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Ce printemps, @NatureConservancyCanada vous propose des façons d’aider la nature 

Donnez un «coup de pouce vert» aux espèces indigènes dans votre voisinage 

À l’approche de la belle saison, nombre de personnes préparent l’aménagement de leurs arrière-cours, plates-bandes, jardins et balcons. Dans la foulée de populaires campagnes de sensibilisation telles que «En mai, laissez pousser» des deux printemps derniers, incitant le public à offrir des vacances à leur tondeuse, Conservation de la nature Canada (CNC) encourage la population à trouver de nouveaux moyens de donner plus de place à la nature dans leur milieu de vie. 

Selon l’organisme écologique, planter des végétaux indigènes est un petit geste de conservation facile à faire. Un geste qui offre de nombreux avantages pour la faune urbaine et la biodiversité. Avec plus de 80% de la population canadienne habitant les villes, les choix que nous ferons pour l’aménagement de nos terrains ou balcons profiteront à la faune et à la flore de nos quartiers. 

Papillon marque qui se nourrit des fleurs d'un aster indigène
Papillon monarque qui se nourrit des fleurs d’un aster indigène (Symphyotrichum novae-angliae). Photo: huggy1, depositphotos

Claude Drolet, chargé de projets à CNC, explique que les gestes posés chez nous peuvent être très utiles. Ils peuvent:

  • Aider les populations de certaines espèces sauvages;
  • Promouvoir la santé des écosystèmes urbains;
  • Resserrer notre lien avec le monde naturel. 

«Nous pensons souvent que les lieux que nous habitons sont distincts de la nature. Mais en réalité, ils font partie intégrante de l’écosystème. Nos choix de plantes ont une incidence considérable sur la diversité et l’abondance des espèces sauvages environnantes. Les arbres, arbustes et fleurs sauvages indigènes soutiennent une plus grande diversité d’espèces pollinisatrices et d’insectes que les plantes traditionnellement utilisées en horticulture; les choisir est l’occasion d’en apprendre plus sur la biodiversité locale.» 

Un espace de vie dans votre cours

Consacrer une partie de sa pelouse, de son jardin ou de son balcon aux espèces indigènes donne un gros coup de pouce à la biodiversité. Voilà pourquoi CNC encourage les gens à se donner un défi. Celui de transformer une partie de leur espace en refuge pour les espèces indigènes; un espace où pourront s’épanouir les plantes, les insectes et les animaux qui sont nos voisins naturels. 

Chardonneret américain mangeant des graines de fleur sauvage.
Assurez-vous de laisser les fleurs indigènes monter en graine pour nourrir les oiseaux, comme ce chardonneret jaune. Photo: Steve Byland, depositphotos

Voici des conseils et des points à retenir lorsque vous cultivez des espèces indigènes: 

  • Renseignez-vous sur les types de sols et de communautés végétales naturellement présents dans votre région. Et ce, pour savoir quelles plantes indigènes seront les plus faciles à cultiver. 
  • Il y a dans de nombreuses régions du pays des comités sur les espèces indigènes et les plantes envahissantes. Ces comités pourraient vous renseigner sur les végétaux à cultiver et à éviter. Visitez la page «Sachez reconnaître les plantes» du Conseil canadien sur les espèces envahissantes pour obtenir plus d’information. 
  • Les pépinières et jardineries locales peuvent vous renseigner sur la provenance de vos plantes et sur les conditions qui leur sont les plus propices. Vous en tenir aux plantes adaptées aux conditions de votre région est un bon moyen de soutenir la biodiversité et cela assure la vitalité de votre jardin en même temps. 
  • Puisque les plantes indigènes ont évolué en même temps que les abeilles, papillons et autres pollinisateurs sauvages de votre région, elles représentent un habitat plus adéquat que les espèces ornementales non indigènes. 
  • Pour identifier les espèces qui poussent déjà chez vous, consultez des spécialistes, un livre sur la flore locale ou une application comme iNaturalist. Pour des informations sur certaines espèces envahissantes les plus communes, visitez le site Web de CNC

«Passer du temps dans la nature est bénéfique pour la santé physique et mentale. Planter des végétaux indigènes permet d’inviter la nature chez vous et d’offrir un refuge aux espèces qui vous entourent. Cela représente aussi une excellente occasion de se connecter à la nature, de faire une activité en famille et de voir les fruits de votre labeur s’épanouir», affirme M. Drolet. 

À propos

Conservation de la nature Canada (CNC) est la force rassembleuse au pays pour la sauvegarde de la nature. Par la conservation permanente de vastes territoires, nous apportons des solutions à la double crise du déclin rapide de la biodiversité et des changements climatiques. Partenaire de confiance, CNC œuvre aux côtés de particuliers, de collectivités, d’entreprises et de gouvernements afin de protéger et veiller sur nos aires naturelles les plus importantes. Depuis 1962, CNC a mobilisé la population canadienne pour aider à conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares, dont près de 50 000 hectares, au Québec. CNC est un organisme de bienfaisance enregistré. Avec la nature, nous créons un monde prospère. Pour en savoir plus: conservationdelanature.ca.

Étiquettes + Plantes indigènes, Coup de pouce aux espèces indigènes, Cultivez des plantes indigènes, Conservation de la nature Canada


commentaire sur "Ce printemps, @NatureConservancyCanada vous propose des façons d’aider la nature "

  1. Cet été j’ai un nid de merle au dessus de ma porte d’entrée. Il y a au moins deux oisillons. Nous avons de la peinture à faire dans ce coin. Nous essayons de les déranger le moins possible en utilisant une autre porte. Pas toujours facile. J’attendrai que les oiseaux quittent le nid avant de l’entreprendre. Que de mieux que cet insecticide naturel. J’en ai un autre dans ma haie de cèdres.

  2. Denise B. Québec, Qc

    Ce printemps, ma voisine et moi avons remarqué qu’il y a beaucoup de gros bourdons, très gros. En est-il de même dans votre secteur? Pourtant, la végétation s’est réveillée tard avec la chaleur de la semaine dernière. Sont-ils des pollinisateurs? Ils semblaient se chercher un endroit pour entrer soit à l’intérieur, soit dans les aménagements extérieurs. Quelle espèce pourraient-ils être? Merci pour les informations.

  3. Oui, laissons de + en + de place à la vraie nature! Super!

  4. Si vos habitez une propriété mitoyenne à una autre, obtenez l’accord du voisin avant de planter des plantes indigènes, et surtout les grimpantes. des rongeurs peuvent monter sur les toits l’automne et envahir tous les bloc collés ensuite.

  5. Ces conseils sont évidemment valables en France. Malheureusement, même les pouvoirs publics, malgré leur beaux discours, “la main sur le cœur”, sur la protection de la nature et le biodiversité ne montrent pas toujours l’exemple.
    Des autorisations coupables sont parfois données pour des projets commerciaux ou industriels qui détruisent à jamais des territoires naturels. Il y a quelque temps, dans la région parisienne on a entériné un projet de construction immobilière su un terrain occupé depuis des générations par des jardins solidaires au grand désespoir de usagers..

  6. Moi aussi j’ai croisé un mega bourdon.

  7. Elle est belle notre flore indigène!