Comment éliminer une plante à rhizomes envahissants
Par Larry Hodgson
Parfois, on est aux prises avec une plante à rhizomes traçants, soit des tiges souterraines qui produisent d’innombrables drageons (petits plants). Évidemment, chaque drageon en produit d’autres à son tour et bientôt vous avez perdu le contrôle.

Souvent, il s’agit d’une mauvaise herbe «officielle» (prêle, chiendent, roseau, etc.), mais parfois c’est une plante dite ornementale qui s’est avérée une envahisseuse redoutable, comme la renouée du Japon (Fallopia japonica), l’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria) ou le muguet (Convallaria majalis). Malheureusement, ce n’est pas le genre de détail qu’on vous mentionne en jardinerie lors de l’achat du plant. Donc, caveat emptor (que l’acheteur soit vigilant)!
L’arrachage seul ne résout rien!
L’une des pires méthodes pour essayer de contrôler une plante à rhizomes envahissants, c’est d’essayer de l’arracher. Malheureusement, cette méthode a davantage tendance à l’étendre, car le moindre morceau de rhizome qui reste dans le sol donnera une nouvelle plante. Ainsi, quand vous arrachez une plante, habituellement vous laissez en terre 3 à 5 sections de rhizomes. Imaginez la prolifération!

Sarcler ou passer le motoculteur, c’est pire encore: plus vous sarclez et travaillez le sol, plus vous tranchez les rhizomes et plus vous aurez de drageons!
Arracher et sasser
L’arracher peut toutefois fonctionner si vous prenez la peine de déterrer tout le secteur et de sasser la terre avant de la remettre en place. Ainsi, vous arriverez à trouver et à enlever même les très petites sections de rhizome. Mais attention: cela nécessite beaucoup d’efforts!
Que penser des herbicides?
Je ne suis pas un amateur d’herbicides, mais vous pouvez toujours essayer un herbicide total (qui tue toute végétation) comme le glyphosate, le vaporisant sur le feuillage de l’intrus. Ce qui est regrettable est que la plupart des plantes à rhizomes envahissants semblent au moins un peu résistantes à ce traitement. Habituellement, donc, la plante s’en trouve affaiblie, mais pas morte, et il faut répéter le traitement encore et encore. Entretemps, l’herbicide total tue toutes les autres plantes des environs, car il est surtout efficace contre les plantes sans rhizome.
Mais voici une méthode qui pourrait peut-être vous donner satisfaction. Taillez la plante sévèrement, près du sol, et appliquez l’herbicide, non pas en le vaporisant, mais plutôt en le peignant (oui, avec un petit pinceau) sur l’extrémité de chaque tige écourtée. Ainsi l’herbicide ira directement aux rhizomes, car il pénétrera facilement par la blessure… et sans contaminer l’environnement proche ni endommager les plantes voisines. Il faut porter des gants protecteurs pendant l’application, bien sûr.
Une barrière contre le soleil
Voici une autre façon de voir la situation.
Rappelez-vous que toute plante verte a besoin de lumière pour vivre. Après tout, c’est l’énergie solaire, convertie en sucres et en amidons par la chlorophylle (pigment vert trouvé dans les feuilles) qui donne aux plantes leur énergie. Donc, si vous coupez le soleil…

La méthode la plus facile pour «couper le soleil» est le bâchage: couvrir tout le secteur d’une toile noire épaisse. Pas une toile de type géotextile couvre-parterre, car elle laisse passer un peu de lumière, mais une bâche en plastique, facile à trouver en quincaillerie.
La toile doit couvrir plus large que la zone où la plante se trouve, sinon elle aura vite fait d’expédier ses rhizomes au-delà de la zone d’exclusion. Faites tenir la toile en place pendant toute une saison, du printemps à la fin de l’automne, avec des briques ou des pierres. (Vous pouvez aussi la couvrir de paillis ou y placer des jardinières pour embellir l’emplacement pendant le traitement.) À la noirceur sous la toile, privée de lumière, la plante essayera de pousser, mais n’arrivera qu’à produire des tiges pâlottes, blanches, vert pâle ou roses. Même, elle s’épuisera à produire des tiges et des feuilles qui ne font pas de photosynthèse et finira par mourir.
Pour certaines plantes, et notamment la terrible renouée du Japon (Fallopia japonica), appelée la pire mauvaise herbe connue de l’humain par certains spécialistes, une saison de noirceur ne suffit pas : il faut laisser la toile en place pendant deux ans pour vraiment l’épuiser.
Évidemment, la méthode précitée convient bien aux coins où rien d’autre ne pousse, mais si vous l’appliquez à une platebande, vous allez tuer aussi tous les autres végétaux dans le secteur : vivaces, bulbes, arbustes, etc. Est-ce alors possible de récupérer les plantes désirables avant de poser la toile ?
Oui, si vous les déterrez avec soin pour les replanter ailleurs (ou les empotez en attendant de les replanter dans le jardin une fois qu’il sera libre de mauvaises herbes). Mais il faut vous assurez en les déterrant qu’aucun rhizome de la plante envahissante ne se trouve mêlé aux racines de la plante que vous voulez conserver, sinon vous allez étendre le problème.
Coupez la plante pour couper la lumière

Si vous n’êtes pas prêt à sacrifier une platebande à une toile noire pendant un an, vous pouvez toujours, si vous êtes assez assidu, éliminer la mauvaise herbe par une taille sélective. Dès le début de la saison, coupez toute tige de la plante indésirable près du sol. Ainsi, vous éliminez son feuillage et donc sa source d’énergie. Elle va répliquer en produisant de nouvelles pousses. Coupez-les aussi. Et les suivantes. Et les suivantes. Pour certaines plantes, la bataille va durer 2 ans!
Il est important de couper les repousses dès que vous les voyez, avant qu’elles aient le temps de faire beaucoup de photosynthèse. Ainsi, vous verrez de moins en moins de repousses avec le temps, car l’impossibilité pour la plante de faire une photosynthèse normale commencera à saper son énergie. C’est du travail, mais au moins vous aurez des résultats positifs.
Une barrière enfoncée dans le sol
Si vous voulez juste arrêter le progrès de la plante envahissante, la contenant dans son secteur et l’empêchant d’aller plus loin, vous pouvez installer une barrière physique dans le sol, barrière que ses rhizomes ne pourront pas franchir.

Le plus facile est d’installer cette barrière dès la plantation. Exemple : vous adorez la monarde (Monarda didyma), mais vous savez d’avance qu’elle est envahissante. Avant de la planter, installez un gros pot ou seau de plastique dont le fond a été enlevé (nécessaire pour permettre un drainage adéquat) dans le sol et plantez la future envahisseuse à l’intérieur. Pour la plupart des plantes, une barrière d’aussi peu que 30 cm de hauteur suffira, même 15 cm pour certaines plantes plus basses (règle générale, les plantes basses ont des rhizomes à fleur du sol et même une barrière peu profonde va les arrêter). Attention toutefois aux plantes qui produisent des rhizomes en profondeur, comme la renouée du Japon (Fallopia japonica): il est illusoire de penser contrôler cette plante, dont les rhizomes peuvent plonger à 3 m de profondeur, par un pot ou seau enfoncé dans le sol.

Pour les plantes aux rhizomes profonds, il existe un produit appelé barrière anti-rhizomes ou barrière à bambous, genre de film plastique semi-rigide de 60 cm de hauteur ou plus qu’on peut insérer dans le sol tout autour de la plantation. Ce produit est largement disponible en Europe, mais je ne connais qu’une source au Canada: Canada’s Bamboo World… qui ne livre pas au Québec ni au Manitoba (allez comprendre pourquoi!). Heureusement qu’on peut en trouver aussi chez Amazon.ca.
La méthode la plus paresseuse
Mais il y a une technique encore plus efficace et beaucoup plus paresseuse pour composer avec les mauvaises herbes envahissantes : apprenez à les apprécier. L’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria ‘Variegata’), par exemple, fait un excellent couvre-sol coloré (blanc et vert) qui étouffe toute autre mauvaise herbe et elle est comestible, de plus. Le muguet (Convallaria majalis) peut aussi être vu comme une jolie plante couvre-sol à clochettes printanières parfumées. Même la prêle (Equisetum arvense) n’est pas sans charme, avec son beau feuillage mousseux.
Quand vous verrez la plante non pas comme un problème, mais comme une solution, vous aurez réglé le problème sans avoir eu à lever le petit doigt!
Billet adapté d’un article paru dans ce blogue le 12 septembre 2015.
Que faire de l ‘ ARGOUSIER qui se propage partout aux alentour de lui jusqu’à des 10 metres de distance ?
Une barrière serait très appropriée.
Merci pour ces conseil. J’ai exactement ce soucis avec une bigogne. Ca drageonne de partout à 10 m à la ronde. Elle arrive meme a sortir des pousse dans l’abri de jardin completement noir à une dizaine de metre.
Le quartier est envahi. Chaque zone laissée en friche ou pas trop entretenue (le long des quais typiquement) a son plan de bigogne qui se fait une place.
J’aimerais bien savoir comment limiter la prolifération des nénuphars dans mon lac artificiel. Il y a une dizaine d’années, j’ai mis un petit nénuphar, maintenant, il y en a des centaines.qui couvrent toute la surface.
Louise
Il faut arracher les surplus.
Les offrir à vos voisins qui ont des étangs, des sociétés d’horticulture, votre municipalité, etc.
Un jour j’avais plus de 300 bulbes de tulipes à donner. J’avais fait une commande de grandes tulipes rouges. Je les ai toute plantées. A leur floraison quelle déception… Elles étaient jaunes avec des coeurs saumon et mesuraient 5-6 po!!! Erreur d’étiquetage sur les caisses.
Disons, que j’était loin de mon beau massif rouge cerise. Je les ai offert a la ville où j’habite qui les a toutes planter dans les massifs et zones florales de la ville. A chaque fois que j’aperçois mes mini-tulipes cela me fait sourire et me ravie.
Pourriez-vous être plus précis? Quand vous dites « arracher les surplus », dois-je seulement couper la feuille du nénuphar ou aller arracher le rhizome qu’il est enfoui au fond de l´eau ( ce qui serait presque impossible à faire)?
Merci beaucoup.
C’est théoriquement le rhizome qu’il faut aller chercher, avec des bottes-pantalons de pêche.
La phragmite s’est installée à quelques endroits, particulièrement humides, dans notre secteur résidentiel. Quelle est la meilleure méthode connue pour l’éliminer? Éradication? Coupe répétée? Des références techniques seraient appréciées. Merci à l’avance.
Le bâchage.
Merci pour ces conseils! Nouvelle maison, je suis justement aux prises avec des plantes envahissantes mauvaises herbes ou faux amis. Il n’y a que ça sur le terrain! Je vais essayer la taille au ras le sol, avant la méthode de la bâche, je suis impatiente d’avoir un beau terrain ?
?
Est-la même chose avec l’herbe à puces a la lisière de la forêt?
J’ai essayé la vaporisation au vinaigre et au sel, sans succès.
J’essaie donc de cette manière: j’ai planté plusieurs épinettes à la lisière du fossé et de la forêt en espérant qu’ils bloqueront éventuellement la lumière et qu’ils draineront l’eau, car j’ai remarqué qu’il n’y a pas grand chose qui pousse sous une épinette.
C’est une exception à cause de sa toxicité. Info ici: https://jardinierparesseux.com/2019/07/05/lherbe-a-la-puce-pas-touche/
Bonjour Monsieur Hodgson,
J’aimerais savoir si la technique de la bâche noire plastifiée viendra à bout d’éliminer complètement des plants de muriers sauvages vieux de plusieurs années qui ne produisent plus de mûres et qui sont maintenant très envahissants plus en hauteur (trop d’ombre) qu’en largeur avec ses rhizomes? Je pensais installer la toile dès cet automne après avoir tout coupé ras le sol et la retirer au printemps 2023. Est-ce assez longtemps pour les muriers ? J’habite aussi la ville de Québec.
En plus d’être ”accroc” au café matinal, je suis maintenant ”’accroc” à la lecture de vos chroniques… très instructif! MERCI!
Ça devrait très bien fonctionner.
Bonjour, je suis dans le secteur de Charlevoix. J’ai plusieurs lilas indigènes mais voilà qu’il y a tellement de rhizomes qui s’étendent que je ne suis plus capable de les contrôler. Je coupe constamment autour de ceux qui sont place mais j’aimerais savoir s’il y a une méthode pour ces arbres que j’aime bien mais trop c’est trop.
Les mêmes techniques fonctionnent.
Une vigne vierge envahissante ? Elle colonise ma haie de cèdres et je ne sais plus quoi faire. Toutes vos solutions sont difficiles à implanter parce que le sol n’est pas atteignable. Merci.
Coupez au sol et appliquez un herbicide.
Géniale la méthode du pinceau appliqué aux plantes rabattues à presque rien, soit l’idée que l’herbicide va pénétrer par la blessure même si les feuilles sont petites ou même inexistantes.
Pour LH seulement
Mon commentaire est confidentiel : pour L. H. seulement. Je voudrais vous faire une suggestion linguistique. Emprunté à l’anglais, le mot « contrôle » est installé dans la langue française depuis un certain moment, mais il nous prive souvent d’une formulation plus juste, et plus idiomatique. Je vais prendre un exemple de votre bloque d’aujourd’hui : Parfois, on est aux prises avec une plante à rhizomes traçants, soit des tiges souterraines qui produisent d’innombrables drageons (petits plants). Évidemment, chaque drageon en produit d’autres à son tour et bientôt vous avez perdu le contrôle.
Suggestion de remplacement : la situation vous échappe // vous êtes envahi //. J’ai noté le même usage dans votre article sur les campanules fausse raiponces.
En toute amitié.
@Louise Brunette.
Je me permets, avec tout le respect que je vous dois, de réfuter votre affirmation à propos du mot contrôle.
en effet il est attesté dans la langue française depuis 1292 : contrôle = contre rôle, liste ou registre tenu en double pour vérifier la conformité des comptes ou des textes (CNRTL Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales).
En fait, je pense que c’est plutôt la lague anglaise qui a emprunté ce terme (comme beaucoup d’autres au cours de l’histoire) au français.
Je vous prie de me pardonner de vous avoir porté la contradiction et vous adresse mes respects..
Merci! J’apprécie toujours ce genre de commentaire. Je vais surveiller cet usage à l’avenir.
“Si vous voulez juste arrêter le progrès de la plante envahissante, la contenant dans son secteur et l’empêchant d’aller plus loin, vous pouvez installer une barrière physique dans le sol, barrière que ses rhizomes ne pourront pas franchir.”
C’est valable pour ceux qui ont eu l’idée folle de planter des bambous à rhizome traçant. Pour bloquer leur avance inexorable, on peut par exemple employer des tôles enterrées au moins jusqu’à 50cm de profondeur.
Pour nettoyer une espace des plantes inutiles, j’emploie avec succès mes chutes de lino, “la terreur des adventices”, côté noir à l’extérieur, pour ajouter l’effet thermique.
Mais je n’arrive pas à éradiquer les oxalis, les “résistatout”(même au glyphosate quand on pouvait l’utiliser) qui se reproduisent par bulbilles, et qui ont envahi même les parterres des jardins publics.
Les bambous sortent des rejets en surface donc toute barrière en profondeur ne suffit pas
On m’a offert en cadeau la grande lysimaque. Je la trouve très jolie avec sa floraison vaporeuse d’un beau jaune. J’ai lu qu’elle était envahissante en milieu humide, ce qui n’est pas le cas de l’endroit où je veux l’installer (entre 2 ormes mais bénéficiant quand même de soleil. J’ai déjà la lysimaque cou d’oie que je laisse courir à travers les monardes rouges donc un peu d’expérience avec les envahisseurs ?. J’hésite quand même, que pensez-vous de cette lysimaque?
Il aura environ le même comportement que la lysimaque cou d’oie. À vous de juger si c’est acceptable.
Pour le phragmite, il faudrait donner les renseignements à nos gouvernements; il y en a tellement le long des routes et autoroutes. 🙁
Honnêtement, ils sont bien au courant, mais ne savent pas quoi faire.
Maintenant la pratique au Ministère Transports Québec lors du curage des fossés ou on rencontre de la phragmite est d’enfouir les déblais a une profondeur d’au moins 6 mètres. Auparavant ils servaient de remblais a tout-venant ….ce qui était la meilleure méthode de propagation.
Intéressant!
bonjour. Mes plants de (grosses) tomates ont triste mine. Les feuilles sont jaunies et sèches, et les fleurs aussi. C’est un problème que je remarque sur d’autres terrains adjacents (jardin communautaire). J’ai l’impression qu’ils ont manqué d’eau, mais on m’a recommandé de ne pas trop arroser. Ce matin, j’ai arrosé abondamment, je pense ajouter de l’engrais bio dans quelques jours. Suis-je sur la bonne voie ou la mauvaise track? Merci!!
“Pas trop arroser” peut être mal compris. Il s’agit d’arroser abondamment et profondeur, mais seulement quand la terre est sèche ou presque. Si vos tomates ne reçoivent que des arrosages légers et rares, cela peut expliquer le problème. Vous avez bien fait d’arroser abondamment. Et un engrais bio – une fois que vous voyez des signes de reprise, pas avant! – peut être utile aussi, mais un arrosage adéquat est plus important.
vraiment un gros merci!
Je suis envahie d’une herbe grimpante qui survit même sois de grosses dalles en béton… elles sont simplement jaunies en dessous mais ça ne les tue pas ?
bonjour, que pensez vous de l eau bouillante? voire un nettoyeur a vapeur?
Oui je pense que ce serait la seule solution sans produits chimiques… ?
Si seulement ça fonctionnait sur les plantes à rhizomes!
Me voilà bien alors ?
Les deux ne tuent que le feuillage (très peu ce qui se trouve sous le sol). Ils seront alors surtout efficaces sur les mauvaises herbes annuelles; très peu contre les plantes à rhizomes enfouis.
Comme vous ne mentionnez pas la plante, s´il s´agit
d´une herbe à puce grimpante avec 3 feuilles, les vapeurs sont hautement toxiques et peuvent créer de très sérieux problèmes pulmonaires. Cet avis est pour
l´herbe à puce.
Les rhizomes survivent parce qu’il y a des feuilles vertes pour les nourrir. Sans photosynthèse, ils mourraient… éventuellement.
Je vous assure que toutes les parties sortantes étaient arrachées au mieux, puis les grosses dalles furent remises… c’est une drôle de plante^^
Bernard Moulin @
L’eau bouillante, le nettoyeur à vapeur, voire le désherbeur thermique électrique ou à gaz (flamme : à utiliser avec d’extrêmes précautions) vont détruire efficacement les annuelles et les parties aériennes des plantes à rhizome ou à bulbe, ou même à racines profondes (pissenlit).
Mais les parties enterrées ne seront pas atteintes et vont repousser,
Il faudra alors intervenir systématiquement à chaque repousse pour arriver à “fatiguer” la plante.
Bon courage !
?
J’ai lu ici un super commentaire d’une dame qui a eu la générosité de partager un lien écolo. Mais ce commentaire a disparu, quel dommage !
Bizarre! Pourtant, je ne l’ai pas enlevé.
Merci pour vos conseils.
Pour la coupe sélective (herbe aux goutteux qui a commencé à envahir le gazon autour de ma platebande), est-ce qu’on doit ramasser toutes les feuilles coupées ou si la multiplication ne se fait que par les rhizomes?
Merci!
Que par les rhizomes.
Bonjour,
Nous sommes envahis de bambous qui ne nous appartiennent pas et surtout inaccessibles. C’est un réel problème. A chaque sortie de rhizomes nous coupons à ras mais ils reviennent; franchement un vrai calvaire
avez-vous de bonnes idées
merci
?
j’ai chez moi un envahisseur puissant difficile a délogé du rumex, la huitième plaie d’Egypte ça me décourage il a envahit mes framboises et se propage malgres que je coupe la harpe floral dès que je la vois, difficile a extraire la racine.
Surtout, ne laissez pas la plante monter en graines; cela empirera le problème.
J’ai plante un bourreau des arbres il y a une vingtaine d’années, le but était de couvrir ma pergola. J’ai une plate-bande de chaque côté de la pergola, j’y ai mis plein de vivaces avec l’utilisation d’une membrane géo-textile et pallis. Tout a bien fonctionné les premires années. Là le bourreau des arbres envahit partout dans la plate-bande et au travers du plancher de la pergola. Je ne sais plus quoi utiliser???
Il faudrait peut-être creuser et enlever les rhizomes envahissants.
Bonjour Quelle est la meilleure technique parmi celles proposées pour venir à bout des bambous?
Le bâchage.
Bonjour, que pensez-vous du brûlage (avec flamme au propane) pour les plantes à rhizome (frêle particulièrement( ?
Il faudrait répéter, car ça ne tue que le feuillage, pas les rhizomes.
Que faire des Petasites Japonicus ?
Suivez un des conseils dans l’article.
Au secours, jardinier paresseux. J´ai bien lu votre article sur l´herbe à puces. J´ai plusieurs de ses variantes sur plusieurs acres.
Question : est ce que le framboisier sauvage fait des rhizomes aériens ? J´ai plusieurs talles plus grandes
qu´une maison, vert pâle comme la framboise, au ras du sol avec le bord des pétiole en petites lames de scie. Je suis sur que c´est une herbe à puces rampante et on voit bien les rhizomes où de nouveaux plants apparaissent.
Merci
Je n’arrive pas à identifier la plante. Le framboisier sauvage ne fait pas de rhizomes aériens, toutefois.
Merci jardinier paresseux pour votre réponse rapide. Je me disais bien que ce n´était pas de la framboise. Je vais tenter des photos et espère voir des épines. Sinon reste le test de la frotter contre le poignet là où la peau est sensible. Si c´est de l´herbe à puce la sensation de brûlure sera rapide, puis rinçage à l´eau froide savonneuse à faible pression. Je vous ferai savoir le résultat. Peut on vous envoyer des photos ?
À jardinierparesseux@gmail.com.
Bonjour,
J’ai de la renouée du japon dans mon jardin, j’ai déjà essayer d’arracher les rhizomes mais rien à faire elle y survit.
Auriez-vous une idée?
J ai la même chose un calvaire!
Problème du moment les rhizomes passent sous le mur du voisin et s etalent dans sa grange
Il veut nous assigner en justice que faire?
Il faudrait soit essayer de régler le problème ou consulter un avocat. Évidemment, c’est mon avis de “jardinier paresseux”, pas un avis légal!
Bonjour, quelle est la bonne technique pour éliminer le roseau lorsqu’il pousse au dessus du champs d’épuration d’une fosse septique? Le bâchage ne permettra pas au sol de respirer.
bonjour j’ai un bambou que j’ai rasé et que je coupe à ras dès qu’il y a des petites tiges je coupe mais çà ne crève pas. Je n’ai pas de pelleteuse pour l’arracher, pas de ghyphosate non plus. Alors quelle solution ? car là je désespère. Ce bambou devait mesurer 1M20 en non envahisant mais là il a fait jusqu’à 3/4m de haut et 4 m de circonférence
Merci pour la technique du bâchage. Je m’y mets en fin de semaine. Je couvre tout le gazon.
Un été, soit de juillet à octobre, est-ce suffisant pour se débarrasser des rizhomes du chiendent?
Devrais-je continuer l’an prochain? Est-ce une mauvaise idée de laisser les bâches durant l’hiver?
Merci infiniment