Categories

Recherche

Course d’obstacles pour écureuils

Par Larry Hodgson

Si vous êtes comme moi, les écureuils sont à la fois des amis, car on peut s’amuser de leurs actions dans le jardin, les regardant courir de branche en branche, négocier les fils de téléphonie comme des funambules, etc., et des ennemis, quand ils s’attaquent à nos cultures, coupent les fleurs de nos tulipes et magnolias, écorcent les branches d’arbres et volent nos bulbes de tulipe. 

Ceux qui installent des mangeoires pour les oiseaux trouvent souvent les écureuils particulièrement déplaisants, car ils volent les graines qu’ils y placent et font peur aux oiseaux qui n’osent plus s’y nourrir, gâchant leur passe-temps. 

Mais il y a une vidéo amusante d’un ornithologue américain amateur, Mark Rober, qui, frustré par son incapacité à prévenir les ravages des écureuils à sa mangeoire d’oiseaux, a décidé au moins de leur faire faire un peu d’efforts avant de recevoir leur part des graines en leur faisant faire une course à obstacles. 

C’est très amusant à regarder et je vous le présente ici en 2 versions.

La première épurée avec commentaires en français.

Vidéo : Huffington Post

La deuxième est la version complète (20 minutes!) et beaucoup plus intéressante, mais les commentaires sont uniquement en anglais.

Vidéo: Mark Rober

Amusez-vous!

Étiquettes + Course d'obstacles pour écureuils, Écureuils ninjas


commentaire sur "Course d’obstacles pour écureuils"

  1. Vraiment très drôle les 2 videos
    J’ai moi aussi décidé de « faire amis « avec les écureuils dans mon jardin
    Je les appelle mes petits singes!

  2. Non! Merci, pas pour moi. Les écureuils représentent l’ennemi à abattre, malheureusement au Québec, il est défendu de chasser ces rats à grosses queux poilus. Ils ont réussi à s’introduire au grenier et ils ont causés des dégâts ($$$)J’ai tout essayé mais j’avoue que j’ai un petit faible pour un bon jet d’eau assez puissant.

  3. Pour les intéressés, il a aussi confectionné un 2e parcours à la lumière des résultats du premier.

    Squirrel Maze 2.0 : https://www.youtube.com/watch?v=DTvS9lvRxZ8

    Je me dis toujours que c’est nous qui sommes venus nous installer sur leurs territoires… et c’est vrai pour tous les animaux. Il faut apprendre à cohabiter. Moi je les aime bien, malgré leurs quelques travers 😉

    • Ah oui, les écureuils gris étaient combien avant la venue des banlieues?

      • Pour ma part, ils sont arrivés vingt ans après nous. On vivait très bien sans. A l’époque, nous avions une mangeoire bien ordinaire où venaient une grande variété d’oiseaux. La mangeoire que l’on voit dans les vidéos a déjà été jetée par terre par ces rats des airs qui en ont ensuite brisé le ressort; je l’ai réparée et depuis, ils l’ont laissée tranquille. Malheureusement, les geais bleus et cardinaux ne peuvent s’y alimenter; je n’y vois plus que des moineaux. Doit-on sacrifier la diversité aux seules espèces envahissantes et agressives?

      • Ça dépend d’ou vous vivez, mais en Amérique du Nord, donc au Québec,les écureuils gris sont bien des animaux indigènes et étaient présent bien avant nous, contrairement aux vrais rats. Même si on les voit souvent, ils sont loin d’être des espèces envahissantes et sont même essentiels à l’écosystème. Sans écureuils, il n’y aurait même pas de forêt en Amérique du Nord, donc encore moins de place pour les oiseaux. Sacrifier les écureuils reviendrait donc à sacrifier aussi les oiseaux. Alors je repose la question à l’envers: Est-ce que ça vaut la peine de sacrifier une espèce que l’on aime pas au risque de perdre toutes les autres? Sinon, pourquoi se retrouvent-ils en grand nombres dans les banlieues et pourquoi plus souvent aujourd’hui qu’il y a 20 ans? La réponse est l’étalement urbain, tout simplement. Plus on prend de leur territoire pour s’installer, moins ils ont d’endroit ou aller et comme ils sont intelligent, résilients et opportunistes, ils s’en accomodent bien. On ne peut pas en vouloir à un animal d’exister juste parce qu’il ne câdre pas dans nos plans d’aménagement.

  4. Pour éloigner les écureuils qui avaient élu domicile dans notre hangar, nous avons mis une dizaine de savons “Irish Spring” et avons ainsi réglé le problème. À noter que l’odeur est très persistante.

    • Claudine, certains diront que le Irish Spring n’éloigne pas juste les écureuils! ?

      Sur une note plus sérieuse, j’ai beaucoup de ces petits rongeurs, que j’aime bien par ailleurs, qui venaient creuser dans mes jardinières en debut de saison. J’ai réglé le problème en les recouvrant de grillage à poule le temps que mes légumes sortent de terre.

  5. Merci, je ne m’attendais pas à autant de rire et de plaisirs ce matin, au lieu de déjeuner ahah

  6. Pour les amoureux des oiseaux qui n’aiment les ecureuils , je vous suggère le squirrel buster. Il est fabriqué à Knowton. C est hilarant de voir des ?cureuils d essayer de manger la nourrirure des oiseaux. Ils n ont jamais réussi.

    • Au bout de 3 ans, l’un d’eux a finalement réussi, peut-être que le couvercle était mal fermé: je vous signale que leur service à la clientèle est fabuleux, et en 3 jours j’ai reçu une pièce de rechange pour la réparer .

  7. Magnifique projet! Quelle créativité! Très intéressant. Merci d’avoir porté cela à notre attention! Bonne journée!

  8. Merci, c’est en découvrant cette vidéo au début de l’été que je me suis résignée à abandonner mon combat contre les écureuils…

  9. J’ai eu à faire à ces mignons petits malfaisants,depuis deux ans nous avons ma sœur et moi réussi à les éloignés grâce au Vicks placé autour du bord extérieur des pots de tomates ainsi que sur la poubelle pour les déchets alimentaires.

  10. Merci pour ce partage. ..la version “longue ” est trop courte…..quelle jolie démonstration de l’ingéniosité humaine et animale. Un humour délicieux.

    • En effet, ce qui m’a frappé dans cette remarquable vidéo, c’est l’esprit d’observation et l’astuce dont font preuve ces petits animaux. L’intelligence animale est une réalité.
      Les écureuils (comme pas mal de jolies bestioles sauvages : oiseaux, hérissons etc…) ont abandonné nos jardins et je les regrette beaucoup.
      Il ne reste plus que mes fidèles “Robin”, et de discrets troglodytes.