Les racines aƩriennes les plus poilues du monde
Souvenirs de voyages passƩs
Pendant plus de 30 ans, jāai guidĆ© des visites de jardins et de nature un peu partout dans le monde. Et, bien sĆ»r, jāai vu des jardins magnifiques, des plantes incroyables et des paysages exceptionnels partout où je suis allĆ©. Si des problĆØmes de santĆ© māont mis Ć lāĆ©cart des voyages depuis quelques annĆ©es maintenant, jāy repense avec beaucoup de plaisir, Ć©voquant souvent des souvenirs dāincidents amusants qui se sont produits. Jāai pensĆ© en partager certains avec les lecteurs du blogueĀ Jardinier paresseux.
Comme celui-ci.
Larry Hodgson
Rencontre surprise
Lors dāun de mes forfaits nature et jardins au Costa Rica (le pays que jāai le plus souvent visitĆ© au fil des ans, Ć part le Canada et les Ćtats-Unis), jāĆ©tais avec mon groupe au Jardin botanique Lankester (JardĆn botĆ”nico Lankester) Ć Cartago, non loin de la capitale du pays, San JosĆ©. Ce magnifique jardin se spĆ©cialise dans les plantes Ć©piphytes (arboricoles), y compris les orchidĆ©es. Lors de ce voyage en particulier, dans les annĆ©es 1990 je pense, nous Ć©tions arrivĆ©s un peu avant lāouverture du jardin. Jāai donc emmenĆ© mon groupe dans le stationnement où il y avait dĆ©jĆ plein de plantes Ć dĆ©couvrir et dāinformations Ć partager.
FixĆ© sur un mur du Jardin, il y avait un beau spĆ©cimen deĀ Philodendron verrucosum. Cāest un philodendron grimpant aux grandes feuilles veloutĆ©es bicolores. Ce nāest pas la plante dāintĆ©rieur la plus facile Ć cultiver en raison de son besoin dāhumiditĆ© Ć©levĆ©e. Cependant, le jardin se situe Ć lāorĆ©e de la jungle, donc le manque dāhumiditĆ© nāĆ©tait pas un problĆØme!

Jāexpliquais aux voyageurs comment la plante grimpe. Elle le fait au moyen de racines aĆ©riennes Ć©paisses qui se fixent Ć lāĆ©corce, aux rochers et (ici) au bĆ©ton. Mais jāai alors remarquĆ© quelque chose dāinhabituel.
Ā«?Cāest bizarre !?Ā», ai-je dit. Ā«?Je ne me souvenais pas que les racines Ć©taient si poilues!?Ā» Effectivement, quelques racines sāĆ©tendaient au-delĆ dāune feuille et un duvet rĆŖche brun foncĆ© les recouvrait clairement.
Un regard de plus prĆØs
Alors, je me suis penchĆ© pour soulever la feuille afin de regarder de plus prĆØs. . . pour me retrouver face Ć face avec une Ć©norme tarentule. Ma main nāĆ©tait pas Ć plus de 5 cm de sa tĆŖte: jāaurais pu facilement la flatter! CāĆ©tait le vĆ©ritable propriĆ©taire des racines velues, qui se sont avĆ©rĆ©es ĆŖtre quelques-unes de ses pattes.

JāĆ©tais abasourdi. Je nāai pas particuliĆØrement peur des araignĆ©es Ć la maison, mais celle-ci Ć©tait gigantesque. Eh bien, pour moi au moins. La taille dāune main de femme, environ. Et noire et poilue. Avec beaucoup dāyeux noirs brillants. Ćtonnamment, elle Ć©tait trĆØs calme, ne montrant aucune rĆ©action Ć mon intervention ni signe dāagressivitĆ©.
MĆŖme ainsi, je suis sĆ»r que jāaurais rapidement lĆ¢chĆ© la feuille si le kid-Kodak du groupe (quand vous dirigez des tournĆ©es, vous apprenez rapidement quāil y a toujours un photographe ardent dans chacune dāentre elles) nāavait pas susurrĆ© avec excitation: Ā«?LĆ¢che-la pas!?Ā», puis commencĆ© Ć prendre des photos. BientĆ“t, tous les autres voyageurs sortirent Ć©galement leurs appareils photo et ne tardĆØrent pas Ć photographier lāaraignĆ©e sous tous les angles. . . bien que dāune distance beaucoup plus respectueuse que la mienne.
RƩponse polie demandƩe
Quand ils eurent tous fini, je voulus aussi avoir mon tour.
Ā«Est-ce que quelquāun pourrait tenir Ƨa, sāil vous plaĆ®t?Ā», ai-je demandĆ© plaintivement, en dĆ©plaƧant lĆ©gĆØrement la feuille. (Peut-ĆŖtre pas lāidĆ©e la plus sage dans les circonstances, mais alors, que savais-je vraiment des tarentules?) Personne nāa acceptĆ© cependant mon offre. Ā«Apparemment, a dit quelquāun en consolation, elles ne sont pas particuliĆØrement toxiques. Je veux dire, la morsure nāest pas mortelle⦠en gĆ©nĆ©ral.Ā» Ća au moins cāĆ©tait bon Ć savoir.
Jāai lĆ¢chĆ© la feuille, retirĆ© doucement ma main et lāaraignĆ©e a disparu de la vue, Ć lāexception des pointes de ses appendices poilus. Elle nāavait pas bougĆ© dāun poil!
Je nāai jamais pu prendre cette photo de tarentule. . . et cāĆ©tait avant que nous ayons tous des images numĆ©riques que nous pouvions si facilement partager. Nāaurait-il pas Ć©tĆ© formidable si jāavais pu lāajouter Ć cet article??
Il y a d autres espèces que je préfère voir à poil!
?
merci de nous avoir partagƩ cet anecdote cocasse!
Vos souvenirs me ravissent.
Bonne journƩe.
Je suis triste de savoir que la maladie vous empĆŖche de faire des visites de jardins.
Que de surprises la nature est remplie,moi je pense que je serais morte sur place!
Brrrr voilĆ de quoi donner des frissons!
Elle a dĆ» ĆŖtre aussi surprise!
En photo seulement pour moi ??
Jāai eu la chance de faire un merveilleux voyage au Costa Rica avec vous comme guide. Jāen ai que de beaux souvenirs. Merci
Merci de partager cet expĆ©rience, je pars pour le Costa Rica en dĆ©cembre, je vais faire attention ?jāadore vous lire jāapprends tellement de chose
Merci pour cet anecdote
Quel beau souvenir! Merci de nous le partager, il dƩmontre bien votre don de soi!
Merci pour cette trĆØs jolie anecdote š
Ouf… Trop de poils pour moi…
Merci pour cette anecdote si amusante, mais effrayante!
Bien heureuse d’avoir peu de chance de me retrouver avec une « planteĀ Ā» aux racines si poilues parmi les spĆ©cimens que je garde dans ma mini jungle de Sherbrooke! ?
Ho moi aussi j ais eu une rencontre mais avec une mygale et de trĆØs prĆØs la chose que je me suis rappelĆ© en la regardant de trĆØs trĆØs prĆØs c est qu elles peuvent sauter de plusieurs m’ĆŖtre et oui au Costa ricca merci de partager vos expĆ©riences avec nous merci et bonne chance Ć vous xxxx
Moi qui a très peur des araignées.
Merci pour cet anecdote.
Nous sommes chanceux de vous avoir jardiner paresseux.
à bientÓt