Catégories

Recherche

Nos partenaires

Une expérience avec le Tero

Par Larry Hodgson 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’expérimenter le recycleur de déchets alimentaires Tero produit par Tero et je vais vous livrer mon rapport sur ce produit innovateur dans les lignes qui suivent.

Mes lecteurs quĂ©bĂ©cois en ont sans doute dĂ©jĂ  entendu parler, car l’appareil innovateur a fait grand bruit dans notre province, notamment lors du lancement de la campagne de sociofinancement Kickstarter en octobre 2019 qui permettait aux gens de prĂ©commander leur appareil et qui a amassĂ© plus de 1?750?000 $. Nous avons vu le produit prĂ©sentĂ© dans les journaux et les magazines et Ă  la tĂ©lĂ©vision et en avons entendu parler Ă  la radio, et ce, partout au QuĂ©bec. 

Les conceptrices du Tero: Valérie Laliberté et Elizabeth Coulombe.
Les conceptrices du Tero: Valérie Laliberté et Elizabeth Coulombe.

D’ailleurs, l’histoire est inspirante. Un projet d’étude de 2017 de deux diplĂ´mĂ©es du baccalaurĂ©at en design de produits de l’UniversitĂ© Laval, ValĂ©rie LalibertĂ© et Elizabeth Coulombe, qui devient un Ă©lectromĂ©nager domestique bĂ©nĂ©fique Ă  l’environnement et offert au grand public grâce une campagne de sociofinancement, ce n’est pas un Ă©vĂ©nement de tous les jours. 

La livraison des appareils Tero aux investisseurs a commencé et les gens intéréssés peuvent s’en acheter un dès maintenant.

Le fonctionnement du Tero

MĂŞme si plusieurs mĂ©dias prĂ©sentent le Tero comme un genre de composteur, l’appelant mĂŞme un «composteur de comptoir», par exemple, en fait, il ne produit pas du compost. 

PlutĂ´t que de procĂ©der par dĂ©composition, ce qui implique de laisser agir des champignons, des bactĂ©ries et toutes sortes d’autres dĂ©tritivores, la plupart microscopiques, l’appareil Tero prend des dĂ©chets alimentaires, les chauffe et les broie, rĂ©duisant le volume de 90% et donnant un engrais sec prĂŞt Ă  utiliser. 

Doigt qui pèse sur le bouton d'allumage du Tero.
Le recycleur Tero produit un fertilisant utilisable et Ă©cologique en seulement quelques heures.

Et, contrairement au compostage, nul besoin d’attendre des mois pour les résultats. Quand vous démarrez l’appareil, l’engrais est prêt à utiliser en seulement quelques heures!

Mon expérience

J’ai reçu un appareil Tero Ă  l’essai au mois de juillet 2021. Pas exactement le recycleur Tero qui sera commercialisĂ©, mais plutĂ´t un dĂ©monstrateur.

Je savais d’avance que le recycleur Tero avait environ les dimensions d’une machine Ă  pain, mais j’ai Ă©tĂ© quand mĂŞme un peu surpris par sa taille. Finalement, bien que conçu pour aller sur un comptoir de cuisine, Ă  28 cm de hauteur, il ne pouvait pas aller sur le nĂ´tre, car nos armoires sont plus basses que la moyenne. En le plaçant sous les armoires, il aurait Ă©tĂ© impossible de lever le couvercle. Peu importe, cependant : nous avions un petit meuble de rangement juste Ă  cĂ´tĂ© qui l’a logĂ© très facilement. Par contre, le lecteur moyen n’aura pas ce problème, si ses armoires sont standards (45 cm ou plus au-dessus du comptoir), le Tero s’y installe sans difficultĂ©. 

L’assemblage Ă©tait facile : il suffisait de sortir le Tero de sa boĂ®te et de suivre les illustrations dans le Guide d’utilisation imprimĂ© qui l’accompagne (surtout, il fallait remplir le filtre de charbon activĂ©, inclus). En 3 ou 4 minutes, l’appareil Ă©tait branchĂ© et prĂŞt Ă  ĂŞtre utilisĂ©. 

Tero dans une cuisine blanche.
Le Tero offre une apparence sophistiquée qui cadre avec la cuisine moderne.

Son apparence est simple et soignĂ©e, très sophistiquĂ©e : une boĂ®te rectangulaire aux coins arrondis avec un grillage au-dessus et un bouton d’allumage et des indicateurs sur le devant. Il y a mĂŞme un choix de couleur : blanc ou noir. Ă€ l’intĂ©rieur, une cuve antiadhĂ©sive qui s’enlève facilement pour rĂ©colter votre engrais et pour fins de nettoyage et aussi deux paires de lames broyeuses, Ă©galement simples Ă  enlever et Ă  nettoyer. 

Deux guides format papier accompagnent le Tero : le Guide d’utilisation et le Guide du fertilisant. C’est surtout le premier que nous avons plus consultĂ© au dĂ©but, car vous voulions savoir ce que nous pouvions mettre dans la cuve. Évidemment, des dĂ©chets alimentaires, mais lesquels? 

On peut mettre presque tout ce qu’on mettrait dans un composteur, mais aussi certains produits dĂ©fendus dans le compostage domestique, comme les viandes et certains os. 

Voici en rĂ©sumĂ© les possibilitĂ©s :

Aliments qui peuvent toujours ĂŞtre transformĂ©s :

Couteau qui pousse des déchets alimentaires dans la cuve du Tero.
La plupart des déchets alimentaires trouveront leur place dans le recycleur Tero.
  • Restes de fruits et lĂ©gumes;
  • Ĺ’ufs et coquilles d’œufs;
  • Restes de viande, de poisson et de volaille cuits;
  • Petits os de poulet et arĂŞtes de poisson;
  • CĂ©rĂ©ales, grains, noix (sans Ă©cales) et lĂ©gumineuses;
  • Marc de cafĂ© et de thĂ©;
  • Fromage et produits laitiers non liquides.

Aliments qui peuvent être transformés à petite dose:

  • Gâteaux et desserts très sucrĂ©s;
  • Aliments très salĂ©s;
  • Riz, pâtes et fĂ©culents;
  • Fruits très sucrĂ©s (ananas, bananes, melons et raisins);
  • Confiture et beurre d’arachides;
  • Aliments très gras (vinaigrettes, gras de viande, etc.).

Ces produits sont souvent trop liquides ou deviennent collants et peuvent adhĂ©rer aux parois de la cuve et rendre le nettoyage difficile. Ou encore, contiennent assez de sel pour potentiellement nuire Ă  la croissance des vĂ©gĂ©taux lorsque le fertilisant sera appliquĂ©. 

Aliments qui ne peuvent jamais ĂŞtre transformĂ©s :

  • Gommes et bonbons;
  • Huiles de cuisson et autres matières grasses;
  • Tout liquide;
  • Os durs (bĹ“uf, porc);
  • Coquilles dures (noix de Grenoble, pistaches, huitres, noix de coco); 
  • Noyaux durs (mangues, pĂŞches, etc.).

Et bien sûr, évitez tout déchet qui n’est pas alimentaire (métal, étoffes, plastique, etc.), y compris les bioplastiques compostables.

De plus, on recommande de varier les intrants pour assurer une meilleure qualité d’engrais (tout comme dans un composteur en plein air) et de couper certains aliments fibreux en petits morceaux.

Une fois la lecture terminĂ©e, nous avons commencĂ© Ă  dĂ©poser nos dĂ©chets dans la cuve. J’étais surpris de voir que, finalement, nous n’en avions pas autant que cela. Bien que Tero recommande de dĂ©marrer un cycle après cinq jours pour Ă©viter tout risque d’odeurs, la cuve Ă©tait seulement Ă  moitiĂ© pleine Ă  cette date. Finalement, en gĂ©nĂ©ral, c’était environ une fois par semaine que nous le faisions. Nous n’avons jamais remarquĂ© d’odeur dĂ©sagrĂ©able près de l’appareil, mĂŞme pas avec le couvercle ouvert et le nez presque dans la cuve. 

Couple qui coupe des fruits à côté d'un appareil Tero.
Ce sont vos habitudes alimentaires qui détermineront ce qui va dans le Tero.

Évidemment, ce qui finit dans la cuve reflète les habitudes de la famille. Nous ne pelons gĂ©nĂ©ralement pas nos pommes de terre, carottes, etc., et donc ce type de reste Ă©tait absent. Par contre, nous consommons beaucoup de fruits, donc les cĹ“urs de pomme, les tiges de raisin et les pelures d’agrume abondaient. Il y avait peu de risque que nous mettions les «fruits très sucrĂ©s» dans la cuve, car nous les mangeons. MĂŞme quand un fruit est abĂ®mĂ©, nous dĂ©coupons la partie meurtrie, la seule partie qui ira donc dans le recycleur, et mangeons le reste. 

Mon fils a passé une semaine chez nous et il est un gros buveur de café, alors que ma femme et moi en consommons peu. Cette semaine-là, la cuvette s’est rapidement remplie de marc de café!

Processus peu dérangeant

Nous avons dĂ©cidĂ© d’essayer de dĂ©marrer un cycle de transformation au coucher, afin de ne pas ĂŞtre dĂ©rangĂ©s par tout bruit, car, selon le type d’aliments transformĂ©s, il peut prendre de 2,5 Ă  8 heures pour s’effectuer (90 minutes de chauffage, plusieurs sessions de broyage selon les entrants [l’appareil fait le calcul] et 30 Ă  60 minutes de refroidissement). 

Du moins, c’était notre but. Mais finalement, nous avons laissé tomber notre propre restriction, car le bruit n’est pas très dérangeant. Beaucoup moins que celui de notre machine à pain et énormément moins que celui de notre scelleuse sous vide. Le son est perceptible, mais à peine, dans le salon voisin avec la télévision ouverte. Il est plus audible quand nous sommes assis dans la salle à manger littéralement à côté (je peux presque le toucher de ma chaise!), mais pas assez pour déranger la conversion ni nous obliger à parler plus fort. Le bruit, qui me fait penser à de multiplies petits pieds qui marchent sur du gravier, est devenu rapidement «normal» et fait désormais partie de notre routine.

Les résultats

Photo montrant les déchets frais et après le séchage et déchiquetage.
Les déchets alimentaires deviennent rapidement un engrais à la granulométrie variable.

Je dois admettre que j’ai Ă©tĂ© un peu surpris quand j’ai vu le produit fertilisant pour la première fois. Je m’attendais Ă  un produit uniforme composĂ© de granules de petite taille, mais il y avait dans le fertilisant des morceaux de tailles très variables, certains presque comme de la poussière, mais certains de 2 ou 3 cm de diamètre. 

Après le premier cycle, par exemple, il y avait d’assez gros morceaux de pelures d’orange, un peu enroulĂ©s et complètement secs, mais quand mĂŞme facilement reconnaissables par leur couleur orange, et aussi des peaux d’oignon rĂ©duites en morceaux plus petits, mais quand mĂŞme facilement identifiables. En relisant le mode d’emploi, j’ai compris que je n’avais pas suivi la consigne de dĂ©couper ces deux produits (et aussi certains lĂ©gumes fibreux, comme le cĂ©leri et les asperges) en petits morceaux avant de les mettre dans la cuvette. Mea culpa! Maintenant, je dĂ©coupe les pelures d’orange et d’oignon avant de les dĂ©poser et on ne les remarque plus. 

Engrais Tero dans une main.
Le Tero donne un engrais de texture variable… ce qui est parfaitement acceptable.

MalgrĂ© cela, chaque cycle contient un mĂ©lange de dĂ©chets très rĂ©duits et d’autres moins. Il faut tout simplement comprendre que cela est tout Ă  faire normal et acceptable. Les plus gros morceaux offrent les mĂŞmes propriĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques que les plus petits et vont se dĂ©composer et disparaĂ®tre au contact avec la terre humide. Ainsi, on peut les utiliser au jardin sans problème. 

Même l’extrémité élargie des petits os de poulet, seule partie qui ne disparaît pas, est parfaitement stérilisée et prête à continuer sa décomposition au jardin. Mais je dois admettre que voir ces résidus d’os me dérange un peu et que j’hésite encore à ajouter les os de poulet au recycleur.

Quelques surprises

Le rĂ©sultat avec un dĂ©chet m’a bien surpris : les coquilles d’œufs. Quand on fait du compostage classique, soit dans le composteur domestique, elles ne semblent jamais se dĂ©composer, mĂŞme quand on les rĂ©duit en petites miettes. Et on peut encore les dĂ©tecter une dĂ©cennie plus tard, de petits points blancs dans la terre du potager. Après 50 ans de compostage, je suis tellement habituĂ© Ă  ce phĂ©nomène qu’il me paraĂ®t bien normal. Mais dans l’appareil Tero, une coquille d’œuf disparaĂ®t complètement. Je fais exprès pour laisser la coquille la plus intacte possible quand je la dĂ©pose dans l’appareil afin de constater sa disparition totale par la suite. C’est comme de la magie!

Aussi, il y avait la question de la viande. Nous jetons rarement de la viande (habituellement, nous le mangeons!), et donc nous avons peu testé cet ajout, sinon un peu de cartilage. Mais une fois, il y avait un morceau de viande cuite à y placer. Nous étions un peu hésitants. Sûrement qu’il y aurait des odeurs? Mais même s’il est resté 4 jours dans la cuvette, nécessairement à la température de la pièce, avant que nous démarrions le prochain cycle, il n’y avait aucune odeur désagréable pendant la période d’accumulation — mais vraiment pas du tout! — et à la fin du cycle, il avait complètement disparu. Une bonne surprise!

Utilisation du fertilisant issu de l’appareil Tero

Engrais Tero dans transplantoir au jardin.
L’engrais produit par le Tero est un fertilisant tout usage qui peut servir sur toute plante.

On peut utiliser le fertilisant produit comme tout autre engrais. Vous l’appliquez aux endroits oĂą un supplĂ©ment de minĂ©raux sera utile : potager, plate-bande, mĂŞme la pelouse! Comme le compost, il sera riche en azote, phosphore et potassium ainsi qu’en plusieurs Ă©lĂ©ments mineurs. Les proportions exactes des nutriments varieront selon ce que vous avez mis dans le recycleur Tero. 

On peut aussi utiliser l’engrais dans les bacs de patio, les jardins sur balcon et les plantes d’intérieur, les mélangeant à leur terreau. Enterrez-les complètement, sinon des champignons décomposeurs pourraient être visibles. On sait que ces champignons sont bénéfiques… mais malgré cela, bien des gens ne tiennent pas à les voir!

Dans le jardin, vous pouvez mĂ©langer ce fertilisant au sol ou tout simplement l’appliquer en surface et laisser la pluie le faire pĂ©nĂ©trer. Le Guide du fertilisant qui vient avec l’appareil Tero donne quelques bonnes idĂ©es sur son emploi ainsi que des recommandations de bons dosages Ă  appliquer.

Notez que le fertilisant produit peut se conserver longtemps dans un contenant scellé. Ainsi pendant les mois d’hiver, période où vos plantes ont peu besoin de minéraux, mais où vous, en tant qu’humain, continuez de manger et de produire des déchets alimentaires, vous pouvez en ramasser en préparation de l’été à venir. D’ailleurs, pourquoi ne pas préparer des sacs ou pots de cet «engrais maison» et les offrir en cadeau à vos amis jardiniers?

Compostage ou recyclage de déchets?

Pour les gens qui ont des jardins au sol, je vois le recycleur de déchets alimentaires Tero comme un complément au compostage. Continuez de composter vos déchets de jardinage tout l’été, comme d’habitude, mais l’hiver, quand le compostage n’est plus très logiquement possible, vous pourriez continuer de recycler les déchets alimentaires de votre demeure grâce au recycleur Tero.

L’appareil Tero est spécialement intéressant pour les jardiniers qui n’ont pas accès à un composteur. Peut-être qu’ils vivent en appartement ou en copropriété, mais regrettent de ne pas pouvoir faire leur part dans le recyclage les déchets alimentaires. Avec le Tero, vous pouvez désormais le faire, d’ailleurs facilement, et ainsi nourrir votre jardin sur balcon!

Pour obtenir un recycleur de déchets alimentaires Tero

Grâce au recycleur de déchets alimentaires Tero, il vous est maintenant possible de produire votre propre fertilisant naturel riche en nutriments. Offrir une deuxième vie à vos matières organiques n’aura jamais été aussi facile: remplissez la cuve de l’appareil, démarrez-le, puis fertilisez vos différents espaces verts.

La production des premiers appareils Tero est officiellement dĂ©butĂ©e et les premières unitĂ©s ont Ă©tĂ© livrĂ©es. La livraison se poursuivra au courant des prochains mois au Canada et aux États-Unis. Pour en savoir plus ou pour vous procurer le vĂ´tre, rendez-vous sur teroinnovation.ca.

Étiquettes + Recycleur de déchets alimentaires, Recycleur de déchets alimentaires Tero, Tero, Recycleur Tero, Engrais fabriqué maison


commentaire sur "Une expérience avec le Tero"

  1. Naeco dit :

    IntĂ©ressant…
    Effectivement, c’est plus appropriĂ© pour les personnes vivant en appartement. Mais qui, vivant en appartement, va dĂ©penser 500€ pour faire tourner une machine de 100W (chauffage+ broyage) pendant 3h, soit 0.3kWh par semaine, 1,2kWh par mois….

    Plus la production de la machine, sa durĂ©e de vie (Ă©lĂ©ments mĂ©caniques coupants : ça s’use)
    Je ne suis pas sĂ»r qu’au final ça soit si Ă©cologique que ça. Surtout qu’il existe des vers spĂ©ciaux pour composter dans sa cuisine, pour un budget moindre, et sans consommation aucune (mais un encombrement plus important)

    Enfin, si ça peut encourager certaines personnes Ă  franchir le pas du cĂ´tĂ© du recyclage, pourquoi pas…

    Cordialement
    Willy

    • Anne dit :

      Merci pour cet article (et pour tous les autres!) Appareil intéressant mais peut-on appeler le résidu obtenu du compost, puisqu’il résulte du chauffage des aliments et non pas d’une décomposition par des microorganismes? Le résidu obtenu a-t-il perdu une partie des nutriments retrouvés dans le vrai compost?
      La fabrication, les filtres, la consommation énergétique….en font-ils un produit acceptable au point de vue environnement? Et je suis allée voir le prix!!! Prohibitif ? Je vais continuer à faire mon bon vieux compost à coût nul?

      • Ce n’est pas un compost. Relisez l’article et vous comprendrez. C’est un engrais. En chauffant, on prĂ©serve tous les minĂ©raux. C’est l’Ă©quivalent de produire un engrais avec le fumier de poule.

  2. chicpourtout dit :

    Le seul inconfort a ce stade-ci est son prix. Presque 700$ (sans taxes) pour un petit composteur de comptoir, c’est cher…. A cela si on ajoute un filtre de rechange Ă  presque 100$, cela fait une facture assaisonnĂ©e… Recycler avec cet appareil n’est pas Ă  la portĂ©e de tous. Attendons qu’il soit davantage commercialisĂ©, les prix vont diminuer et il sera plus accessible. Pour ce qui est du boĂ®tier, reconnaissons qu’il est parfait et d’un beau design.

  3. jacques arcand dit :

    Au tour dĂ©but de cette aventure le Tero m’intĂ©ressait beaucoup mais j’Ă©tais toujours en attente de connaĂ®tre le prix. Après quelques mois, le prix a enfin Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©, $595,00. Ă€ ce prix, mon intĂ©rĂŞt est tombĂ© Ă  zĂ©ro.
    Je vais continuer Ă  composter Ă  l’extĂ©rieur.

    • Isabelle dit :

      Bonjour,
      Étant débutante avec le compostage, je m’y connait peu. Je m’inquiètes s’il y a possibilité de production de métane avec le chauffage des aliments dans la maison.

  4. lisois dit :

    J’ai suivi avec beaucoup d’intĂ©rĂŞt la naissance de Tero mais hĂ©las quand le prix est sorti mon intĂ©rĂŞt et tombĂ© car beaucoup trop trop dispendieux pour mon budget. Je pratique le compostage depuis quelques 50 ans Ă  l’extĂ©rieur Ă©tĂ© comme hiver. C’est plus long mais je ne suis pas si pressĂ©e.

  5. Nataly Belleau dit :

    bonjour, vous m’avez bien eu, aussitĂ´t la lecture terminĂ©e, je suis aller sur le site pour m’acheter ce petit miracle, mais HOLĂ€LĂ€, vous avez oubliez de mentionner le prix exorbitant de l’appareil. Domage!

    • Marianne dit :

      Cherchez usagĂ©… plusieurs personnes qui ont encouragĂ© la campagne de socio-financement vendent leur appareil inutilisĂ© Ă  meilleur prix.

  6. Nancy dit :

    IntĂ©ressant…

  7. Dominique dit :

    Je serais bien intéressée de voir une analyse complète des éléments retrouvés ainsi que leur pourcentage après le processus ….
    si le prix de l’appareil va avec la qualité des nutriments qui en ressortent ;0)

  8. Nicole Perreault dit :

    J’ai lu votre analyse avec beaucoup d’intĂ©rĂŞt. Votre minutie dans les points abordĂ©s m’a vraiment plu. Merci. Toutefois, Ă  l’instar des autres personnes ayant fourni un commentaire, le prix me dĂ©courage. Je vais attendre un peu pour voir si la situation va s’amĂ©liorer.

  9. Lucie dit :

    Moi j’y suis allée avec Kickstarter, le prix était réduit et ainsi j’aidais au démarrage de l’entreprise.une pierre deux coups! J’attends mon appareil en octobre…tellement hâte!

  10. Evelyne dit :

    Avant d’en acheter un, j’aimerais connaître le résultat d’une analyse de ce composte.
    Malgré tout, c’est un bon début.

  11. Anonyme dit :

    Merci pour votre analyse personnelle et vos commentaires pertinents. J’ai achetĂ© cet appareil après avoir lu toutes les informations donnĂ©es sur le site de Tero. J’attends sa livraison avec impatience.
    Oui, le prix est Ă©levĂ© mais cet appareil est conçu au QuĂ©bec et est entièrement fabriquĂ© au QuĂ©bec. Pour un appareil qui devrait durer 25 ans, cela revient Ă  environ 30 $/an, soit l’Ă©quivalent de deux bouteilles de vin ! Tout est relatif et question de choix.

  12. Danielle Jasmin dit :

    Merci pour vos commentaires pertinents après avoir expérimenter le Tero.
    J’ai achetĂ© le Tero après avoir lu toutes les informations sur le site. J’attends avec impatience la livraison.
    Oui, cet appareil est cher mais et appareil de conception quĂ©bĂ©coises est entièrement fabriquĂ© au QuĂ©bec (et non en Chine !). Puisqu’il est conçu pour durer 25 ans, je calcule son cout annuel Ă  environ 30 $, soit l’Ă©quivalent de deux bouteilles de vin. Assez raisonnable Ă  mon avis. Une question de choix.

  13. Martin Lafrance dit :

    Vraiment trop dispendieux.

  14. Brigitte dit :

    Je trouve cet appareil beaucoup trop cher !! Ce n’est pas une « invention » québécoise comme certains articles peuvent laisser penser. Il y a moyen d’en trouver de moins chers. On a beau dire d’acheter québécois, mais faudrait pas exagérer sur les prix.

  15. Andre dit :

    Personnellement , J’enterre tous mes rĂ©sidus de cuisine dans le jardin. Le tout se dĂ©compose en compost. La terre du jardin devient très riche. Il s’agit d’un bon amendement du sol.

  16. janpigo dit :

    L’avantage du Tero c’est qu’il semble parfaitement adaptĂ© Ă  un condo ou un appartement en ville. Mais le prix est prohibitif. J’aurais aimĂ© une comparaison avec le Bokashi.

    Le Bokashi n’est pas donnĂ© non plus, mais tout de mĂŞme beaucoup moins cher, et on peut en fait fabriquer l’appareil et l’activateur soi-mĂŞme. Je m’en suis servi longtemps. Il recycle les mĂŞmes dĂ©chets que le Tero mais on n’est pas obligĂ© de les sĂ©lectionner et surtout de les hâchouiller, tâche plutĂ´t fastidieuse et sale Ă  la maison, me semble-t-il.
    Le Bokashi produit un compost semi-dĂ©composĂ© et un jus Ă  odeur de levure vinaigrĂ©e qu’on peut utiliser de mille façon dans la maison, comme fertilisant et comme nettoyant. Mais il faut un jardin pour utiliser enfouir le compost, ou le mettre Ă  la poubelle. Pas trop pratique en appartement peut-ĂŞtre. Et la fermentation parfaite ne se produit pas toujours comme on voudrait.
    Mais j’aimais bien ce système parce qu’il recyclait les restes de viandes, les rognures, les peaux et les os qui font puer la poubelle.

  17. G. Leclerc dit :

    J’ai achetĂ© Tero avant le dĂ©but de la production et c’est lorsque plus tard en dĂ©but de production de la machine que j’ai vu que ça prend aussi des filtres Ă  charbon qui coutent 100$/an que je requestionne mon choix. j’espère que leur prix va baisser

  18. Marianne dit :

    Peut-on remplir la cuve au complet car je ne vois pas la ligne dĂ©crite dans le manuel… Ă  moins que ce soit celle de la forme du bac et qui se trouve aux 3/4…

  19. Anonyme dit :

    J’ai reçu le mien hier. Je l’ai essayĂ© le mĂŞme soir, Je n’aime pas du tout.
    Si quelqu’un est intĂ©ressĂ©e je le vendrais pour la moitiĂ© du prix. J’ai aussi achetĂ© 2 filtres de rechange

  20. Anonyme dit :

    pour acheter vous pouvez me joindre par courriel
    aurorelulu@yahoo.fr

  21. Anonyme dit :

    pour acheter le mien
    par courriel svp
    aurorelulu@yahoo.fr

  22. louis dit :

    JE M’ABONNE

    Le lundi 25 avril

    Québec
    Couvert
    7°C
    AFFAIRES

    Elizabeth Coulombe et ValĂ©rie LalibertĂ© ont fondĂ© l’entreprise Tero
    25 avril 2022 3h00
    Mis Ă  jour Ă  4h16

    Partager
    La fondatrice de Tero parmi les 50 leaders Ă©mergents du Canada
    Marie-Soleil Brault
    MARIE-SOLEIL BRAULT
    Le Soleil
    Chaque année, The Globe and Mail cible 50 leaders émergents du Canada. Cette année, Elizabeth Coulombe en est, grâce à l’entreprise Tero qu’elle a cofondée avec Valérie Laliberté.

    Elizabeth Coulombe n’a pas encore trente ans qu’elle fait partie de la liste réputée des «changemakers canadiens» identifiée annuellement par le journal The Globe and Mail.

    Originaire de Québec, la cofondatrice de Tero ne vient toutefois pas d’une famille d’entrepreneurs, ce qui peut surprendre vu la rapidité et l’efficacité avec laquelle son compagnie s’est développée.

    En moins de cinq ans, elle et sa collègue Valérie Laliberté ont créé et commercialisé la technologie Tero, le seul recycleur alimentaire connecté et produit au Québec. Un défi de taille, que le duo a réalisé à partir des bancs d’école.

    De nature discrète, mais avec une énergie contagieuse, Elizabeth Coulombe s’avoue flattée de recevoir cette reconnaissance bien méritée après plusieurs années de travail.

    «J’étais vraiment honoré, admet Mme Coulombe. Sachant que les 49 autres personnes qui ont été choisies ont toutes des parcours incroyables et tellement inspirants. Ils ont aussi tous à cœur un peu le même genre de mission au final, qui est de faire un changement quelconque dans leur industrie ou dans leur milieu.»

    La même chose peut être dite pour Tero. L’idée d’un recycleur alimentaire est née lors d’un projet de fin d’études au baccalauréat en design de produits, à l’Université Laval, dans lequel les étudiantes devaient sélectionner une problématique et y répondre en créant une marchandise.

    Leur réponse, elles l’ont trouvée dans un problème environnemental qui fait partie du quotidien, en particulier de celui de Québec.

    En lice pour le succès
    «Pour les matières organiques, dans la ville de Québec, nous n’avons pas de compost», rapporte Mme Coulombe. De plus, ajoute-t-elle, un service de collecte ne répond pas au besoin des citoyens en région.

    Les deux entrepreneurs se sont donc attaqués au problème en développant Tero, le premier recycleur alimentaire permettant de transformer sa matière organique en fertilisant. «Aujourd’hui, la moitié de nos clients sont des gens qui ont déjà une collecte de compost», indique la cofondatrice.

    Après quelques expositions dans le cadre de leur baccalauréat, elles ont réalisé que le potentiel de Tero était bel et bien vivant. Les demandes pour se procurer le produit commençaient déjà à arriver, mais «c’était encore seulement un concept», rigole Elizabeth Coulombe.

    En voyant l’intérêt, «ça a vraiment réveillé une flamme entrepreneuriale en moi. Pendant que je faisais mon cours en design, j’avais aussi des cours à option en marketing et en gestion d’entreprise.»

    Toutefois, une fois son bac terminé, Tero, lui, ne l’était pas. Le duo s’est inscrit à Entrepreneuriat Laval pour faire passer le projet de l’idée à la réalité.

    Cette première étape dans le parcours d’affaires d’Elizabeth Coulombe l’a également amenée à faire un MBA en gestion des entreprises, où elle a pu appliquer directement et en temps réel ses apprentissages à la croissance de Tero.

    «Quand nous avons fini notre bac, on a gagné quelques petits concours, mais on n’a jamais fait d’argent avec ça. On trouvait ça bien le fun les reconnaissances, mais si on voulait que ça fonctionne réellement, on avait besoin d’argent.»

    Les cofondatrices ont donc participé à diverses bourses, incluant, entre autres, celle du Mouvement Novae, Défi OSEntreprendre, Forces AVENIR et la Bourse Pierre-Péladeau. «On a pratiquement tout gagné, à quelques exceptions près.»

    «On avait et on a toujours le défi de faire connaitre cette catégorie de produit qui n’existe pas. Ce n’est pas une cafetière ou un grille-pain. Les gens ne sont pas nécessairement au courant qu’un produit comme ça peut permettre de réduire ses déchets et d’obtenir en plus un fertilisant.»

    Le coussin financier amassé grâce à ces distinctions a permis à l’entreprise de prendre son envol et surtout, d’avoir plus de visibilité.

    En octobre 2019, le duo a lancé leur première campagne de sociofinancement sur la plateforme Kickstarter. En une journée, l’objectif d’un million de dollars a été atteint.

    L’entreprise compte désormais 11 employés. Plus de 8500 appareils Tero ont été vendus, et 4000 personnes l’ont reçu.

    À cause de la pandémie, plusieurs retards se sont accumulés dans la chaîne d’approvisionnement. Un recycleur Tero dénombre 350 composants, ce qui est tout un défi de logistique pour une jeune entreprise, puisque le Canada ne détient que très peu de fournisseurs pour ce type de pièces.

Inscrivez-vous au blogue du Jardinier paresseux et recevez ses articles dans votre boîte de courriel à tous les matins!