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Le sel d’Epsom: essentiellement inutile au jardin

Par Larry Hodgson Sur Internet, vous verrez de nombreux sites qui préconisent l’utilisation du sel d’Epsom dans le jardinage. Certains prétendent que ce produit stimule une croissance extraordinaire, d’autres qu’il fait grossir les tomates, encourage la floraison des roses, fait verdir le feuillage, renforce les racines et même… chasse les limaces! Évidemment, plusieurs de ces sites sont en fait commandités par des producteurs de sel d’Epsom (il est si facile de cacher son identité de nos jours!), mais d’autres viennent de jardiniers sincères qui pensent vraiment avoir trouvé un produit miracle. Le sel d’Epsom s’appelle ainsi car on le préparait à l’origine en faisant bouillir l’eau de source minérale provenant de la ville d’Epsom en Angleterre. Je me confesse: je me suis moi-même fait avoir avec ce leurre. C’est une vieille croyance que j’ai héritée de mon père jardinier sans jamais me poser de questions. Pendant des années, donc, j’ai recommandé, entre autres, l’utilisation de sel d’Epsom pour prévenir le... Lire la suite >

Le concentré fait économiser

Par Larry Hodgson Un petit conseil d’ordre économique: Quand vous devez acheter un engrais ou un pesticide (biologique j’espère!), achetez toujours le concentré plutôt que le produit prêt à utiliser, habituellement vendu dans une bouteille pour vaporiser. C’est que ce produit se compose presque entièrement d’eau du robinet avec juste un soupçon du produit. Si vous avez de l’eau chez vous, vous pouvez faire la dilution vous-même… et qui ne dispose pas d’une bouteille pour vaporiser que vous pouvez rincer et recycler en pulvérisateur d’insecticide ou de fongicide? Habituellement, le produit concentré est cinquante fois plus concentré que le produit prêt à utiliser, donc le produit prêt à utiliser vous coûte cinquante fois plus cher! Article tiré du livre  Les 1500 trucs du jardinier paresseux.

Comment créer un carnet de jardinage

Photo: depositphotos Par Emily Henry Si vous aimez jardiner, vous pourrez peut-être tirer profit de la tenue d’un carnet de jardinage. Vous n’avez pas besoin de grand-chose pour commencer à part un cahier vierge, un stylo et l’information écrite sur quelques sachets de semences. Avec ces outils, vous pouvez suivre le fil de ce que vous avez planté et commencer à améliorer votre jardin. Voici comment vous pouvez commencer un simple carnet de jardinage et l’utiliser pour tirer le meilleur parti de vos plantations. Comprendre les carnets de jardinage Tout d’abord, qu’est-ce qu’un carnet de jardinage/journal de jardinier? «Tout simplement, un carnet de jardinage est un registre de votre jardin et de ce qui y pousse, explique le blogueur de jardin Peter Yates de Boom Essays and Paper Fellows. Il vous aidera à garder une trace de ce qu’il se passe dans votre jardin afin que vous puissiez rester à jour.» Vous pourrez y inscrire ce qui fonctionne dans votre jardin et ce qui... Lire la suite >

Sept plantes d’intérieur pour le novice

Par Larry Hodgson C’est votre première expérience avec les plantes d’intérieur. Alors, vous choisissez une plante fleurie d’une beauté extraordinaire qui se met aussitôt à… dépérir. C’est une double déception: perte de la plante et de vos illusions (si vous pensez alors ne pas avoir le pouce vert). Mais ce désastre ne prouve pas de façon irréfutable que vous n’avez pas le tour avec les plantes, car les «potées fleuries» sont tout naturellement difficiles à maintenir, même pour les experts. Pourquoi alors ne pas faire vos débuts avec des plantes d’intérieur vraiment faciles? Voici 7 plantes d’intérieur «presque pas tuables», toutes des plantes vertes. Dieffenbachia (Dieffenbachia): grande plante avec une tige épaisse qui s’élève vers le ciel. Les feuilles longues et larges sont marbrées de blanc ou de jaune. Tout emplacement protégé du plein soleil convient. Arrosez quand le terreau est sec. Quand la plante atteint le plafond, coupez-lui la tête et faites une première expérience de bouturage. Dracéna fragrant (Dracaena fragrans):... Lire la suite >

Deux petites règles pour avoir le pouce vert

Photo: depositphotos Par Larry Hodgson J’ai donné beaucoup de conférences un peu partout au Canada et aux États-Unis et elles sont inévitablement suivies par une période de questions. C’est l’occasion pour les participants de se vider le cœur sur tout ce qui va mal sur leur terrain. Souvent, il s’agit de questions plutôt culturales: quand semer telle plante, la planter, la tailler, etc. Mais encore plus couramment, on me demande des solutions aux ennemis des jardins: insectes, mollusques, maladies, mammifères, etc.  En général, je joue le jeu: j’essaie de donner une solution réaliste pour éliminer ou réduire l’impact du prédateur en question. Mais souvent, je me sens coupable. Est-ce que j’aurais vraiment mis cette méthode en pratique chez moi si je vivais la même situation ?  Règle des 15 pas Car, en fait, j’applique très rarement des traitements contre les ravageurs. J’ai plutôt tendance à laisser dame Nature s’en occuper, surtout quand c’est un problème mineur. Et pour déterminer si je... Lire la suite >

Faites de votre jardin un endroit plus sûr pour nos amies les couleuvres

Encourager la présence de couleuvres est bénéfique pour votre jardin, car inviter ces reptiles à habiter votre terrain est un excellent moyen pour réduire la population de nombreux insectes et autres ennemis de vos plantations.

L’hydrangée paniculée Pinky Winky

Son nom fait peut-être sourire, mais sa floraison étonne. Par Larry Hodgson L’hydrangée paniculée (Hydrangea paniculata) n’a rien de nouveau: on la cultive depuis les années 1860, du moins le cultivar ‘Grandiflora’. C’est la célèbre hydrangée P.G. des horticulteurs, connue de tous. Depuis une vingtaine d’années, cependant, le marché est inondé de dizaines de nouvelles prétendantes au titre de meilleure hydrangée pour les jardins de climat tempéré. Tous ces cultivars sont très bons, plusieurs excellents, mais permettez-moi de vous suggérer que le meilleur est peut-être H. paniculata ‘DVPpinky’, vendu sous le nom de commerce Pinky Winky™.  Cette hydrangée hybride (le nom est dérivé du Teletubbie Tinky Winky, le personnage préféré du fils du l’hybrideur belge, Johan Van Huylenbroeck) est plus compacte que la P.G., mais quand même d’une bonne taille (1,8 à 3 m). On peut toutefois la maintenir indéfiniment à 1,5 m en la rabattant annuellement à 15 cm du sol au printemps; comme elle fleurit sur le bois de l’année, cela... Lire la suite >

Livre horticole du mois

Des légumes en hiver Par Eliot Coleman Vous aimeriez continuer à faire pousser vos légumes malgré l’hiver qui approche? Découvrez les méthodes d’Eliot Coleman, un cultivateur américain pionnier de l’agriculture biologique. Il explique comment produire des légumes de qualité toute l’année, et ce, en respectant trois principes fondamentaux : diminuer les conséquences environnementales, densifier les cultures et réduire les coûts. Ce guide pratique vous accompagne étape par étape à l’aide de schémas et de planificateurs. À vos tunnels et serres mobiles! Découvrez tous les livres numériques de BAnQ sur le jardinage et l’horticulture.  Vous utilisez les ressources numériques de BAnQ pour la première fois? Abonnez-vous dès maintenant et profitez d’une foule de services en ligne gratuitement.  Obtenez de l’aide?pour accéder au livre horticole numérique du mois. Si vous n’habitez pas au Québec, vous pouvez vous procurer le livre auprès de votre bibliothèque locale ou en librairie.

Pensée du jour

Nous pouvons penser que nous prenons soin de notre jardin, mais bien sûr, c’est notre jardin qui prend soin de nous.  Jenny Uglow Photo: depositphotos

Plante étrange à identifier

Par Larry Hodgson Question: Pourriez-vous m’aider à identifier cette plante? Antonin Joubert,Québec Réponse: Il s’agit de l’épinard-fraise (Blitum capitatum, anc. Chenopodium capitatum), aussi appelé blite capité et chénopode capité, une plante potagère et ornementale annuelle plutôt rare, cultivée pour ses feuilles comestibles et ses grappes de petits fruits rouges attrayants, également bons à manger.  Le nom commun épinard-fraise vient, d’un côté, de la parenté de la plante avec l’épinard (Spinacia oleracea) — les deux appartenant à la famille des Amaranthacées; autrefois, les Chénopodiacées — et du fait que les feuilles ont un goût similaire. De l’autre, il y a bien sûr la ressemblance des petits fruits avec des fraises  (Fragaria spp.), à la fois dans leur apparence et, à ce que l’on dit, dans leur goût sucré. (Personnellement, je trouve que les fruits goûtent plus la betterave que la fraise).  Votre plante s’est peut-être échappée d’un potager à proximité, car l’épinard-fraise se ressème tout seul quand les oiseaux et petits animaux qui mangent les... Lire la suite >

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