève de votre père et de nous inspirer jour après jour! Je vous lis tous les matins avec grand bonheur. Continuez votre beau travail de jardinier… pas si paresseux!
Bonne chance Mathieu, tu deviendras pareil à lui, dans une autre serre meilleur, avec son expérience qu’il t a transmit.
Merci pour ce beau témoignage et l’humour qui l’accompagne. Je comprends votre défi, bon courage, de toutes façons vous avez les pouces verts et la passion. Le minou est magnifique. J’ai suivi avec succès les conseils de votre père depuis les années 87, et je usivrai les votres. Merci de garder de site vivant. Bonne journée et bon hiver.
François Gay Bromont.
Mathieu, vous êtes non seulement habile avec les plantes mais aussi avec la plume! Quel plaisir de vous lire!!
Mathieu, c’est toujours un plaisir de vous lire.Merci de continuer l’œuvre de votre père.
j’aime ça ” une plante mal choisie vient me narguer” qui n’a pas fait me lance la première graine…
Merci, Mathieu, de poursuivre l’oeuvre de votre papa et d’être au rendez-vous chaque matin. J’ai cru voir notre Chipie (notre chat) en terre canadienne. Bien à vous
Très beau texte! Ça fait du bien de vous lire! Merci
Très intéressante cette explication sur la création d’un jardin ; merci beaucoup.
Magnifique texte… vous avez une belle plume Mathieu… tel père, tel fils… En tant que débutante dans le domaine, j’avais dessiné, à la fin de l’année 2021, un plan de mon terrain avant et arrière avec tout ce qui s’y trouvait. J’avais aussi ajouté ce que je désirais avoir comme fleurs ou plantes et ce que je ne désirais plus… ça a marché à moitié et par conséquent, je devrai refaire l’exercice pour l’an prochain… j’ai des croûtes à manger avant de devenir une vraie jardinière paresseuse ?. Merci pour l’idée du tableau, c’est génial.
J’aime votre côté poétique ajouté au côté très sérieuse encyclopédique de votre père. C’est délicieux à lire. Merci d’ajouter cette douceur suite à la perte du prof!!!
Merci d’avoir repris le blog !
J’ai toujours plaisir a lire, et c’est bien instructif. J’apprécie que vous vous exprimez avec sincérité avec vos failles et forces.
Pgy de France
Bonjour Hélène, j’avais des asclepiades incarnates pendant deux ans et elles n’étaient pas envahissantes chez moi. J’ai un cultivar de l’asclepiades aux fleurs oranges que j’aime plus encore et il n’est pas envahissant non plus. Je n’ai pas eu ta chance d’attirer des papilllons monarches encore. Pour l’entreposage des graines, je les laisserais pas dans un cabanon, elles gêleront. Certaines graines ont un meilleur taux de germination si elles subissent un traitement de froid juste avant la plantation. Si c’est le cas de l’asclepiade, mets les graines au frigo une semaine avant la plantation. – Sean Rooney
Merci de votre réponse. Moi aussi je préfère celles aux fleurs oranges. Elles n’ont pas été visitées par les pucerons comme les roses.
Je vais les mettre au frigo une semaine avant de les semer au printemps ayant lu qu’elles devaient subir un traitement au froid.
Merci M. Hodgson. Le bon sang… coule dans vos veines! Merci de reprendre les chaussures de votre papa. Vous les remplissez avec talent. Ce sera toujours un plaisir de vous lire.
Très agréable de vous lire mais surtout c’est un post très instructif. Merci de prendre le temps de continuer ce blog.
J’adapte et modifie mon jardin depuis 26 ans. J’ai commencé avec des fleurs que je trouvais belles puis j’ai fini pas comprendre que je m’y prenait bien mal. El là Larry est entré dans mon jardin avec ses livres, ses articles et ses conférences. Être un jardinier paresseux signifie ÉVITER tout travail inutile mais c’a devient un travail plus agréable quand on sait mieux quoi essayer pour minimiser les échecs. Il y a même un plaisir à essayer du nouveau et à tranquillement améliorer au printemps pour ensuite se reposer l’été en parcourant le jardin nonchalamment pour enlever les fleurs fanées et visualiser les changements à devoir prévoir.
C’est avant tout une histoire de tendre amour qu’on entretient fidèlement.
Pas. Gros merci à Mathieu de prendre le relais pour la continuation du site. Tu as vraiment la main (ou le pouce) pour poursuivre de façon si agréable et merci aux collaborateurs
Oupsss… je voulais écrire P. S. Et non pas PAS.
Bonjour,
Je découvre votre site aujourd’hui, au hasard d’une recherche sur le rempotage, et après avoir trouvé exactement la réponse qu’il me fallait, de lien en lien, cela fait presque une heure que je suis là à lire !
Vos articles sont très intéressants, poétiques, humoristiques et surtout très instructifs… bref j’ai aussitôt ajouté votre site dans mes favoris ! Je crois que j’ai trouvé presque toutes les réponses que je me pose depuis deux ans que je jardine (avec quelques adaptations car je suis en France, donc pas vraiment le même climat et les variétés de plantes 😉 )
Bonne continuation dans “votre” jardin et au plaisir de continuer à vous lire.
Bravo Mathieu pour votre article touchant.
Le jardin de votre belle-mère saura grandir en beauté au contact d’un humain comme vous.
Au plaisir
Bienvenue à toi Minouche dans le club des jardiniers paresseux… et efficaces 😉
Quand j’ai découvert ce blog en 2015, j’ai mis 3 semaines à lire tous les anciens posts…
J’habite le sud-ouest de la France et beaucoup de conseils sont valables.
Bonjour Mathieu, comment peux-ton détruire les racines d’un veille arbre qui est mort depuis longtemps? Merci à l’avance pour ton aide! 🙂
Merci beaucoup Julien, je suis dans le sud-ouest aussi !
Alors il va me falloir une année au moins pour tout rattraper ?
Comment j’ai fait confiance au Dr Zaka pour ramener mon ex-mari après presque un an de séparation. Avant de rencontrer le Dr Zaka, j’ai cherché sur de nombreux sites Web à la recherche de moyens de récupérer mon ex-mari après qu’il ait demandé le divorce sans raison. J’étais dévasté mais le Dr Zaka m’a donné l’espoir et l’assurance qu’il me serait ramené. Après le sort de réconciliation, mon mari a appelé deux jours plus tard et lui a demandé de venir à la maison pour être avec moi et nos quatre enfants. Le lendemain, il est rentré à la maison et je suis très heureux de le revoir. J’utilise ces outils pour apprécier le Dr Zaka pour ce qu’il a fait pour moi et a également aidé de nombreuses autres personnes. Je laisse son contact afin que vous puissiez le contacter si vous avez des problèmes similaires. Whatsapp +2348082943805 ou e-mail par mail : drzakapricedsolution@gmail.com
J’adore ce billet! Vous avez tellement raison! J’avais un plan d’un professionnel quand nous avons fait le terrassement, et ça a tellement changé depuis, au fil de mes expériences et de mes coups de tête! Mais comme mettre les mains dans la terre est un réel plaisir pour moi, ça ne me dérange aucunement de faire quelques changements chaque année. Et je me garde toujours des “coins expérimentaux”, pour le plaisir de la nouveauté!