Comment effrayer les thrips?
J’étais paresseuse avant d’être jardinière.
Ma patience était déjà limitée avant de me mettre à faire pousser des choses, et surtout, mes convictions de biologiste sont arrivées avant mon amour des plantes. Ma philosophie, c’est que «la vie veut vivre». Si ma plante ne veut pas vivre, ben c’est son problème !
Tout ça pour dire : les thrips, on s’entend pour dire que… (je cherche des mots polis, mais je ne trouve pas).
Oh et puis disons-le : les thrips, c’est de la merde!
Ce petit insecte minuscule parasite toutes les parties de la plante: il faut donc traiter feuilles, tiges, et racines pour s’en débarrasser.
Je vous l’ai dit: je suis paresseuse. Juste arroser par trempage, je trouve ça trop par moment… Alors, traiter avec un produit à une certaine fréquence, rempoter, isoler…
Non. Juste non.
Alors qu’est-ce que je fais quand j’ai ces intrus dans ma maison?
RIEN!
Je vous entends: «Quoi? Mais, mais… tes plantes vont mourir, tu vas contaminer toute ta collection, des bibittes dans ta maison, ark!»
Oui, je suis d’accord avec tout ça.
En fait, j’ai beaucoup de coccinelles chez moi. Vivant en campagne, il y en a à l’année, on ne sait pas d’où elles viennent, et on a appris à les tolérer… (sauf quand elles me mordent une cuisse en pleine nuit, mais ça, c’est une autre anecdote). Alors quand je trouve des thrips, je croise les doigts pour que mes prédatrices fassent le travail. Dans certaines plantes, un équilibre s’installe et les thrips finissent par disparaître. Je vois ça surtout dans mes plantes directement devant les fenêtres, là où les coccinelles sont plus nombreuses à cause de la lumière et de la chaleur qui les attirent.
Pour les autres, j’ai un traitement bien spécial…
Je n’ai malheureusement pas gardé de photo de mon crime, mais mon pitaya a choisi d’héberger des centaines de thrips l’automne dernier. En voyant ça, je l’ai mis dehors… pour l’hiver! Avez-vous déjà vu un pitaya des neiges?
La passive-agressive en moi
Je n’ai pas de plante rare coûtant une fortune, juste une centaine de plantes bien ordinaires, provenant de boutures données pour la plupart. C’est une chance pour moi! Quand l’une d’elles est malade ou infestée, ça ne me fait pas trop de peine de la laisser mourir.
L’été, je sors mes plantes dehors et je les arrose avec le boyau… si j’y pense. Quand je les rentre à l’automne, j’ai souvent un mois assez difficile avec elles: on ne se comprend pas, j’oublie que la pluie ne les arrose plus, je les délaisse un peu.
À un moment, je reprends le contrôle, mais voilà, c’est là que je remarque parfois des infestations! Le genre dont même mes coccinelles ne peuvent venir à bout.
En voyant cette image, certains s’arrachaient les cheveux.
Pas moi, et je vous donne mon truc pour tenter de faire peur aux thrips:
Mettez la plante dehors et regardez là mourir tout l’hiver, retirant aux thrips leur source de nourriture!
MHOUHAHAHAHA
J’espère ainsi effrayer les bestioles pour qu’elles n’entrent plus chez moi. Est-ce que ça fonctionne? Non. Après mon pitaya l’hiver dernier, c’est au tour de mon aloès et de mon petit cactus, affectueusement baptisé Colin, d’être infestés.
Désolé Colin, tu as été ma première plante, je t’ai aimé… mais t’avais juste à éviter les thrips!
Cher aloès: tu peux aller rejoindre tes prédécesseurs, je ne t’aimais pas de toute façon!
Bonjour Audrey,
Merci pour ton beau récit! J’ai reçu une plante il y a environ 7 ans pour la fête des mères. J’ai tout fait pour elle, rempoté, vitamines, changer de fenêtre, parler avec elle… Elle ne voulait rien savoir de tous mes soins. J’ai eu plus de 50 plantes dans ma vie, qui ont apprécié ma compagnie et mes soins. Je crois que celle-ci ne voulait juste pas vivre. Un matin je me suis levé et je me suis dit c’est fini et je l’ai mis au compost. Ton article m’aide à me déculpabiliser.
J’adore ce type de paresse! Merci de nous la partager!
Je viens de lire vos commentaires et vous m’avez bien fait rire à propos de votre aloès car ma fille m’a donné le sien (j’espère de façon temporaire) pour que je le rempote mais comme je n’en ai jamais eu auparavant, je ne sais pas comment faire. Tout comme vous je n’aime pas cela surtout que je n’ai pas beaucoup d’endroits dans la maison pour garder des plantes. Elle m’a aussi remis son orchidée qui est magnifique mais encombrant car assez grosse. Bonne journée et merci pour votre article.
Tant qu´a être sadique, vous me donnez 2 idées bêtes. Si quelqu’un veut essayer. Selon la grosseur de “la malade”, la placer dans un contenant bien résistant, placer un solide couvercle dans lequel on a fait un trou. Insérer une extrémité d´un tuyau dans le trou. Sceller sommairement le tout. Mettre l´autre bout du tuyau dans une pompe à vaccum ou aspirante et l´allumer. La pompe va aspirer l´air à
l´intérieur du contenant et vos thrix et autres bestioles vont crever, faute d´air. Bien entendu il ne faut pas retirer la totalité de l´air car rendu sous vide, votre contenant, même un baril en métal ou la citerne d´un camion, imploserait comme une cannette de soda vide que l´on écrase, et ce serait la fin de la plante. On peut également en protégeant la plante de la chaleur, faire brûler une ou des chandelles, mettre le couvercle. La flamme va brûler tant qu´il y aura de l´oxygène puis s´éteindre. Bye bye bestioles.
On peut aussi noyer la plante sous l´eau un moment. Mettre un peu de savon à vaisselle mélangé à l´eau, ce qui empêchera les survivants de flotter en les faisant couler.
Bon combat !
J’ai eu la même méthode avec certaines plantes infestées de cochenilles, hop au compost !!
MOUAHAHA 😀
Votre humour ce matin décolle le piton mon SPLING !!
Merci pour votre partage humoristique !! Quelle belle équipe vous faites continuant la philosophie de Larry !! MERCI ! MERCI ! MERCI !
? Hahahaha! Je me reconnais dans ce style, pour ce qui est des bibittes en tout cas ! Merci pour le rire matinal ?!
Bonjour. Avant de connaître les prédateurs biologiques, je n’avais, moi non plus, aucun goût de les combattre. Je leur concédais la victoire sans résister et les plantes infestées sortaient de ma vie. Mais, depuis quelques années…je me croise les doigts…c’est sous contrôle car j’ai découvert les acariens qui combattent les thrips (il y a d’autres sortes de prédateurs pour d’autres infestations). Mes plantes passent l’été dehors et j’agis préventivement au moment de la rentrée. J’habite à Québec et la jeune entrepreneure qui vend ces prédateurs est Séréna Bilodeau. Allez voir son site, ça peut changer votre façon de cohabiter avec vos plantes. http://www.limoiland.com
Merci Audrey
Avec le temps j’ai appris à faire comme toi même si j’adore les plantes…
Madeleine
Vous m’avez bien fait rire ce matin. J’aime ça. Merci et bonne journée !
Quel plaisir de vous lire ce matin! J’imagine vos rebords de fenêtre à la campagne peuplés d’innombrables plantes, en plus ou moins bonne santé, entourées de nuées de coccinelles affamées. Ça doit faire plaisir à voir!
L’expérience m’a appris qu’il ne faut pas virer fous avec les soins des plantes. Souvent, elles se défendent bien toutes seules et un long séjour estival au balcon guérit bien des bobos. J’avoue cependant ne jamais m’être laissée tenter à en regarder une geler tout rond dehors en plein hiver. Mais ça aussi, ça doit faire plaisir à voir! Surtout si elle est infestée de cochenilles à carapace, un véritable fléau pour l’amateur de plantes d’intérieur.
Bien d’accord avec vous. Facile à utiliser, bio, et les prédateurs meurent quand il n’y a plus de trips à bouffer! Je regarde travailler mes prédateurs en paressant!
J’ai beaucoup aimé les articles reçus par courriel. Est-ce que Jardinier paresseux existe encore dans Facebook?
Message aux thrips: Don’t mess with Audrey!
Très rigolo, votre article! Mes thrips à moi sont dans une plante du marcheur à laquelle je tiens beaucoup, donc pour le moment, je les enlève manuellement des feuilles avec un kleenex mouillé dès qu’ils se montrent le bout du nez. Il se peut cependant que cet hiver, j’en aie assez et que j’utilise la technique du gel préconisée par Audrey.
Oui, et tous les articles y sont partagés. Vous pouves suivre la page ici: http://www.facebook.com/JardinierParesseux
Merci Audrey, vous m’avez bien fait rire. Personnellement, je ne m’acharne pas sur les plantes infestées ou sur celles qui en arrachent. Je leur donne un coup de pouce mais après, ça leurs appartient.
Je suis très heureux de partager ce merveilleux témoignage qui est le mien. Ma vie a complètement changé en 48 heures. Je peux me voir dans le miroir et sourire. Pour la première fois depuis des lustres, j’ai confiance en moi et en mes capacités. Mon mari est revenu à sa vie avec l’aide du Dr Zaka. Il s’est excusé 48 heures après avoir créé le sort. Il a dit qu’il s’était rendu compte qu’il n’avait jamais vraiment voulu divorcer; il ne pouvait pas gérer le bagage émotionnel que je portais tout le temps. Il a dit qu’il sentait qu’il avait une influence négative sur ma vie et qu’il pensait qu’il valait mieux partir. Il a également dit qu’il était difficile que je continue à parler du passé. Nous nous sommes tous les deux pardonnés. (Mon chèque de remboursement est venu si vite et on m’a dit que c’était dans quelques mois). Je suis la preuve vivante de ce que le Dr Zaka peut faire. Merci beaucoup Dr.Zaka pour la chose merveilleuse que vous avez faite dans mon mariage. Je suis si heureux maintenant. Avec votre aide, nous avons tous les deux pu voir et nous dire la vérité. Je n’avais jamais pensé que les sorts pouvaient aider un couple auparavant, je suis très heureux de vous contacter et de vous initier pour que tout cela se produise. Toute personne ayant un problème peut contacter le numéro Dr Zaka Whatsapp : +2348082943805, Email. drzakapricedsolution@gmail.com
Les cochenilles… ça c’est la méga merde! si jamais j’en trouvais chez nous, ne serait-ce qu’une seule je mettrais la plante carrément aux poubelles et surtout pas dans mon compost: j’aurais trop peur qu’elles y survivent et s’installent chez nous pour de bon!