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À chaque mois sa plante, décembre 2021: le palmier de Madagascar

Par Larry Hodgson

Cette succulente d’intérieur populaire (Pachypodium lamerei) n’est pas un vrai palmier (Arécacées), bien sûr, et d’ailleurs je ne trouve pas qu’elle ressemble même à un palmier, sinon qu’elle a un tronc droit surmonté d’une couronne de feuilles. Mais les palmiers ont des frondes pennées ou en éventail, et jamais des feuilles entières lancéolées comme cette plante. Donc, pour moi, il est évident qu’il ne s’agit pas d’un palmier… mais le nom vulgaire palmier de Madagascar semble solidement ancré dans l’industrie horticole et il serait difficile de le déloger.

Cette plante appartient en fait à la famille des Apocynacées avec d’autres plantes ornementales telles que le laurier rose (Nerium oleander), le frangipanier (Plumeria), la pervenche (Vinca spp.) et l’asclépiade (Asclepias spp.). Et, comme la plupart de ses proches, le palmier de Madagascar est toxique, bien qu’avec des épines féroces comme celles qui recouvrent son tronc, ni les humains ni les animaux de compagnie n’aient tendance à s’en approcher suffisamment pour manger quoi que ce soit. Vous ou votre animal de compagnie seriez plus susceptible de vous blesser en vous piquant accidentellement sur les épines que de vous empoisonner. Pour cette raison plus qu’à cause de sa toxicité, gardez cette plante hors de portée des animaux turbulents et des enfants curieux.

Ce qui est bon du nom commun «palmier de Madagascar», par contre, est que cette plante vient bien de Madagascar, cette immense île au large de la côte africaine. La plupart des 25 espèces de pachypode (Pachypodium) se trouvent sur cette île (les autres sont du sud du continent africain), poussant dans des environnements arides, en particulier dans la célèbre forêt épineuse de l’île, où presque toutes les plantes sont terriblement épineuses. Comme le palmier de Madagascar!

Description

Palmier de Madagascar à l’état sauvage, avec un tronc très haut.
C’est ainsi que pousse le palmier de Madagascar dans la forêt épineuse de sa terre natale. Photo: Axel Strauß, Wikimedia Commons

Certains pachypodes, comme notre sujet, P. lamerei, forment de petits arbres—jusqu’à 6 m de haut en plein air, mais rarement beaucoup plus de 2 m à l’intérieur—, mais d’autres sont des arbustes et d’autres encore, des plantes basses à tiges souterraines ou à fleur de sol.

Spécimen de palmier de Madagascar avec un tronc en forme de bouteille, trois branches et des fleurs blanches.
En plein air, dans de bonnes conditions, le tronc prend la forme d’une bouteille. Cela ne se produit pas toujours à l’intérieur. Photo: Bernard Loison, Wikimedia Commons

Cette plante est considérée comme un pachycaule, un terme qui désigne un arbre ou un arbuste avec un tronc inhabituellement épais, souvent en forme de bouteille et non ramifié ou peu ramifié. Le baobab (Adansonia spp.) est le pachycaule le mieux connu. D’ailleurs, le nom Pachypodium signifie «pied enflé», car cette espèce (et d’autres) prend parfois la forme d’une bouteille, avec un tronc nettement plus large à la base qu’au sommet, avec le temps. 

Le nom d’espèce, lamerei, lui a été donné par le botaniste français Emmanuel Drake. C’est un titre honorifique, dérivé du nom de famille La Mère, mais personne ne semble se souvenir exactement qui le nom est censé honorer! Logiquement, on pourrait appeler notre plante le pachypode de La Mère… mais ce n’est pas un nom que j’ai vu publié ailleurs.

Gros plan du tronc et des épines.
Les épines méchantes de la plante sont portées par groupes de deux ou trois. Photo: Frank Vincentz, Wikimedia Commons

P. lamerei emmagasine de l’eau dans les tissus de son tronc afin de survivre aux longues périodes de sécheresse de sa terre natale, qui durent souvent 7 mois et plus. Ses épines ont évidemment une utilité protectrice, dissuadant les prédateurs, mais servent également de surfaces sur lesquelles le brouillard et la rosée peuvent se condenser, fournissant à la plante encore un peu plus d’eau dans un environnement où chaque petite goutte supplémentaire est une bénédiction.

Grappe de fleurs blanches sur un palmier de Madagascar
Les fleurs attrayantes et parfumées n’apparaissent que sur des spécimens assez matures. Photo: Peter Etchell, depositphotos

Lorsque vous achèterez votre palmier de Madagascar, il sera probablement non ramifié. Ce n’est généralement qu’après de nombreuses années de croissance qu’il commence à porter des branches à son sommet à moins que vous ne provoquiez une ramification par la taille (vous en apprendrez plus à ce sujet dans la rubrique Taille ci-dessous)… et c’est aussi à ce moment-là qu’il commence habituellement à fleurir, produisant des grappes de superbes fleurs blanches délicieusement parfumées avec un centre jaune qui vous rappellera certainement les fleurs de son parent, le frangipanier (Plumeria spp.).

Bien que certaines autorités prétendent que le palmier de Madagascar fleurit rarement à l’intérieur, je ne suis pas d’accord. C’est plutôt qu’il prend tellement de temps à y parvenir: 10, 15 ans, peut-être beaucoup plus. En plein air dans un climat suffisamment chaud, il fleurira à un âge beaucoup plus jeune, mais les conditions y sont idéales. Elles ne le sont jamais à l’intérieur, donc il prend son temps. Ce n’est pas une plante pressée!

Tige verdâtre et épines du palmier de Madagascar.
La tige contient de la chlorophylle et effectue de la photosynthèse. Photo: André Karwath, Wikimedia Commons

Si vous regardez attentivement l’écorce à la base des épines, vous remarquerez qu’elle semble lisse et argentée, mais qu’elle a aussi une teinte verdâtre grâce à la chlorophylle qu’elle contient et qui effectue de la photosynthèse, tout comme les feuilles. Ainsi, la plante peut encore faire de la photosynthèse même lorsque les feuilles sont absentes… et elles le sont souvent.

Dans la nature, le palmier de Madagascar perd ses feuilles chaque année avec l’arrivée de la longue saison sèche (il se confond alors davantage avec un cactus qu’un palmier!), puis produit de nouvelles feuilles avec le retour de la pluie. Dans nos maisons, le comportement de la plante semble varier considérablement selon les conditions. Certains palmiers de Madagascar perdent toutes leurs feuilles, d’autres perdent certaines de façon saisonnière, mais en gardent également quelques-unes, et d’autres encore portent une couronne de feuillage complète toute l’année. Vous trouverez même des plantes matures et ramifiées portant à la fois des branches nues et des branches feuillues en même temps! Des températures plus fraîches et un arrosage réduit en hiver peuvent induire une dormance complète et donc la perte de toutes les feuilles; de la chaleur toute l’année et un arrosage régulier encouragent plutôt la plante à conserver au moins quelques feuilles.

Variétés

P. lamerei est en fait assez variable à l’état sauvage, avec des plantes dans certaines zones formant des troncs simples tandis que d’autres se ramifient à la base, avec des épines de différentes longueurs, avec une silhouette naturellement arborescente ou plutôt arbustive, avec un tronc inférieur en forme de bouteille ou sans renflement, etc. Vous pourrez peut-être trouver des variétés avec des caractéristiques plus originales dans les pépinières spécialisées en plantes succulentes. Par contre, le palmier de Madagascar d’intérieur classique, que l’on trouve dans les jardineries à travers le monde, montre normalement un tronc droit unique, au moins dans sa jeunesse, et des épines d’environ 6,25 cm de long.

Palmier de Madagascar crêté
Palmier de Madagascar crêté (Pachypodium lamerei cristata). Photo: Dave’s Garden

Il existe également une variété crêtée (P. lamerei cristata, aussi appelé P. lamerei ‘Cristata’) où la pointe de croissance est curieusement allongée et la plante pousse alors d’une façon étrange similaire à la crête d’un coq. Attendez-vous à payer cher pour un pachypode crêté: c’est une pièce de collection! Et il faut prêter une attention particulière à l’arrosage pour éviter la pourriture, car il n’est pas aussi robuste que l’espèce.

Pachypode à rosette
Le pachypode à rosette (Pachypodium rosulatum) est une espèce très différente, avec un gros caudex, un port arbustif et des fleurs jaunes. Photo: SurreyJohn, Wikimedia Commons

Vous pouvez également cultiver d’autres espèces de Pachypodium, certaines assez similaires au palmier de Madagascar, d’autres très différentes. La plupart d’entre elles sont protégées à l’état sauvage et un permis est nécessaire pour leur exportation, bien que des spécimens cultivés à partir de semences de bon nombre d’entre elles soient aussi disponibles. 

Les pachypodes avec de petites feuilles et une tige courte et très épaisse appelée caudex ont tendance à nécessiter une saison de croissance estivale avec un arrosage assez abondant suivi d’une dormance hivernale très profonde et probablement aucun arrosage du tout pendant l’hiver. Il faut tenir compte de ces besoins particuliers en les cultivant.

Culture d’un palmier de Madagascar

Semis de palmier de Madagascar.
Ce jeune spécimen est à peine plus qu’un semis. Photo: tete_escape, depositphotos

Il ne fait aucun doute pourquoi le palmier de Madagascar est si populaire: il est vraiment assez facile à cultiver, plus tolérant aux soins irréguliers, à l’éclairage faible et à la négligence que la plupart des autres plantes succulentes. Il survivra à presque tout traitement que vous lui donnerez, sauf à un sérieux manque de lumière ou à du gel… mais il a quand même ses préférences.

Cette facilité de culture s’applique également aux spécimens cultivés en plein air, ce qui est uniquement possible dans les climats tropicaux (zones de rusticité 10 à 12). Le palmier de Madagascar semble bien pousser non seulement dans les climats arides comme on pourrait s’y attendre, car ils répliquent son environnement d’origine, mais aussi dans les climats plutôt humides, même ceux avec une abondance de pluie pendant l’hiver. Assurez-vous simplement qu’il ait un bon drainage, beaucoup de soleil et qu’il soit protégé de tout gel sauf le plus léger. Mais puisque le sujet ici est de savoir comment faire pousser cette plante comme plante d’intérieur, approfondissons plutôt cela…

Lumière: Cette plante vient d’un milieu intensément éclairé et reçoit le plein soleil tropical toute l’année. On peut difficilement lui donner l’équivalent à l’intérieur. Mais on peut lui offrir une lumière intense avec autant de soleil direct que possible, comme près d’une grande fenêtre orientée au sud. Sous une telle luminosité, la plante pousse rapidement: jusqu’à 30 cm par an si les autres conditions sont acceptables. Malgré cela, le palmier de Madagascar se comporte remarquablement bien dans un éclairage modéré, bien que sa croissance soit alors nettement plus lente.

Les plantes cultivées sous un éclairage un peu trop faible auront une tige plus mince. De plus, elles risquent de ne pas être aussi symétriques que les plante cultivée en plein soleil. Pour améliorer leur port, donnez-leur un quart de tour toutes les 2 ou 3 semaines pour que tous les côtés reçoivent un éclairage égal.

Feuilles et épines de palmier de Madagascar
Les nouvelles épines se forment en même temps que les nouvelles feuilles. Photo: Frank Vincentz, Wikimedia Commons

Arrosage: Le secret de l’arrosage des succulentes est toujours de les arroser abondamment afin de bien imbiber le terreau d’humidité, puis de ne plus arroser avant que le sol soit sec de nouveau. Ce traitement fonctionne à merveille avec le palmier de Madagascar. Alors, arrosez jusqu’à ce que le terreau ne puisse plus contenir une goutte d’eau de plus!

Surtout, il ne faut pas écouter le conseil qui circule et qui suggère que le palmier de Madagascar n’a besoin que de quelques cuillérées d’eau à la fois. Cela le laissera en permanence dans un état de stress hydrique. 

Vous pouvez arroser votre palmier de Madagascar à peu près comme n’importe quelle plante d’intérieur pendant sa période de croissance au printemps et en été, soit au moment où le sol commence à se dessécher. (Touchez-y pour savoir.) À quelle fréquence? Impossible de le dire, car cela dépendra des conditions. Peut-être toutes les semaines? Pour connaître le succès, vérifiez! Quand le sol est sec au toucher, arrosez abondamment! S’il est encore humide, n’arrosez pas. C’est si simple!

Pendant l’hiver, cependant, laissez le terreau sécher beaucoup plus que cela, surtout si vous offrez à la plante une température fraîche. Même une fois que le sol est manifestement sec au toucher, attendez au moins une semaine de plus avant d’arroser. La perte de feuilles à cette saison est désirable, signe que la plante suit son rythme normal. Vous pouvez augmenter à nouveau l’arrosage à l’arrivée du printemps quand une nouvelle croissance fraîche commence à apparaître au sommet de la plante.

Le stress de traverser un hiver long, frais et sec à chaque année aidera votre palmier de Madagascar à développer au fil du temps un tronc bombé, un effet considéré comme hautement désirable.

Notez qu’un drainage parfait est toujours indispensable avec cette plante. Une plante qui trempe longtemps dans l’eau pourrira. Alors, videz la soucoupe de la plante s’il y reste de l’eau. Et si votre plante pousse dans un pot sans trou de drainage, changez-la de pot!

Humidité atmosphérique: P. lamerei s’adapte sans peine aux niveaux d’humidité normaux de nos demeures. Ne le mettez pas toutefois dans un terrarium ou un autre récipient fermé où l’humidité est extrêmement élevée.

Engrais: Ne fertilisez pas trop cette plante. N’appliquez pas plus d’un quart de la dose conseillée sur l’emballage du produit, et seulement au printemps et en été. Si vous avez l’intention de rempoter tous les deux ou trois ans, vous pouvez ignorer l’engrais, car le changement de terreau fournira suffisamment de minéraux pour répondre à ses besoins.

Température: Venant d’un climat aride et sec où la température peut osciller autour de 30 à 40°C pendant des semaines en été, votre palmier de Madagascar ne sera pas dérangé par la chaleur estivale. Idéalement, cependant, vous lui donneriez un hiver frais et sec, mais pas beaucoup plus froid que 13°C si possible. Il peut tolérer de courtes périodes au-dessous de zéro, mais attendez-vous alors à des dommages.

Pendant que vous maintenez une température fraîche, le sol doit sécher complètement entre les arrosages, sinon la pourriture pourrait s’installer.

Retirez le feuilles jaunes et noires, tout simplement. Photo: jarntag, depositphotos

Nettoyage: Pendant la saison de croissance, de nouvelles feuilles sont produites régulièrement et les plus anciennes jaunissent, puis noircissent. Retirez-les.

Taille: Si vous en avez assez de l’apparence strictement verticale de votre plante et que les années passent sans que cette habitude ne change, mettez des gants épais et coupez la pointe de croissance à la tête de la plante du mieux que vous pouvez pour stimuler la ramification. Ou coupez même le haut de la plante. Cela forcera le tronc à produire plusieurs branches et peut aussi (éventuellement) stimuler la floraison.

Notez que c’est l’une des rares plantes de la famille des Apocynacées qui a une sève claire au lieu d’un latex blanc collant.

Rempotage: Placer votre plante dans un pot de plus en plus grand tous les 2 à 3 ans stimulera une croissance plus rapide, mais si vous voulez la ralentir, arrêtez de rempoter.

Avec son tronc haut, épais et rempli d’eau, cette plante devient très lourde avec le temps et vous devrez peut-être la rempoter dans un pot plus gros et plus lourd (en terre cuite, peut-être) uniquement pour l’aider à se tenir debout.

Faites tout rempotage au printemps ou au début de l’été si possible, utilisant un terreau bien drainé. Cela peut être un terreau pour cactus, mais même un terreau d’empotage ordinaire convient. 

Tel que mentionné ci-dessus, le pot doit être muni de trous de drainage.

Multiplication: Habituellement, le palmier de Madagascar n’est pas une plante que l’on multiplie. On l’achète sous forme d’un jeune plant ou d’un spécimen plus mature, puis on le laisse pousser, voilà tout. Et la plupart des gens se contentent d’un seul spécimen. Cependant, il n’est pas si difficile à multiplier si vous y tenez.

Semis de palmier de Madagascar
Semis qui commence à peine à former ses premières épines. Photo: John K Rathgeber, Wikimedia Common
  • Les semences sont rarement offertes localement, mais vous pouvez en commander sur Internet. Et il est surprenant de voir combien cette plante se cultive facilement à partir de semences. 

    Il suffit de les tremper dans un thermos d’eau assez chaude (environ 30°C) pendant quelques heures. Lorsque les graines tombent au fond, montrant qu’elles ont commencé à absorber de l’eau, elles sont prêtes à semer.

    À ce stade, traitez-les comme n’importe quel légume ou annuelle que vous démarreriez à l’intérieur, les couvrant à peine de terreau humide et fournissant de la chaleur, de l’humidité et un bon éclairage. Démarrez les graines à l’étouffée (dans une mini-serre). Un tapis chauffant peut être utile, surtout si vous les semez l’hiver. Les graines germent irrégulièrement pendant jusqu’à 3 ou 4 mois, mais souvent les premiers semis se montrent en 2 ou 3 semaines. 

    Après la germination, maintenez les semis uniformément humides pendant quelques mois. Ensuite, empotez chaque semis dans son propre petit pot et commencez à l’acclimater à des conditions plus sèches.
  • Parfois, une plante produira un ou plusieurs rejets (pousses au pied de la plante) que vous pouvez séparer et faire enraciner. Ils seront fixés à la plante mère et vous devrez les couper près du tronc pour les libérer. Après, appliquez un peu d’hormone d’enracinement sur la blessure pour stimuler la croissance et mettez le rejet en pot.
Tige coupée de palmier de Madagascar avec des branches qui commencent à pousser.
Après qu’on lui a coupé la tête, la plante mère produit des ramifications. Photo: aliceliles.com
  • Seuls les jardiniers plus courageux envisagent généralement de prendre une bouture terminale avec cette plante. Après tout, il s’agit de couper la tête de votre plant! Mais cela demeure parfaitement faisable. 

    En portant vos gants les plus résistants, coupez le tronc avec un couteau ou une petite scie (il n’est pas fait de bois et se sectionne assez facilement) à environ 10 à 20 cm du sommet. Appliquez une hormone d’enracinement sur la blessure de la bouture, puis insérez l’extrémité coupée à environ 2,5 à 5 cm de profondeur dans un pot de terreau à peine humide. Ensuite, placez la bouture dans un endroit chaud et bien éclairé, en gardant le terreau un peu humide. L’enracinement peut prendre de quelques semaines à quelques mois (tout va plus rapidement au printemps) jusqu’à l’apparition d’une nouvelle croissance, signe que l’enracinement est bien en voie.
  • Après avoir pris une bouture, la plante d’origine produira des ramifications que vous pourrez laisser pousser… ou vous pouvez bouturer les branches ainsi produites aussi!

Problèmes: La pourriture, qui commence généralement à la base de la plante et laisse des tissus bruns mous qui sentent comme une pomme de terre pourrie, est vraiment le seul problème courant. Elle est souvent reliée à un éclairage trop faible ou au sol qui reste trop humide par temps froid. Si vous remarquez des signes de pourriture assez tôt, pendant que la plante paraît encore assez saine, vous pouvez essayer de récupérer la partie saine au-dessus en prenant une bouture terminale, comme expliqué ci-dessus. Ne tardez pas, toutefois: la pourriture peut se propager très rapidement.

Le palmier de Madagascar peut parfois souffrir d’insectes nuisibles, en particulier de cochenilles farineuses, de cochenilles de terre et de cochenilles à carapace (à bouclier), mais cela arrive assez rarement. Vous pouvez traiter ces infestations avec des applications répétées de savon insecticide ou de neem.


Le palmier de Madagascar: un arbre d’intérieur épineux, mais attrayant qui pourrait bien devenir la vedette de votre petite collection de plantes d’intérieur!

Étiquettes + Pachypodium lamerei, palmier de Madagascar


  1. Est-ce pas plutôt la plante de décembre ?

  2. Merci beaucoup de ces infos précieuses sur le pachypode de La Mère, un nom amusant à l’origine mystérieuse! C’est une plante superbe, à l’allure exotique, dont la croissance est phénoménale! Je me suis procuré un petit spécimen il y a deux ans et il fait maintenant 31 cm de haut. Son été au balcon lui a beaucoup plu! J’ai dû le rempoter au début de l’automne mais la tâche a été ardue. Ses nombreuses racines s’étaient complètement collées au pot en plastique au point que j’ai dû les arracher. Rempoté dans un pot en terre cuite plus grand, il semble avoir bien encaissé le choc! Je dirais que c’est une plante très solide. Mais j’appréhende le prochain changement de pot.
    Vous parlez d’une plante succulente. N’est-ce pas plutôt un cactus avec toutes ces épines? Ou une plante à caudex? J’ai du mal à le classer dans la famille des apocynacées avec le laurier-rose, le dipladenia, l’asclépiade et autres. Rien à voir, il me semble. Quelle est la logique de ce classement?
    Je vais peut-être tenter un jour de le couper pour le voir se ramifier et peut-être fleurir. Dans ce cas, vous recommanderiez de le couper à mi-hauteur?
    Merci pour tout!

    • Les familles des plantes sont établies d’après la parenté génétique, pas l’apparence. Tous les cactus sont des proches parents, issus des mêmes parents il y a des millions d’années. Beaucoup de plantes sont épineuses sans être des cactus. Les euphorbes, par exemple, de la famille des euphorbiacées.

      Toutes les apocynacées, malgré leur formes très différentes, ont des fleurs très semblables et contiennent les mêmes types de produits toxiques, indiquant (partiellement) une parenté.

      Autre façon de voir la situation, tous les cactus sont des succulentes (car ils emmagasinent de l’eau dans leurs tissus), mais toutes les succulentes ne sont pas des cactus. Ex: sédums, euphorbes, echevérias, crassulas, etc.

      Quant à la hauteur… à vous de décider. La plante réagira de la même façon.

  3. Mille mercis !

  4. Mon palmier de Madagascar a à sa base des « petits » dois-je les laisser pousser là ou ils sont ou est-ce mieux de les enlever et les planter dans un autre pot? Merci .

  5. Merci beaucoup de ces infos sur le pachypodium lamerei drake
    Lyes de Chongqing