Categories

Recherche

Un mini-potager en bac

Oui, on peut cultiver avec succès un beau choix de légumes et de fines herbes dans un bac placé sur le balcon ou la terrasse.

Par Larry Hodgson

Voici un petit projet conçu pour un novice en jardinage qui aimerait commencer à cultiver ses propres légumes, mais qui n’a pas d’espace au sol. Avec la culture en pot, vous pourriez produire des légumes n’importe où, même sur une terrasse ou un petit balcon, à la limite sur un rebord de fenêtre. Des légumes frais, colorés, croquants, pleins de vitamines et de minéraux, comme on peut seulement en avoir dans son propre jardin. Et c’est vous qui aurez la fierté de pouvoir dire: «C’est moi qui les ai cultivés!» 

L’ABC d’un potager en bac


L’emplacement

Il faut tout de même du soleil pour un potager réussi. Idéalement plus de 6 heures de soleil par jour. Les légumes sont tous friands de rayons lumineux. Sinon, limitez-vous surtout aux légumes feuilles, plus tolérants à l’ombre, et pensez à les cueillir assez tôt, sous la forme de bébé feuilles. Idéalement, toutefois, vous trouverez un emplacement où le soleil ne manque pas.

Trop de vent? Parfois, sur un balcon, il peut y en avoir beaucoup, mais, à moins que la situation ne soit réellement extrême, les plantes s’y adapteront presque toujours. Il peut toutefois être nécessaire de fixer certaines plantes plus grandes sur des tuteurs pour les aider à y résister. 

Il faut aussi un accès à l’eau, même s’il s’agit tout simplement de pouvoir apporter de l’eau de l’évier de la cuisine dans un arrosoir. On ne peut pas cultiver des légumes en contenant sans pouvoir les arroser!

Le pot

Pots de taille différente, de petite à grande.
Ce qui compte surtout dans la culture des légumes en pot est la taille du pot: plus il est gros, plus la culture est facile! Photo: terracottaworld.co.uk

La forme, la couleur, la texture, etc. du pot n’ont que peu d’importance… du moins, pour les légumes! Un pot en terre cuite, en plastique, en fibre, etc.: pas de problème. 

Par contre, les dimensions ont beaucoup d’importance. C’est pourquoi j’aime utiliser le terme «bac» pour un mini-potager. Il me semble que cela implique un contenant de bonne dimension. 

Car il est toujours plus facile de cultiver dans un gros pot que dans un petit. Les petits pots sèchent beaucoup plus rapidement que les gros, mettant les légumes dans un état de stress hydrique qui nuit à leur développement. Avec un petit pot, il peut être nécessaire d’arroser deux fois par jour… et il est alors presque certain qu’il arrivera un moment où vous ne pourrez pas être là pour le faire, avec des conséquences désastreuses. Avec un gros pot, un arrosage par semaine suffit en général. Quelle différence! 

Larry Hodgson debout près de 2 de ses mini-potagers.
Voici mes propres mini-potagers. Notez la profondeur des bacs. Photo: jardinierparesseux.com

Préférez un pot profond. Un pot de 30 cm de hauteur est à peine suffisant. Les légumes racines, notamment, trouveront cela limitant. Il faudrait alors vous limiter aux bébés carottes et aux bébés betteraves. Un pot de 45 cm de haut est nettement supérieur. Pas assez pour les carottes extra longues, peut-être, mais pour celles de longueur moyenne, oui. 60 cm est encore mieux!

La largeur du pot a moins d’importance en ce qui concerne la culture, mais, évidemment, un pot large vous donne plus d’espace pour planter plus de légumes! J’aime bien un gros «bac de culture» rectangulaire. Soit un bac vendu à cet effet, soit un bac de rangement en plastique, tout simplement. Cela vous donne une certaine surface cultivable.

Les bacs auto-irrigants commerciaux comprenant un réservoir d’eau incorporé ne sont pas toujours recommandés. Plusieurs offrent un gros réservoir, mais qui enlève de l’espace pour les racines des végétaux. Rappelez-vous qu’il faut un terreau d’une certaine profondeur pour que plusieurs légumes produisent un bon système racinaire. Et aussi que le terreau dans un pot non auto-irrigant peut contenir une énorme quantité d’eau, car il est bourré d’espaces où l’eau peut s’infiltrer et s’accumuler. Donc, le terreau sert de réservoir d’eau. Ainsi, un réservoir d’eau supplémentaire n’est pas si utile.

Bacs de rangement au fond percé qui serviront de contenant pour un mini-potager.
Il faut percer des trous de drainage dans un bac qui n’en a pas déjà, comme dans ces boîtes de rangement converties en jardinières. Photo: backporchgarden.blogspot.com

Le fond du bac doit être percé pour permettre un bon drainage. Sinon, le bac se remplira d’eau lors d’une forte pluie et vos légumes se noieront. Si votre pot a déjà des trous de drainage, tant mieux. Sinon, prenez une perceuse et une mèche de 6,4 mm (¼ po) et percez quelques trous dans le fond, peut-être un trou à tous les 15 à 20 cm.

Vous voilà prêt à commencer!

Matériaux

Quelques semaines avant de commencer, assemblez vos matériaux inertes, incluant les semences. Par contre, n’achetez les plants à repiquer (tomates, poivrons, concombres, courgettes, etc.) qu’au moment de la plantation. 

Voici ce qu’il vous faut :

  • Jeunes plants de légumes et de fines herbes
  • Semences de légumes et de fines herbes
  • Terreau léger et aéré
  • Compost
  • Engrais tout usage à libération lente
  • Filtre (papier journal, essuie-tout, etc.)
  • Transplantoir propre (truelle de jardin)
  • Arrosoir
  • Tuteur ou cage (pour tomates et légumes grimpants).

La plantation

Vent qui fait gel des poivrons.
Attendez qu’un peu de chaleur estivale arrive avant de lancer votre mini-potager.. Ill.: imgbin.com, pngall.com & netclipart.com, montage: jardinierparesseux.com

Le novice a souvent très hâte de commencer son premier mini-potager. Mais le plus expérimenté sait attendre, car beaucoup de légumes sont sensibles au froid. Donc, mieux vaut attendre non seulement qu’il n’y ait plus de risque de gel, mais aussi que les nuits se soient réchauffées (plus de 12?), habituellement quelques semaines plus tard. 

Donc, pour les lecteurs québécois et canadiens de cette chronique, prévoyez de commencer à la fin de mai ou en juin. D’ailleurs, en Europe aussi c’est souvent vers la fin de mai qu’on débute. 

Dans les années à venir, vous pourriez juger cela intéressant de semer certains légumes et fines herbes plus résistants au froid plus tôt, mais gardons cela simple pour cette première expérience.

Étape par étape

Donc, le moment est propice, les matériaux sont là, comment faire?

Commencez par placer votre bac dans l’emplacement désiré… il sera lourd et difficile à déplacer une fois planté et arrosé. 

Placez un filtre quelconque au fond du bac, couvrant les trous de drainage. Il peut s’agir d’une feuille de papier journal, d’un essuie-tout, d’une moustiquaire, d’un filtre à café, etc. Le filtre laissera toute eau en surplus se drainer par les trous de drainage tout en empêchant le terreau de sortir. 

Il ne faut pas ajouter au fond du bac du gravier, des tessons, des morceaux de styromousse ou toute autre «couche de drainage» ou produit pour soi-disant alléger le terreau. Pour savoir pourquoi cette vieille croyance est sans fondement, lisez Mythe horticole: la célèbre couche de drainage

Terreau d'empotage Coco Terro sur une table.
Prenez un terreau léger et aéré pour remplir le bac comme le terreau d’empotage Coco Terro. Photo: Coco Terro

Remplissez maintenant le bac de terreau. Il faut un terreau léger et aéré, comme le terreau à base de fibre de coco Coco Terro. Il s’agit d’un terreau bio vendu en bloc, mais qui gonfle quand on ajoute de l’eau. Pour en apprendre plus sur ce terreau innovateur, lisez le billet Le nouveau terreau d’empotage léger : Coco Terro.

N’utilisez jamais de la terre prélevée directement du jardin pour la culture en pot. Elle est trop lourde, trop dense et peut transmettre aux plantes plusieurs bestioles et maladies indésirables.

Vous pouvez rajouter au terreau choisi du compost (jusqu’à 1 quart de sa composition) et aussi un engrais à dégagement lent, selon les recommandations du fabricant, les mélangeant bien. C’est vrai que les terreaux comme Coco Terro contiennent déjà un engrais bio et ont donc une bonne base de minéraux, mais cet ajout agira comme un supplément pour les légumes qui sont plus gourmands que la plupart des autres végétaux.

Astuce : Ne remplissez pas le bac jusqu’au bord, mais laissez un espace d’environ 5 cm libre de terreau au sommet du contenant. Vous aurez besoin de cet espace comme cuvette où vous pourrez verser de l’eau lors de l’arrosage. Sinon, vous hésiterez à donner assez d’eau de peur que le pot déborde… et la dernière chose que vous voudriez est ne pas donner assez d’eau aux légumes en croissance!

Courgette prête à planter dans des mains gantées.
Courgette prête à planter dans le mini-potager. Photo: olesia, depositphotos

Et voilà qu’on arrive à la plantation! Notez qu’on peut planter les légumes plus serrés en bac qu’on le fait en pleine terre, car le terreau est plus meuble et riche. Parmi les légumes que vous achèterez sous forme de plante (ou que vous avez semés à l’intérieur au préalable, un sujet que je n’ai pas abordé ici), pensez laisser 20 cm entre les concombres, les poivrons et les aubergines et 30 cm entre les tomates et les courgettes. 

Illustration de la plantation d'un petit légume.
Placez la motte dans le trou et comblez de terreau. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Potager du jardinier paresseux

Creusez pour chaque plante un trou assez profond pour recevoir sa motte de racines. Ensuite, enlevez le pot et plantez la motte à la même profondeur qu’elle était dans le petit pot d’origine. La tomate est un cas d’exception. Plantez-la plus profondément, enterrant la partie inférieure de sa tige jusqu’à une paire de feuilles saines, car cette plante a la capacité de produire des racines sur la tige enterrée. 

Une fois que le plant est en place, comblez tout autour de la motte avec du terreau et tassez légèrement.

Main qui sème une graine de courge.
Pour beaucoup de légumes (laitues, radis, carottes, épinards, etc.), semez directement dans le terreau du bac. Photo: whitestar1955, depositphotos

Changeons de technique pour la plupart des autres légumes. Vous allez plutôt les semer directement dans le bac. Oui, à partir de semences achetées! Il est incroyable de penser que ces petites graines d’apparence si banale donneront de beaux légumes à croquer en seulement quelques semaines, mais c’est bien le cas! Ce qui est fantastique est que l’information nécessaire pour faire le semis (profondeur d’ensemencement, espacement, etc.) paraît sur le sachet de semences! Donc, il suffit de suivre ces conseils! 

En général, il faut semer à 2 ou 3 fois la hauteur de la graine.

Notez aussi qu’on vous recommandera de semer assez densément, puis d’éclaircir plus tard pour offrir aux semis un plus grand espacement. On plante densément pour compenser toute graine qui ne germe pas, car le taux de germination des graines est rarement de plus de 75%. 

Maintenant que vous avez repiqué les plants et semé les graines, arrosez bien. Et c’est tout! À dame Nature de faire le reste!

Entretien estival

Doigt qui vérifie l'humidité du terreau dans un pot.
Vérifiez l’état du terreau 2 ou 3 fois par semaine. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les 1500 trucs du jardinier paresseux

Prenez l’habitude de vérifier l’état du sol de votre bac 2 ou 3 fois par semaine (en présumant que vous avez écouté mon conseil et avez choisi un gros contenant, sinon, vérifiez 2 fois par jour!). Enfoncez votre index dans le sol jusqu’à la deuxième jointure. Si le terreau est sec, arrosez abondamment, mais lentement, arrêtant quand des gouttes d’eau commencent à sortir par les trous de drainage. 

Mais si votre doigt indique que le terreau est humide, n’arrosez pas. 


Il est si facile, n’est-ce pas, de laisser votre indexe vous dire quand arroser? 

Notez que je ne peux pas indiquer une véritable fréquence d’arrosage. Il y a tellement de facteurs qui sont impliqués — la température, la pluviosité, le vent, l’intensité lumineuse, la taille des plantes (plus les plantes approchent de la maturité, plus elles utilisent d’eau), etc.

Le climat est quand même le facteur le plus important. Dans ma région pluvieuse aux étés plutôt frais, parfois dame Nature s’occupe de l’arrosage à ma place la plupart du temps! Mais un jardinier en climat chaud et aride aura à surveiller ses ouailles beaucoup plus attentivement!

Les graines des légumes germent rapidement, ou du moins, la plupart le font: 3 à 7 jours, parfois plus. Les carottes et le persil sont deux exceptions; ils peuvent prendre 3 semaines ou plus avant de montrer des signes de vie. 

Main qui éclaircit des semis.
On éclaircit en coupant les semis supplémentaires à leur base. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les semis du jardinier paresseux

Quand les graines germent et grandissent, atteignant le point où les semis commencent à être denses et entremêlés, il est nécessaire d’éclaircir. Il faut être impitoyable, car pour bien produire, chaque petit légume a besoin d’espace. Mais la bonne nouvelle est que la plupart des semis de légumes sont comestibles. (Parmi les rares exceptions, il y a les tomates, les pommes de terre et la rhubarbe.) Donc, voyez cela non pas comme un éclaircissage, mais comme une première mini récolte! 

Certains légumes (radis, laitue, roquette, etc.) poussent rapidement. Il faut les récolter jeunes, avant qu’ils ne «montent en graines» (commencent à fleurir), sinon ils deviennent amers. Mais cela laisse un trou dans le jardin. Donc, semez-en d’autres dans l’espace laissé libre. Il peut y avoir 2, 3 ou même 4 récoltes de certains légumes va-vite selon le climat local. 

Il peut aussi être nécessaire de rajouter de l’engrais au milieu de l’été.

Et il faut toujours être prêt à arroser, bien sûr, tout au long de la saison. 

Astuce : En ce qui concerne la récolte, chaque légume est différent. Si vous voulez savoir si un légume est prêt à être récolté ou non, cependant, pensez à ce dont ce même légume a l’air dans le supermarché. Quand il est à ce stade dans votre jardin, il est temps de le récolter!

Évidemment, il y a plusieurs autres petits détails à appliquer au jardinage en bac, comme comment fixer les tomates à un tuteur ou leur installer une cage, comment faire grimper les concombres, les pois et les haricots à rames sur un filet ou un treillis, comment assurer une pollinisation des légumes-fruits, comme surveiller les prédateurs et maladies, etc., mais je pense que vous serez capable de vous débrouiller, car vous trouverez les informations sur tous ces sujets et bien d’autres en entrant des mots clés dans la case Rechercher de ce blogue.

Potager sur un balcon.
Avec le temps, multipliez vos bacs et bientôt vous aurez un grand potager très productif sur le balcon! Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Potager du jardinier paresseux

Ayez un super bon succès avec votre mini-potager cet été!

Cet article a été réalisé grâce à une collaboration avec Coco Terro.

Facebook Live avec le jardinier paresseux

Il y aura un Facebook Live spécial avec le jardinier paresseux (Larry Hodgson) sur les terreaux Coco Terro à base de fibre de coco le dimanche 15 mai à 12 h heure du Québec. Vous pouvez poser vos questions à l’avance à jlaurier@multi-formes.com. Le jour du Facebook Live, allez à la page Facebook de Coco Terro à www.facebook.com/cocoterro1976.

Ne manquez pas cette belle occasion!

Photo supérieure: Chicco Dodi FC, depositphotos


En savoir plus sur Jardinier paresseux

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Étiquettes + Potager en bac, Potager en pot, Mini-potager en bac, Mini-potager en pot


  1. Merci
    Cet article regroupe toutes les informations dont j’ai besoin !
    Vraiment facile d’accès !

  2. De beaux bacs en plastic fait à base de pétrole ouffff la planète on l aime hum……

  3. J’hésite à me lancer en raison des nombreux écureuils, qui dévorent tout. Que faire pour protéger les légumes sur un balcon? Autrefois nous avions un vrai potager et l’avions entouré de barrières en “cage à poule”. Mais sur un balcon?

  4. Merci pour ces merveilleux conseils. J’hésite entre les bacs en plastique ou les fameux sacs de culture. Que me conseillez-vous ?

  5. Bonjour, premièrement merci pour tous vos conseils, que je trouve très utiles! J’ai un potager en bacs et j’utilisais le couvert comme soucoupe sous mes bacs pour retenir un peu d’eau, mais à l’automne c’est difficile de les retirer pour couvrir les bacs pour l’hiver, donc je les ai couvert avec une bâche et des 2 x 4. Est-ce que c’est nécessaire de mettre les couverts sous les bacs? Et 2ième question; à quel moment on peut retirer les couverts des bacs au printemps?

  6. Michelle: un aspect que vous pouvez prendre en considération, c’est le rangement pendant l’hiver. Je pense ici au fait que les sacs peuvent être rangés plus facilement. Cela dit, dans un cas comme dans l’autre, ça ne change pas grand chose car, voyez-vous, (et c’est entièrement la faute de LH) j’appartiens aux paresseux et je ne vide pas mes contenants quels qu’ils soient. Un autre point qui me vient à l’esprit: les plantations en sac s’assèchent un peu plus rapidement peut-être.

  7. Même si je suis effectivement impitoyable avec l’éclaircissement, et même si j’en comprends parfaitement le but, cela me fait toujours un peu de peine de sacrifier une graine qui a germé. Snif, snif… 😉

  8. Quel impeccable article !

    Je me permets une suggestion (mon expérience fonctionnelle) pour les tomates quand on vit en zone plus fraîche, surtout pour les variétés dont le plant ‘monte’ haut, mais que l’on veut quand même sortir dehors plus tôt. Je vis en Gaspésie-limite-Bas-Saint-Laurent et ce truc me sauve deux bonnes semaines de délai, surtout considérant que je pars mes semis et que le plant a souvent eu le temps de faire une tige assez longue. – – Voici : je prends une ‘poubelle’ de 80 litres (entre 10 et 18$ prix 2021) et je perce des trous au fond. Ne pas remplir le bac de terreau au complet, à moitié environ, et y planter le plant de tomate comme dit dans l’article, soit en enterrant la tige, mais assez profond pour pouvoir mettre le couvercle la nuit. Le jour, même si la plante est un peu en profondeur, le plein soleil lui permettra de croître et elle restera à l’abri des variations de température et du vent en tout temps. Puis, le temps que le plant s’enracine étant d’environ 2 semaines (à l’oeil) et recommence à croître, les risques de gels, en surface mais possiblement assez forts, seront partis et la température aura suffisamment monté pour que le plant de tomate soit content. – – Pour aider, on peut s’assurer que la pollinisation se fait bien (ne pas perdre de fleurs) en secouant le plant (j’utilise une vieille brosse à dent électrique, tel que conseillé par M. Hodgson dans un autre de ses articles). – – Entre temps, au fur et à mesure que le plant croit, on peut rechausser le coton en l’enterrant graduellement en enlevant les feuilles du bas. Puis, mettre le grillage à tomate + tuteurs si requis (ici, il y a tellement de vent que c’est indispensable et je dois souvent même ajouter un sac de plastique sur le tuteur pour encore quelques temps). – – On peut faire varier la méthode qui vaut ce qu’elle vaut – il y en a peut-être des plus simples, mais le bac étant si peu dispendieux que juste ça vaut la peine, de mon point de vue) – mais elle fonctionne bien dans mon cas.

  9. j ai lu qu ils n aiment pas le marc de cafe ou l urine de leurs predateurs chat chien. et j ai mis aussi des epices forts en cremes sur les bords des jardinieres. les ecureuils montent jusqu au 3e. Je commence.

  10. Près de Montréal, soleil, pas de vent, 9 degrés, mes bacs de tomates vont quitter le solarium pour du vrai soleil avant qu´il ne soit trop fort, question de les accoutumer avant de retourner derrière le vitrage. C´est leur première sortie. Ma plus grande, indéterminée fait 1 m 75. On est loin de la taille vendue en jardinerie.

  11. Isabelle Courteau

    Comment mettre à l’abris des écureuils les plantations du bac, écureuils qui ont fait de notre petite cours arrière leur repère privilégié?

  12. Pour éviter que les marmottes ne viennent déguster mes salades, je place mes pots sur une petite table.
    L’an dernier, j’ai récolté 204 tomates ( italiennes, jaunes et rouges) 15 aubergines sur 4 plans et de multiples concombres libanais tout ça sur ma terrasse.
    Mon truc. Dans des grands pots en tissus, je place au fond un tiers de compost de crevettes que je ne mélange pas, de la terre exprès pour les légumes que je mélange avec du compost de la ville. Régulièrement je mets à leur pied du fumier de poules que l’on trouve en granules dans les centres jardin.
    Mes récoltes sont extraordinaires, si bien que j’ai convaincu quelques voisins de commencer la même chose après qu’ils aient goûté à mes légumes Voilà!

  13. Même problème avec les écureuils, maintenant je ne plante que des fleurs et fines herbes, et poivrons.

  14. Pour les écureuils, il suffit d’entrer écureuil dans le rectangle Recherche, et vous trouverez d’autres conseils judicieux du Jardinier Paresseux ?

    Il y a quelques années j’ai fait un petit potager en bac devant chez moi, avec de gros bacs de rangement que je n’ai ni acheté à cet effet, ni percé au fond. Ces bacs me servaient à y mettre mes matières compostables en attendant d’avoir un jardin. Comme je commençais à en avoir beaucoup, et toujours pas de jardin, j’ai décidé de les planter.

    Ça ne m’a pas coûté cher de terreau. Contre tous conseils, les proportions étaient plutôt plus qu’inversées : 80% de composte même pas assez mûr pour 20% de terreau. Je me suis dit on verra bien … J’avais acheté deux petits pieds de tomates, italiennes et cerises, une barquette de capucines, ai semé des graines r?cupérées de poivrons de marché, et une graine de tournesol volée à mes oiseaux.

    Les bacs orientés nord-est ne recevaient pas les vents dominants sud-ouest de l’été, et l’avancée du toit les protégeait de la pluie. Ils recevaient le soleil de toute la matinée. Je n’arrosais pas trop à cause de l’impossibilité du drainage, mais me suis aperçue qu’il fallait que j’arrose un peu plus. Je craignais aussi un manque de lumière, mais mes bacs recevaient encore un peu de soleil de fin de journée.

    Jamais je n’ai eu autant de tomates, même au jardin, c’est la seule fois où j’ai eu des poivrons, même lorsque j’ai acheté des graines à un semencier, mon tournesol dominait fièrement ma petite plantation (et les passants?), et les affreuses boîtes de plastique étaient dissimulées par des cascades de capucines géantes.

    Ce qui illustre aussi, je crois la pensée du jour du 25 avril : compost.

  15. Pierre Normandeau

    Question:La charrue a abattu les 3/4 de mon Épinette Bleu. Est-ce que je peux le transplanter comme les fleurs si je le fait tout de suite ?
    Merci
    Pierre Normandeau

  16. Bonjour!
    La théorie de mélanger (ou de mettre en fond du pot) de la terre de jardin au terreau afin de pré-habituer les plantules (à l’occasion du 1er rempotage ou du second) vous semble d’après vos propos plus risquée que pertinente?

  17. Bonjour! Petit correctif, une mèche de 1/4 de pouce c’est 6.4mm, pas 0.64mm.

  18. L’année dernière, j’ai acheté (d’occasion) de grosses jardinières en ciment (plus durable que le plastique). En les déplaçant, j’ai compris pourquoi les bacs en plastique ou en composite sont généralement utilisés. Vide, ça ne pèse rien. Ca se nettoie et ça se range facilement. Il faut parfois faire des concessions pour le côté pratique…

  19. Bonjour

  20. Entendu à la radio l’émission Moteur de recherche….les écureuils détestent l’odeur des Géranium, menthe, romarin

  21. Merci beaucoup pour l’article, je suis en pleine préparation de mon potager de balcon, il tombe à point! À quel endroit peut-on trouver des bacs surélevés comme vous avez sur la photo dans votre potager? J’en ai vu nulle part de ce genre là. Aussi, doit-on s’inquiéter d’une certaine toxicité du plastique? ou c’est le même type de plastique que les pots vendus en pépinière? Merci encore!!

    • Le modèle en question est fabriqué par Garant. Je les ai commandé sur Internet: amazon, peut-être. Le type de plastique utilisé pour les bacs de plantes et bacs de rangement est considéré sécuritaire.

  22. Merci pour cet excellent article!
    Ma question: de la terre à jardin achetée en grande surface peut-elle faire l’affaire dans un gros pot?

Inscrivez-vous au blogue

Saisissez votre courriel pour vous abonner à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles.