En août, participez au Mois de l’inspection des arbres partout au Canada
L’article qui suit est dérivé d’un communiqué de presse émis par l’Agence canadienne d’inspection des aliments le 31 juillet 2021, mais le concept d’inspecter vos arbres annuellement en août pourrait être utile aussi à mes lecteurs européens.
C’est la meilleure saison pour repérer les insectes perceurs de bois adultes à l’extérieur des arbres, et leur impact est plus manifeste durant l’été. Les ravageurs envahissants comme l’agrile du frêne, la spongieuse européenne et le puceron lanigère de la pruche sont de graves menaces pour l’économie, l’environnement et la société du Canada. Ce mois d’août, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) encourage chacun au Canada à jouer un rôle actif dans la protection des végétaux du pays en se joignant aux passionnés de la santé des végétaux d’un océan à l’autre qui participeront au Mois de l’inspection des arbres.
Il faut seulement quelques minutes pour vérifier; nous vous prions de faire un petit tour dehors pour inspecter les arbres de votre cour et de votre communauté. Commencez par examiner l’arbre dans son ensemble, puis concentrez-vous sur des zones spécifiques. Soyez attentif aux changements soudains ou inhabituels dans l’état de santé des arbres, comme la décoloration des feuilles, les fissures dans l’écorce, ainsi que les trous et les tunnels creusés par des insectes dans les endroits où l’écorce est tombée. Commencez votre inspection par les racines et continuez de façon ascendante le long du tronc et des branches, à la recherche de populations d’insectes et d’indices de feuilles rongées.
On encourage chacun au Canada à partager des photos des espèces envahissantes sur les réseaux sociaux à l’aide du mot-clic #MoisInspectionArbres. Communiquez avec l’ACIA lorsque vous découvrez quelque chose de suspect dans votre secteur, surtout si vous voyez, par exemple, un fulgore tacheté, un insecte que nous essayons de garder en dehors du Canada. Plus tôt l’ACIA est avertie de la présence d’un nouveau ravageur ou de l’apparition d’un ravageur connu dans un nouveau secteur, plus vite ses scientifiques pourront enquêter sur sa source et prévenir sa propagation.
En vous familiarisant avec les ravageurs de votre communauté et en participant au défi des héros canadiens de la protection des végétaux, vous pouvez faire passer le mot au sujet du Mois de l’inspection des arbres et de l’importance de protéger les végétaux. Utilisez le mot-clic #MoisInspectionArbres lorsque vous chroniquez ce que vous faites et lorsque vous discutez sur les réseaux sociaux. Bien que l’Année internationale de la santé des végétaux vienne d’arriver à sa fin, la vigilance reste de mise, et chacun au Canada peut jouer une part importante en assurant la santé des arbres et des végétaux afin de jeter les bases pour un meilleur avenir.
Citations
« En agissant en ce Mois de l’inspection des arbres, vous aidez à protéger nos merveilleux paysages contre les espèces envahissantes. Ensemble, nous pouvons protéger les ressources végétales du Canada tout en appuyant la continuité de notre croissance économique. »
—L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
« Participons tous au Mois de l’inspection des arbres ce mois d’août. Lorsque nous faisons des découvertes dans nos propres cours et que nous les signalons, nous contribuons à la science communautaire. La détection et le signalement précoces des ravageurs au Canada permettent à l’ACIA d’agir rapidement pour protéger notre santé et notre bien-être. »
—Dr Bill Anderson, chef de la protection des végétaux du Canada et directeur exécutif de la Direction de la protection des végétaux et de la biodiversité de l’ACIA
Faits en bref
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a désigné le mois d’août comme étant le Mois de l’inspection des arbres, afin de mobiliser les scientifiques communautaires et de protéger la santé des arbres du Canada contre les ravageurs et les espèces envahissantes.
Le défi des héros canadiens de la protection des végétaux est une campagne sur les réseaux sociaux visant à augmenter la sensibilisation à l’importance de la santé des végétaux au Canada, en inspirant les gens à participer à certaines activités liées à la santé des végétaux et à chroniquer ce qu’ils font sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #HérosCanVégétaux.
Voici quelques-uns des ravageurs qui préoccupent l’ACIA :
L’agrile du frêne s’est répandu dans certaines régions de cinq provinces (le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Québec, l’Ontario et le Manitoba) et a tué des millions de frênes à travers l’Amérique du Nord. Si vous voyez l’agrile du frêne à l’extérieur de ces provinces, veuillez le signaler aux bureaux de l’ACIA de votre région.

Le puceron lanigère de la pruche menace les pruches de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse et de certaines régions de l’Ontario. Les enquêtes sur ce ravageur sont en cours et des mesures sont en place pour le contenir. Signalez toute observation du ravageur à l’extérieur de la Colombie-Britannique à l’ACIA.
Le flétrissement du chêne est bien implanté aux États-Unis et représente un risque pour les chênes du Canada. Signalez toute observation du ravageur.

Le fulgore tacheté n’a pas été observé au Canada, mais il a été ajouté à la liste des organismes nuisibles réglementés en 2018 dans le but d’en prévenir l’introduction à partir des régions infestées des États-Unis et d’ailleurs. Signalez toute observation du ravageur.

Le scarabée japonais s’est établi dans la plupart des régions du pays où sa survie est possible, mais il ne s’est toujours pas établi en Colombie-Britannique. L’ACIA, la ville de Vancouver et la province de la Colombie-Britannique travaillent activement en vue de l’éradiquer de Vancouver afin d’en prévenir l’établissement dans la province. Alertez les bureaux de l’ACIA de votre région de toute observation soupçonnée du ravageur en Colombie-Britannique.

La pyrale du buis a été détectée à Toronto en août 2018 par un citoyen scientifique. L’ACIA travaille avec la province de l’Ontario, la ville de Toronto et d’autres organismes en vue d’en empêcher la propagation. Signalez toute observation ou tout signe de dommages alimentaires sur les buis à l’extérieur de la région du grand Toronto.

Le longicorne asiatique a été éradiqué des municipalités de Mississauga et de Toronto en Ontario après cinq ans d’enquêtes n’aboutissant à aucune observation de ce ravageur de végétaux. Les enquêtes de vérification se poursuivent. Nous vous prions donc de signaler toute observation aux bureaux de l’ACIA de votre région.

La spongieuse européenne est établie dans de nombreuses régions à l’Est de la frontière entre l’Ontario et le Manitoba. Veuillez la signaler à l’ACIA si vous la trouvez à l’extérieur de la zone réglementée, y compris à Terre-Neuve et Labrador et dans l’Ouest canadien.
Ne déplacez pas le bois de chauffage. Le déplacement du bois de chauffage infesté de ravageurs est l’un des principaux moyens par lesquels les ravageurs voyagent vers de nouveaux endroits. Les pratiques exemplaires consistent à toujours acheter son bois de chauffage à proximité du lieu où il sera brûlé, ou encore à acheter du bois traité à la chaleur ou séché au four, afin d’être certain qu’aucun insecte envahissant ne s’y cache.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est l’organisation nationale de la protection des végétaux du Canada. À ce titre, elle est responsable d’établir et de mettre en œuvre des règlements, des politiques et des programmes sur la protection des végétaux qui sont cohérents avec les règles commerciales et les normes internationales.
Ça c’est de l’information vraiment utile pour bien inspecter nos arbres, Merci.
L’an dernier nous avons perdu plusieurs sapins adultes. J’en ignore la cause. Il nous en reste 2.
Cette année nous perdons des frênes, l’hiver dernier on avait les pics qui tambourinaient sur les frênes, l’écorce tombait au pied de l’arbre. J’ai remarqué de petits trous sur l’écorce, ça devait être les larves de l’agrille. J’ai déjà vu l’agrille, un insecte au dos vert allongé (comme la photo). Je pense qu’on ne peut pas s’en débarrasser. Le frêne perd toutes ses feuilles, il essaie de survivre en développant des feuilles au bas du tronc, là où il n’y a pas eu l’infestation.
Il y a quelques années il y avait des taches brunes sur les feuilles des érables, mais cette année les érables vont bien, du moins ils semblent bien aller.
Je me sens impuissante devant ces faits.
Il y a effectivement des situations qu’on ne peut pas contrôler: l’argile du frêne, par exemple. Mais mère Nature sait quoi faire: quand une plante ne fonctionne plus, elle en plante d’autres.
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Bonjour M. Hodgson. J’habite à Bromont en Estrie et j’avais un magnifique robinier pourpre. Je voyais de temps à autres des particules blanchâtre au sol. Je voyais beaucoup de fourmis grimpé sur l’arbre crouant que c’était la raison de ce que je voyais. Un jour de grand vent mon pseudo acacia à cassé en deux. J’ai observé alors que le centre de celui-ci était vide. Suite a des recherches internet, j’ai appris que la cause provenait d’un insecte perceur du robinier. Le coléoptère du robinier. Insecte aux couleurs imitant la couleur de l’abeilles pour tromper ses prédateurs. Un si bel arbre. Heureusement ses rhizomes traçant fait qu’il c’est propagé ailleur et des nouvelles pousses ont engendré de nouveaux arbres. J’essais actuellement un insecticide a vaporiser pour coléoptères, et je surveille de près les indices laissés par ces perceurs. Je suis un nouveau abonné et j’apprécie beaucoup vos chroniques. Merci pour toutes ces renseignements instructifs.
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Nous avons vu u n longicorne asiatique dans le parc près du Mont Albert, en Gaspésie…
Tellement désolant…
Tout ça grace à des containers en provenance de l’Asie, non vérifiés et non traités
Il existe plusieurs longicornes qui attaquent les conifères, mais je doute que le vôtre soit un longicorne asiatique, plus associé à des bois durs- chênes, érables, mais je vous mal pourquoi on expédierait des palettes de la Chine au Mont Albert. Jean Denis Brisson
Bonjour, j’habite en Outaouais et j’ai dû faire couper mon frêne il y a quelques années. J’aimerais planter un autre arbre avec sensiblement la même forme (haut et étroit). Voici mes questions : 1) dois-je faire dessoucher mon frêne? Certaines pépinières disent absolument d’autres pas du tout. Quoi penser? 2) J’aimais beaucoup mon frêne, assez haut pour rafraichir la chambre à coucher et assez étroit pour éviter les crises de mon voisin. Quel arbre a grosso modo la même forme qu’un frêne? Ma voisine a un érable (la bordure de la feuille est plus pâle que le centre – je crois que c’est arlequin) que j’aime beaucoup. Il ne faut pas oublier que mon terrain fait un peu plus de 6 m de largeur par un peu plus de 5 m de hauteur (rue à la maison). Auriez-des conseils?
1) Non.
2) Vous avez beaucoup de choix. https://jardinierparesseux.com/2017/09/07/arbres-de-remplacement-pour-les-frenes/