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À chaque mois sa plante, janvier 2022: la fougère nid d’oiseau

Photo: sc-images, depositphotos

Par Larry Hodgson

Cela fait longtemps que les fougères nid d’oiseau (Asplenium nidus et plusieurs espèces similaires, comme A. antiquum et A. australasicum) me fascinent. Leur nom vient du fait que leurs frondes simples en forme de langue (très différentes des frondes très découpées de la majorité des fougères) forment une rosette en forme de corbeille, semblable à un nid d’oiseau.

De jeunes frondes se déploient à partir du «nid» au centre de la rosette.
De jeunes frondes se déploient à partir du «nid» au centre de la rosette. Photo: nathiyai, depositphotos

De plus, pour pousser l’analogie avec les oiseaux encore plus loin, leurs jeunes frondes, encore vert pâle, sont enroulées comme des balles et on peut dire qu’elles ressemblent à des œufs au centre du nid… mais cela n’est pas toujours si évident!

Description 

Frondes de fougère nid d'oiseau qui se déroule.
Les frondes sont enroulées en crosse au début, puis se déploient. Photo: norrabhudit@hotmail.com, depositphotos

La fougère nid d’oiseau a donc un port assez singulier qu’on peut difficilement confondre avec tout autre. Sa silhouette en forme de nid et ses frondes simples qui se déroulent en poussant sont assez originales!

Les frondes sont vert moyen et luisantes avec une nervure centrale proéminente qui est noire dans la moitié inférieure. La longueur des frondes dépend en partie de l’humidité ambiante, mais aussi de l’âge du plant. Elle est courte (30 cm et moins) chez les sujets jeunes ou manquant d’humidité, mais peut atteindre 1 m ou plus chez les spécimens adultes sous une forte humidité. 

Les spécimens plus âgés formeront une sorte de tronc en mûrissant. Photo: Carter, garden.org

Aussi, en vieillissant, la plante forme un genre de tronc brun foncé (en fait, un rhizome dressé), bien que cela puisse prendre des années avant d’être évident.

Fougère nid d’oiseau avec des lignes de spores brunes sous les frondes.
Les spores sont portées sur la face extérieure de la fronde, mais uniquement sur les spécimens matures. Photo: Tu7uh, Wikimedia Commons

De même, les sporanges (organes porteurs de spores), qui apparaissent sous la forme d’étroites lignes brunes parallèles partant de la nervure médiane sous la fronde, ne sont généralement produits que sur les plantes matures.

Évidemment, il n’y a pas de fleur, puisque les fougères sont des «plantes primitives» et ne fleurissent jamais.

Adaptée pour faire face à un style de vie aérien difficile

Aussi mignon que le port d’une fougère nid d’oiseau puisse sembler aux humains, ce type de fougère n’a pas évolué de cette façon pour plaire à nos yeux, mais plutôt dans un but très pratique. 

Fougère nid d’oiseau poussant sur un tronc de palmier.
Les fougères nid d’oiseau sont épiphytes et poussent sur les troncs et les branches des arbres. Photo: photonewman, depositphotos

En effet, les fougères nid d’oiseau sont normalement épiphytes (des plantes qui poussent sur des branches et des troncs d’arbres), bien qu’elles se fixent également aux parois rocheuses ou encore, tombent parfois sur le sol pour continuer à croître en tant que plantes terrestres.

Or, le mode de vie des épiphytes est assez rude. Notamment, l’écorce nue sur laquelle les racines s’accrochent offre peu d’humidité et de minéraux… et c’est là où le port particulier des fougères nid d’oiseau les aide à compenser. Leur «nid» attrape et retient des feuilles et des fleurs mortes, des fientes d’oiseaux et d’autres détritus qui peuvent ensuite se décomposer lentement, nourrissant la fougère. Aussi, les détritus deviennent spongieux en se dégradant, retenant l’eau de pluie et aidant ainsi la fougère à faire face aux périodes de sécheresse.

Les botanistes anglophones appellent les plantes avec ce type de croissance «trash-basket plants» (plantes panier à déchets), un nom plutôt malheureux, ne pensez-vous pas? Parfois, on voit aussi le terme détritophile. Je préfère «plantes nid d’oiseau», une description beaucoup plus sympa.

Curieusement, les oiseaux construisent parfois des nids dans des fougères nid d’oiseau! L’aigle serpentaire de Madagascar (Eutriochis astur), par exemple, renonce souvent à construire son propre nid et s’installe simplement dans le nid tout fait d’une grande fougère nid d’oiseau!

Mettre un nom botanique sur une fougère nid d’oiseau

Il existe plus de 30 espèces de fougères de type nid d’oiseau dans le genre Asplenium, toutes avec environ le même port. Elles sont originaires des régions tropicales et subtropicales d’Asie, d’Afrique et d’Océanie. Elles se ressemblent tellement qu’il est très difficile de les classifier et même les taxonomistes confondent les différentes espèces. Dans les publications scientifiques, on voit souvent appliqué le terme «Asplenium nidus senu lato» (Asplenium nidus au sens large), A. nidus étant la fougère nid d’oiseau la plus commune, quand personne ne sait exactement de quelle espèce il s’agit. 

Si vous voulez essayer de démêler les trois espèces les plus couramment cultivées, voici quelques informations: 

Asplenium nidus
Asplenium nidus a des frondes assez larges à l’extrémité arrondie. Photo: photonewman, depositphotos

La fougère nid d’oiseau commune (A. nidus) est traditionnellement l’espèce la plus connue comme plante d’intérieur. On la cultive ainsi depuis environ 150 ans! Elle a des frondes assez larges, plutôt épaisses, et souvent légèrement ondulées en marge. Elle atteint une très grande taille, avec des frondes de jusqu’à 1,5 m de long, quand on la cultive à l’extérieur sous les tropiques ou dans une serre tropicale humide. Par contre, ne vous attendez qu’à une plante d’environ 30 à 45 cm de hauteur et de diamètre dans des conditions domestiques moyennes.

A. australasicum, la fougère nid d’oiseau australienne, est similaire, mais un peu plus petite. Elle se distingue surtout de sa cousine A. nidus par le fait qu’elle a une nervure médiane proéminente sous la fronde et pas seulement sur le dessus.

Fougère nid d’oiseau japonais
Asplenium antiquum a des frondes pointues et une nervure surtout verte, seulement brune à la base. Photo: thursd.com

A. antiquum ou fougère nid d’oiseau japonaise est une plante beaucoup plus petite que les deux autres et est actuellement très populaire à cause de ses cultivars à frondes ondulées. Si la vôtre a des frondes étroites et minces avec une pointe étroite plutôt qu’arrondie et une nervure médiane essentiellement verte, seulement brune à la base, il s’agit probablement d’A. antiquum.

Cultivars

Quant aux nombreux cultivars, ils présentent tous des frondes joliment mutées d’une manière ou d’une autre. Tous les cultivars suivants sont diversement attribués à A. nidusA. antiquum ou A. astralasicum selon l’expert à qui vous parlez. Je me lave les mains de l’identification spécifique ici, les présentant seulement d’après leur nom de cultivar.

Fougère nid d’oiseau à frondes fourchues ‘Crissie’.
Fougère nid d’oiseau à frondes fourchues ‘Crissie’.

Certains, comme ‘Crissie’, ont des frondes fourchues à la pointe. D’autres, comme ‘Leslie’, ont des frondes cristées, encore plus abondamment coupées à la pointe.

Fougère nid d’oiseau à fronde dentelée ‘Fimbriatum’.
Fougère nid d’oiseau à fronde dentelée ‘Fimbriatum’. Photo: Krzysztof Ziarnek, Kenraiz, Wikimedia Commons

D’autres ont des frondes à marge dentelée comme ‘Fimbriatum’, bien que ceux-ci ne semblent pas très populaires de nos jours.

Fougère nid d’oiseau à frondes ondulées ‘Victoria’.
Fougère nid d’oiseau à frondes ondulées ‘Victoria’. Photo: solabeeflowers.com

De nombreux cultivars ont des frondes à bords ondulés. Ils peuvent avoir des frondes légèrement ondulées, comme ‘Victoria’, ou abondamment ondulées, comme ‘Osaka’ ou ‘Crispy Wave’.

Fougère nid d’oiseau à frondes plissées ‘Cobra’.
Fougère nid d’oiseau à frondes plissées ‘Cobra’. Photo: Sainanstudio, depositphotos

La fougère nid d’oiseau à frondes plissées, comme ‘Cobra’, a des frondes pliées en éventail des deux côtés de la nervure médiane, ce qui les fait ressembler à des lasagnes vertes! D’ailleurs, on l’appelle parfois fougère lasagne. Je trouve les types plissés plus difficiles à bien maintenir que les autres.

Fougère nid d’oiseau à frondes tordues ‘Hurricane’.
Fougère nid d’oiseau à frondes tordues ‘Hurricane’. Photo: gabriellaplants.com

Et puis il y a ‘Hurricane’, une introduction récente dont les frondes ont des bords ondulés qui se tordent un peu en spirale.

La culture d’une fougère nid d’oiseau

Vous verrez souvent des blogueurs horticoles proposer les fougères nid d’oiseau comme plantes de culture facile, mais je ne suis pas d’accord. Du moins, pas lorsqu’elles poussent à l’intérieur. (À l’extérieur, sous les tropiques humides, ce sont des plantes de jardin faciles et robustes!) D’après mon expérience, elles «tiennent» très bien au début et peuvent avoir l’air bien pendant plusieurs mois, mais elles commencent ensuite à décliner. Par la suite, elles restent peut-être encore en vie quelques années, mais elles finissent vite par décevoir. 

Bien sûr, c’est ce qui arrive si vous leur donnez seulement des soins standards. Si vous voulez une superbe fougère nid d’oiseau, vous devez lui donner des soins de première qualité.

Lumière: À l’état sauvage, ces fougères poussent à l’ombre partielle ou même profonde, mais les conditions intérieures sont généralement beaucoup plus sombres que les conditions extérieures. Ainsi, elles préféreront une lumière intense à moyenne à l’intérieur, peut-être près d’une fenêtre orientée à l’est. Elles apprécient quelques heures de soleil par jour, mais protégez-les du plein soleil pendant l’été. Il est peu probable qu’elles prospèrent vraiment dans des conditions de faible luminosité, peu importe ce qui disent les soi-disant experts, à moins que vous ne puissiez fournir une humidité élevée. (Elles effectuent mieux la photosynthèse lorsque l’air est humide et tolèrent alors mieux une faible luminosité.)

Arrosage: Beaucoup de gens présument que toutes les fougères ont besoin d’un terreau constamment humide et arrosent donc trop ces plantes. Mais rappelez-vous que les fougères nid d’oiseau sont des fougères épiphytes, des plantes qui poussent très haut dans les arbres où elles sont exposées aux vents desséchants. Ainsi, leurs racines résistent mieux à la sécheresse que celles des autres fougères. 

Arrosez-les selon la règle d’or de l’arrosage: lorsque le terreau est sec au toucher, arrosez abondamment, mais pas avant. Cela peut être aussi fréquemment qu’une fois par semaine, mais souvent moins, surtout pendant l’hiver. Mais la fréquence d’arrosage d’une plante varie toujours selon les conditions. Ce qui est important pour cette fougère est que les racines s’assèchent un peu avant que vous l’arrosiez. Si vous la conservez toujours humide, la pourriture s’installera.

Et n’arrosez que le terreau. Les fougères nid d’oiseau ne sont pas des broméliacées à réservoir et vous ne devriez donc pas verser d’eau dans le «nid». Cela peut même causer des taches et autres dommages.

Si votre eau est très dure, vous pouvez envisager d’arroser au moins occasionnellement avec de l’eau de pluie, de l’eau distillée ou de l’eau d’humidificateur… ou de lessiver leur terreau occasionnellement.

Fougères, y compris une fougère nid d’oiseau, poussant comme épiphytes dans un environnement tropical.
Plus votre espace de culture ressemblera à une jungle, plus la fougère de votre nid d’oiseau sera heureuse! Photo: sweemingyoung,  depositphotos

Humidité atmosphérique: Le manque d’humidité atmosphérique est le principal problème dans la culture des fougères nid d’oiseau. Elles ont du mal à s’adapter à l’air sec trouvé dans nos demeures, surtout en hiver. Idéalement, elles profiteraient d’une humidité atmosphérique de 70 % ou plus. En d’autres termes, des conditions de serre. À 50 % d’humidité, elles peuvent survivre, mais attendez-vous à des frondes endommagées (les pointes brunes et une marge irrégulière sont des signes de dommages causés par l’air sec).

Un humidificateur sera probablement nécessaire pour les garder en pleine forme. Soit ça, soit il faudrait les cultiver dans une salle de bain, une salle de lavage ou une autre pièce où l’air est humide au point d’être presque étouffant.

J’avais l’habitude de placer une de mes premières fougères nid d’oiseau dans un terrarium scellé (un vieil aquarium avec un dessus en verre) pendant l’hiver et elle a adoré l’expérience. Quand elle est devenue trop grande, j’ai commencé à la placer dans un sac en plastique transparent pour l’hiver. (Lisez Ensachez les plantes d’intérieur fragiles pour l’hiver pour savoir comment faire.) Cela a certainement fait son affaire! En fait, elle a commencé à produire des spores (chose rarissime dans une demeure). Les spores, légères comme l’air, partaient au vent dans ma maison, à tel point que de petites fougères nid d’oiseau germaient dans mes plateaux de semences de légumes!

Engrais: Cette plante reçoit peu de minéraux à l’état sauvage, car elle pousse sur un tronc d’arbre loin du sol et est alors habituée à une vie spartiate. Comme résultat, elle n’a pas besoin de beaucoup de minéraux en culture, non plus. Le terreau que vous utilisez contient probablement tous les minéraux qu’elle pourrait utiliser. Si vous la fertilisez, n’utilisez qu’une dose très diluée et seulement pendant la saison de croissance, soit du printemps à l’été. Évitez surtout les engrais extrariches en azote.

Les frondes des spécimens surfertilisée prennent des formes irrégulières et des colorations jaunes ou brunes.

Température: Ces fougères viennent des tropiques et n’aiment pas les températures fraîches. Elles peuvent tolérer jusqu’à 10 °C pendant de courtes périodes, mais des températures comprises entre 16 et 27 °C sont beaucoup plus appropriées.

Nettoyage: Coupez les frondes plus âgées à mesure qu’elles jaunissent ou brunissent. Supprimez toute autre fronde endommagée au besoin.

Rempotage: Cette plante remplit son pot de très fines racines fibreuses brunes. Adhérantes, elles fixent la fougère à l’écorce de son hôte dans la nature et peuvent aussi s’accrocher aux parois du pot lors du dépotage. Il peut être nécessaire de passer un couteau autour de l’intérieur du pot pour détacher la motte de racines.

Dans un sens, la plante n’aura besoin d’être rempotée que lorsqu’elle devient trop lourde et qu’elle ne se tient plus debout toute seule, car elle peut pousser pendant des décennies dans le plus petit des pots. Cependant, elle est sensible à l’accumulation de sels minéraux dans le terreau avec le temps. Ainsi, il est judicieux de la rempoter pour remplacer le terreau contaminé tous les deux ou trois ans.

Motte de racines d’une fougère nid d’oiseau avec ligne indiquant où couper.
Pour cacher un tronc qui commence à se former, vous pouvez supprimer le bas de la motte de racines et planter la fougère plus bas dans son pot. Photo: plantes-intérieures.net

Le «tronc» épais qui commence à se former au fil des ans n’est pas si attrayant. Si vous ne vous tenez pas à le voir se développer, au moment du rempotage, coupez une tranche du fond de la motte de racines de votre fougère égale à la hauteur du tronc à faire disparaître et, quand vous rempotez la plante, abaissez-la dans son nouveau pot. En ajoutant du terreau pour combler l’espace vide du dessus, le tronc se trouvera enterré, ce qui le cachera complètement. Il commencera bientôt à produire des racines dans la terre fraîchement rajoutée.

Tout mélange d’empotage commercial fera l’affaire pour le rempotage, même un mélange pour orchidées.

Soins particuliers: Un été en plein air sous des arbres permettra aux pluies chaudes de nettoyer le feuillage et de lessiver le terreau de l’excès de sels minéraux, ce qui est bénéfique pour cette plante.

Semis de fougère nid d’oiseau sur un tronc d’arbre.
Semis de fougère nid d’oiseau sur un tronc d’arbre. Photo: Chathurangam, plants.ces.ncsu.ed

Multiplication: Peu de jardiniers amateurs multiplient leurs fougères nid d’oiseau; ils en achètent plutôt de nouvelles. Les cultivars d’aujourd’hui sont des bébés éprouvettes, cultivés par millions en laboratoire par culture in vitro à partir de quelques cellules méristématiques seulement, puis vendus en jardinerie quand ils atteignent une taille intéressante pour les offrir à la vente.

Vous pouvez théoriquement multiplier ces fougères par des spores… sauf qu’elles en produisent rarement dans des conditions domestiques moyennes et que les semences ne sont pas non plus très disponibles dans le commerce. Si vous en trouvez, voici quelques détails sur la façon de les semer: Produire vos propres fougères… par spores!

Parfois aussi, vous pouvez acheter un pot qui contient plus d’une fougère, auquel cas vous pouvez simplement séparer les plantes et les planter chacune dans leur propre pot.

Couteau qui divise un nid de fougère d’oiseau.
Peu de gens multiplient leur fougère nid d’oiseau par division, mais cela peut être fait. Photo: Gbarce, freakofnaturezzz.blogspot.com

Théoriquement aussi, vous pouvez diviser une fougère nid d’oiseau comme vous le feriez pour une tarte, en coupant sa couronne en pointes et en rempotant chaque pointe. Cultivez la pointe à l’étouffée (sous un dôme en plastique transparent ou à l’intérieur d’un sac en plastique transparent), car la trancher en sections est tout un choc pour la plante et une forte humidité aidera à la récupération. Il peut falloir attendre 2 ou 3 mois avant de voir des signes de reprise.

Toxicité: La fougère nid d’oiseau est considérée comme sans danger pour les humains et les animaux domestiques. Elle est même cultivée en Asie pour ses frondes comestibles.

Frondes de fougère nid d’oiseau avec des marques brunes dues à l’air sec.
Frondes endommagées par l’air sec. Photo: norrabhudit@hotmail.com, depositphotos

Problèmes: L’air sec, le sol minéralisé et la sécheresse provoquent des frondes déformées et des marques brunes.

La pourriture est un problème dans les sols lourds et humides ou les pots sans drainage.

Les fougères nid d’oiseau peuvent être affectées par les insectes communs sur les autres plantes d’intérieur, tels que les cochenilles farineuses, les cochenilles à carapace et les pucerons, mais cela arrive assez rarement.


La fougère nid d’oiseau: vous ne saurez peut-être jamais exactement de quelle espèce est celle que vous cultivez, mais elle crée certainement un effet attrayant et original dans le salon, la cuisine ou le bureau!

Étiquettes + Asplenium nidus, Asplenium antiquum, Asplenium australasicum, Fougère nid d'oiseau


commentaire sur "À chaque mois sa plante, janvier 2022: la fougère nid d’oiseau"

  1. Denise Leblond dit :

    En ce début d’année, j’apprends votre maladie que j’ignorais….
    Je vous trouve courageux et je vous envoie plein d’énergie pour continuer cette bataille.
    Mille mercis pour tout ce que vous partagez avec nous,
    Bonne chance!

  2. Pierre Duchesne dit :

    Bonjour M Hodgson, bon courage dans cette bataille et merci d’avoir semé et fait germé plein de petits jardiniers amateurs passionnés grâce à vous

  3. Celine Foucault dit :

    Bonjour M Hodgson. Je suis passionnée de jardinerie depuis 2017. En dépression je me suis intéressée aux fleurs, à leur culture et entretien et je suis devenue complètement « groupie ». Ceci s’est révélé être une vraie bouée de secours et depuis un réel jardin botanique forme ma cour arrière maintenant et une magnifique rocaille sèche à l’avant et arrangement de tulipes et bulbes de printemps. Je fais des centaines de semis en hiver et plante chez les voisins maintenant.Je vis en ville. Bref tout ça pour vous dire, qu’en voyageant à travers le Web pour me renseigner , quand vient le temps de faire une action rapide alors, les articles du jardinier paresseux sont ceux que je trouve toujours fiables et pratiques. Merci beaucoup pour votre générosité. J’aurrai tant d’articles à lire et relire. Oui laissez l’étape de répondre aux commentaires de côté. On fera le reste. 🙂

  4. Anonyme dit :

    Bonjour M.Hodgson,
    Merci pour votre partage de votre savoir .Je vous lis depuis longtemps.
    Bonne et heureuse Année
    Santé et beaucoup de bonheur avec ceux que vous aimez.
    Réjeanne

  5. Corinne dit :

    Merci, ça me donne envie d’essayer de nouveau avec les fougères. J’en avais acheté de plusieures sortes il y a quelques années, y compris la nid d’oiseau, et la seule qu’il me reste c’est la patte de lapin, et je ne sais pas vraiment pourquoi, car elle n’est pas en très grande forme. J’ai remarqué qu’elle aimait la fraîcheur et beaucoup de lumière, et son séjour dehors lui a bien profité.
    Merci encore.

  6. Berthe dit :

    Bonjour. Je suis une fidèle lectrice et votre chronique est mon pain quotidien. Car la façon dont vous partagez vos connaissances est une célébration de la vie. Il n’est pas question ici de religion, mais d’énergie. Merci.

  7. Nicole Awerbug dit :

    Merci pour votre passion et votre générosité. Nous sommes très chanceux de vous avoir. Je vous souhaite bon courage avec votre fibrose pulmonaire, ma mère a eu cette même maladie et grâce à un même esprit heureux, appréciatif des petites choses de la vie elle a vécu un an de plus que ses médecins anticipaient. Encore merci.

  8. Anonyme dit :

    J’ai été longtemps abonnée à Fleurs plantes et Jardins.
    Je commençais toujours à lire cette revue par la fin….car j’adorais vous lire vous étiez, inspirant,et très connaissant, comme toujours.
    Un amoureux de jardinage avec une plume parfaite et pleine d’humour.
    Prenez soin de vous,ménagez vous.
    Vous êtes un modèle de partage et de générosité.

  9. Murielle Bernatchez dit :

    M. Hodgson, bonjours. Je suis vraiment peinée d’apprendre votre problème de santé et j’espère que l’année qui débute vous rapportera de nouveau votre santé. Un gros merci pour tout ce que vous nous apprenez à chaque jour et grâce à vous je suis devenues une meilleure jardinière au fil des ans. Je vous lis chaque matin pour bien débuter ma journée. Bonne Année et bonne chance.

  10. J.J. dit :

    La fougère Asplenium scolopendrinum ((scolopendre, ou langue de bœuf ou langue de cerf, herbe hépatique etc) pousse spontanément en France (et probablement dans d’autre pays d’Europe).
    C’est un plante rudérale(qui croît dans les décombres, les ruines, près des habitations, surtout à cause de la richesse en azote des sols) très rustique qui ne craint pas les hivers. On peut la rencontrer jusqu’à 1800m d’altitude et sur des terrains calcaires.
    On la trouve sur des murs, des ruines, sur des rochers en bord de rivière, dans les forêts humides et ombragées, ou n’importe où …pourvu qu’il y ait beaucoup d’ombre et d’humidité.
    Elle a été utilisée jadis comme ornementale rustique, il m’est arrivé d’en planter dans un coin ombragé du jardin.
    Il suffit, près de chez moi, de se rendre dans les entrées de carrières abandonnées où la végétation est devenue exubérante et forme des couverts particulièrement sombres, pour en trouver en grandes quantités. Par contre dans certaines régions elle est protégée.

    Je n’essaie pas, bien que ce soit une jolie plante, d’en acclimater dans mon appartement trop ensoleillé pour ce genre de végétal.

  11. Lise Néron dit :

    Bonne Année et que le Seigneur vous garde encore longtemps parmi nous. Que votre santé s amélioré et merci pour les beaux voyages que vous avez organisés et les beaux jardins visités en votre compagnie. ???. Vous êtes parmi les plus grand que nature!

  12. LOUISE D dit :

    Bonjour cher Larry,
    Je vus connaissais seulement de nom avant qu’une amie m’entraine dans un super voyage au Costa Rica où vous étiez l’accompagnateur. Je dois dire que j’étais un peu inquiète: un monsieur qui écrit et fait de la télé… j’imaginais une personne imbue d’elle-même et suffisante. J’ai rencontrée au contraire une personne généreuse de son temps et de ses conseils. Je suis devenue une fan et ai par la suite fait deux courts voyages (Pennsylvanie et Région de Toronto et du Niagara, puis un autre grand voyage, cette fois en Thaïlande. Tous ces voyages ont été des occasions d’apprentissage dans un climat de détente formidable avec un accompagnateur hors pair toujours de bonne humeur.
    Je vous ai croisé à quelques reprises au Jardin botanique lors des Rendez-vous horticoles et vous veniez me saluer et me faire un brin de jasette en toute simplicité.
    Je vous lis depuis des années avec plaisir, j’apprends toujours et je profite des connaissances acquises pour les partager avec les visiteurs du Jardin botanique de Montréal lorsque je fais des visites guidées (j’y suis guide bénévole). Encore ce matin, j’ai appris beaucoup de choses sur ces fougères sur lesquelles j’attire l’attention des visiteurs sans vraiment les connaître en détail.
    J’ai été très très peinée quand j’ai lu l’article d’hier. Non seulement vous êtes une mine d’information, mais vous êtes une personne généreuse et attachante.
    Je vous encourage à poursuivre les activités que vous aimez, c’est la meilleure façon de faire face à l’adversité et à rester serein.

  13. Colette Lajoie dit :

    Bonjour M. Larry,
    J’ai lu votre article tard hier en soirée.
    Cela m’ a beaucoup peiné de savoir votre état de santé actuel. Tenez bon, on vous envoie plein d’énergie. Merci infiniment pour vos chroniques! C’est un bonheur de vous lire avec humour en plus. Je vous souhaite une bonne année, santé et du bonheur avec vos proches.
    C. Lajoie

  14. ryndam1962 dit :

    bonne et heureuse année surtout la santé au plaisir de voir votre fils prendre la reléve et soignez vous bien

  15. Andrée dit :

    Monsieur Hodgson, je me permets humblement de vous rappeler ceci: la science médicale fait tellement de progrès d’une semaine à l’autre que tous les espoirs sont permis. J’espère sincèrement que vous retrouverez vite votre santé. Vous nous partagez tellement d’informations à partir de vos expériences horticoles que nous ne pouvons pas nous passer de vous, surtout quand nous vous lisons chaque matin depuis une vingtaine d’années. Vous faites partie de notre quotidien, et nous vous lisons en ayant la gratitude au coeur devant votre générosité exceptionnelle. Je chéris votre blogue, vos livres, surtout «Les vivaces»… Merci encore.

  16. Johanne dit :

    Je vous dit qu’on à eu tout un cours aujourd’hui, il y a beaucoup d’ouvrage derrière ça.
    Merci beaucoup M.Hodgson?

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