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Le perceur de la courge : un nouvel ennemi du potager

Par Larry Hodgson

Pour les jardiniers québécois*, le perceur de la courge (Melittia cucurbitae) est tout à fait nouveau. Bien qu’originaire d’Amérique du Nord, principalement à l’est des montagnes Rocheuses, cet insecte n’est présent au Québec que depuis 2018, strictement dans le sud-ouest de la province au début, mais il s’étend de plus en plus. Le lecteur Jules Cimon m’informe qu’il en a trouvé à Lac-Beauport en banlieue de Québec en 2021. Sans doute que cette intrusion indésirée vers le Nord est causée par le réchauffement climatique… comme si nous n’avions pas déjà assez d’insectes nuisibles à combattre!

*Je donne congé à mes lecteurs européens aujourd’hui, car cet insecte n’existe pas chez vous.

Un papillon inhabituel

Le perceur de la courge adulte est un petit papillon de 16 mm, mais un papillon très inhabituel.

Ce papillon diurne hirsute n’a pas les grandes ailes larges et opaques d’un papillon classique, mais plutôt des ailes transparentes étroites et repliées avec un reflet verdâtre à noir. Pour cette raison, et aussi à cause de sa coloration bicolore noire et orange, il est plus susceptible d’être confondu avec une abeille ou une guêpe qu’un papillon.

Le perceur de la courge adulte se nourrissant de nectar de fleurs.
Le papillon adulte se nourrit du nectar des fleurs. Photo: Kepler1299, Wikimedia Commons

L’adulte se nourrit de nectar de fleurs et ainsi, si vous le voyez, ce sera probablement alors qu’il visite les fleurs de votre jardin… et pas nécessairement des fleurs de courges, mais toutes sortes de fleurs. La femelle pond ses Å“ufs à la base des tiges des plantes de courge (Cucurbita spp.), plus rarement sur d’autres cucurbitacées (melons, concombres et pastèques).

Dans les champs de production agricole de courges, les œufs ont tendance à être plutôt éparpillés et présents surtout sur les plantes en marge des champs, de sorte que les plantes du centre sont rarement dérangées et que les pertes totales sont assez minimes. Dans les jardins familiaux, où les plantes hôtes sont moins nombreuses, toutes les courges peuvent être attaquées et plusieurs œufs sont pondus par plante, entraînant les dégâts les plus sérieux.

Cycle de vie

La femelle éclot vers le début ou le milieu de juillet. Elle ne vit que 4 ou 5 jours (le mâle a une durée de vie encore plus courte, seulement 3 jours), mais peut pondre de 150 à 200 œufs pendant cette période. Toutes les femelles n’éclosent pas précisément en même temps, donc il y a 2 ou 3 semaines où il faut surveiller leur présence.

Larve du perceur de la courge et ses déjections
Larve révélée en coupant la tige d’une courgette. Le cercle montre ses déjections. Photo : Abby Seaman, NYS IPM Program, Flickr

Les minuscules Å“ufs sont bruns, ovales et plats. Ils éclosent en 8 à 14 jours et les petites larves percent un trou dans la tige de la plante et s’y enfoncent immédiatement. Avec leur corps blanc à crème et leur tête brune, elles ressemblent à des asticots, mais sont en fait des chenilles, puisqu’elles sont les larves d’un papillon. 

Au cours des 4 à 6 semaines suivantes, les larves se nourrissent des tissus de la plante, creusant un tunnel de plus en plus long dans la tige et la vidant de l’intérieur. Parfois elles percent et endommage aussi le fruit. Elles déposent leurs déjections verdâtres à jaunâtres à l’extérieur de la tige, sous le trou d’entrée. Leur alimentation finit par faire flétrir les feuilles qui jaunissent ensuite et meurent. 

Jusqu’à ce moment, tout était relativement discret, mais c’est habituellement quand les feuilles commencent à faner que le jardinier remarque le problème pour la première fois. À ce stade, il est probablement trop tard pour sauver la tige infestée, toutefois. Il est préférable de couper à la base toute tige mourante et de la détruire pendant que la ou les larves sont encore à l’intérieur.

Si la plante de courge reste dans le jardin, lorsque les larves atteignent une maturité suffisante, elles creusent un autre trou dans la tige et la quittent. 

Alors, elles s’enfouissent à environ 2 à 5 cm dans le sol au pied de la plante hôte, puis se convertissent en pupe. Elles restent sous forme de pupe jusqu’au printemps suivant, au moins au Canada et dans le nord des États-Unis. Dans le Sud, après 14 à 30 jours de pupaison, une deuxième génération d’adultes émerge et elle se nourrit durant la seconde moitié de l’été, formant des pupes hivernantes à la mi-automne.

Traitement

Il n’est jamais facile de traiter un insecte qui passe une grande partie de son cycle de vie à l’intérieur de sa plante hôte, surtout lorsque la plante hôte est comestible et qu’alors vous ne voulez pas l’empoisonner en utilisant un insecticide systémique.

Si vous voyez le trou dans la tige assez tôt, vous pouvez essayer d’extraire la chenille de la tige de la plante en la fendant soigneusement avec un couteau Exacto et en la retirant avec une pince à épiler, mais cela ne fonctionnera que si la larve est encore petite. Si la larve est trop grosse, le travail d’extraction tuera probablement la tige.

Une technique similaire consiste à insérer un fil métallique mince dans le trou d’entrée et à le pousser dans la tige, tuant ainsi la larve.

Cependant, le traitement le plus simple est sans doute la prévention.

Tout d’abord, certaines variétés de courges semblent à peu près immunisées contre le perceur de la courge. Les courges musquées («butternut» en anglais), comme ‘Long Island Cheese’ et ‘Musquée de Provence’, sont considérées comme très résistantes et donc un bon choix si le perceur revient annuellement dans votre secteur. La plupart des autres courges appartiennent aux espèces C. pepo ou C. maxima qui y sont généralement très sensibles, mais il existe des exceptions. La citrouille d’Halloween classique ‘Connecticut Field’, par exemple, serait assez résistante.

Aussi, comme les pupes hivernent dans le sol à la base des plantes attaquées l’année précédente, pratiquez toujours une rotation des cultures. Autrement dit, ne plantez jamais de courges au même endroit deux années de suite. Cela ne fera que vous attirer des ennuis.

Couverture flottante dans un potager.
Vous pouvez éloigner les perceurs de courge de vos plantes au moyen une couverture flottante. Photo : xwimastergardener.org

Couvrir les semis de courge avec une couverture flottante (toile de protection) peut être très efficace. Vous devrez retirer le revêtement translucide une fois que la plante aura commencé à produire des fleurs femelles afin que la pollinisation puisse se produire, mais seulement s’il n’y a plus de papillons femelles pondeuses dans les environs. Pour le savoir, placez un bol jaune rempli d’eau au sol. Le jaune semble attirer les papillons adultes et ils se posent dans l’eau et se noient. Ainsi, vous saurez s’ils sont encore présents ou si cette partie de leur cycle est terminée. Il est alors possible que, au tout début de la floraison, vous ayez à lever temporairement la couverture et à polliniser les premières fleurs à la main, remettant la couverture par la suite. Vous pourrez l’enlever en permanence quand il n’y aura plus de papillons qui atterriront dans le bol d’eau.

D’autres jardiniers laissent les courges exposées, mais enveloppent leur base dans une lanière de bas de nylon ou de papier d’aluminium pour empêcher les femelles de pondre.

Ou offrez aux insectes une plante-piège ou deux. La courge de Hubbard est apparemment particulièrement sensible à ce ravageur, alors plantez-en quelques-unes, puis arrachez-les et détruisez-les avant que les larves mûrissent. Ainsi, vous protégerez les autres courges.

Certains jardiniers signalent du succès en injectant du Btk (Bacillus thuringiensis kuristaki), une bactérie biologique antiparasitaire spécifique aux larves de papillons, dans les tiges infectées avec une seringue. Une fois que la chenille ingère la bactérie, elle meurt rapidement.


Le perceur de la courge n’est pas un ravageur facile à combattre, mais j’espère que les informations ci-dessus vous aideront à le contrôler convenablement.

Étiquettes + Melittia cucurbitae, Perceur de la courge


commentaire sur "Le perceur de la courge : un nouvel ennemi du potager"

  1. Ernest Carbonneau dit :

    Merci pour cet article très complet. Cela pourra sûrement nous allumer si cet insecte arrive dans notre région.

  2. Guylaine dit :

    Comme toutes vos publications, cet article est très intéressant! Et, comme vous le dite si bien : ‘Encore une autre affaire’! Mais, avec vos précieuses informations nous sommes préparés pour les accueillir! 🙂 Merci beaucoup! 🙂

  3. martine dit :

    merci pour les trucs pour s’en débarasser! Très instructif!

  4. Me AITOU dit :

    La monoculture nous a souvent montré ses aspects délétères et son manque de sagesse.
    Ruth Stout l’avait bien compris, nous sommes de la nature et devons collaboré en respectant ses lois pour en jouir pleinement.
    Je partage toujours gracieusement une partie de mes cultures avec une grand nombre de collaborateurs, auxiliaires, assistants et autres créatures du jardin, qui font parti de l équilibre naturel.
    Toutes les matière synthétiques qui sont utilisées au jardin proviennent d’une industrie qui n’est ni éthique et encore moins écologique à court ou à long terme.

  5. Jules Cimon dit :

    Très belle recherche, bien illustrée et complète.

  6. VG dit :

    Je confirme avoir observé des adultes au printemps dans le secteur de Laval (centre de Laval). Je confirme aussi avoir observé des larves. J’ai arraché et jeté les plants infestés la semaine dernière et éliminé plus d’une cinquantaine de larves dans les collets des 5 plants (totalité des courges de mon jardin, impossible de récupérer après l’opération à tige ouverte trop de dommages) mais également plus d’une dizaines dans certains fruits dans différentes variétés, soyez vigilant. Je crois qu’il n’y a qu’un cycle par année, ceci sera peut être ma porte de sortie! Je vais planter un peu plus tard la saison prochaine et espérer laisser passer la période de ponte, en plus de protéger les plants suivant la plantation juste pour m’assurer d’éviter la présence du perceur dans mon potager! Bonne chance à ceux qui la découvre!

  7. Line Bertrand dit :

    J’ai vu cet insecte au début de l’été dans mon potager et je me demandais ce que c’était. Je les ai écrasé. Je demeure à Cap-Rouge.
    J’ai pensé trop tard à le photographier et vous envoyer la photo avec question. Merci pour l’information

  8. Johanne Brosseau dit :

    Merci, je pensais cultiver des courges l’an prochain et je vais suivre votre conseil et planter des courges musquées («butternut» en anglais), comme ‘Long Island Cheese’ et ‘Musquée de Provence’: suis une jardinière paresseuse!

  9. Josée Lecavalier dit :

    Merci! J’ai observé cet insecte il y a quelques jours dans mon potager du quartier Ste-Rose à Laval et je n’arrivais pas à l’identifier. Je le trouvais beau, mais maintenant je préférerais ne pas trop le voir souvent. 🙂

  10. johanne leboeuf dit :

    J’ai trouvé de ces larves dans mes bellamcanda, au début je n’avais vu que les déjections mais en coupant les tiges fanées, j’ai trouvé le tunnel et la larve à l’intérieur. Je n’ai pas de courges chez moi, c’est probablement pourquoi elles ont attaqué mes fleurs. J’ai bruté les tiges, je croyais que les déjections étaient des oeufs. Merci pour l’information

  11. Francine dit :

    C’est de valeur qu’elle soit dommageable, c’est une belle bibitte!

  12. Thérèse Brassard dit :

    Merci pour cet article qui me sera très utile. Les courges de mon potager sont victimes de cet insecte. Il y a quelques semaines j’ai vu ce insecte sur un plan de courge et dans un zucchini, il y a quelques jours j’ai découvert une larve. Je vais m’empresser de couper et détruire toutes les tiges. Je suis de St-Amable, en Montérégie.

  13. Claudia dit :

    Je viens de comprendre ce qui est arrivé à mes plans de zucchini! Je suis de Repentigny

  14. Murielle Laperriere dit :

    Je me suis demandée il y a quelques semaines, pourquoi est-ce qu’un des plants de courge se desséchait et je l’ai jeter. Un 2e plant a commencé à jaunir et j’ai recueilli la courge: elle était trouée et en la coupant j’ai vu le ver. Je serai vigilante pour le papillon. De quoi à l’air ce qui se glisse dans la terre? Peut-on l’enlever?

  15. Shirley Ferguson dit :

    Tres intéressant votre article . Nous avons u jardin communautaire à l’est de Montréal, presque toutes nos courges ont des feullles fannées, J’ai vu ce papillon près des courges et je l’ai détruis. J’ai rapporté une courge à la maison ,il y avait un trou,du côté de la fleur ,j’ai coupé le bout,pour voir , il y avait un tunel et un espace plus large et un ver blanc s’y trouvait telque la photos publiée.
    Merci

  16. Menfin dit :

    La catastrophe. Mais au moins grâce à vous, je viens de comprendre ce qui arrivait à mes plants de courgettes. Je l’avais vu ce si joli insecte que je ne connaissais pas au début de l’été… sans savoir.

    Hier, j’ai coupé toutes les tiges flétries. J’ai trouvé et enlevé 5 larves. Un de mes plants semble être pas mal atteint. Je crains pour lui. Il y en avait une dans un 2e plant et le 3e plant semble intact… pour le moment. Je vais être attentive à la suite des choses. J’espère réussir à les réchapper.

    Déjà la chrysomèle rayée a fait mourir en infectant mes plants de concombres. Je pensais pourtant avoir réussi à limiter les dégâts en les enlevant très tôt, car au final, j’en avais eu peu. Quelques punaises vertes sur mes tomates que j’ai l’impression d’arriver à contrôler aussi car j’enlève toutes celles que je vois et toujours que 1 ou 2 à quelques endroits seulement et pas tous les jours. J’ai vu de belles toiles d’araignées dans mes plants que je les là. J’espère qu’elles se régaleront de mes punaises.

    Je n’ai vraiment pas de chance cette année avec un nouveau potager en plus.

    Merci infiniment pour vos conseils ! Grâce à vous, même si j’ai découvert cet insecte tardivement. Je réussirai peut-être à sauver mes plants.

  17. Carl dit :

    Vu à Montréal près de mes plants de courgettes il y a quelques semaines. Deux plants sont atteints, dont un qui est mort en quelques jours…. Merci pour cet article!

  18. J.J. dit :

    “Je donne congé à mes lecteurs européens aujourd’hui, car cet insecte n’existe pas chez vous.”

    Pas encore mais il y aura certainement des petits futés qui trouveront le moyen de l’exporter, avec ou sans mauvaise intention. Avec les déplacements rapides intercontinentaux, c’est facile.
    Donc on peut d’ores et déjà prendre bonne note des conseils de notre mentor habituel.

    La peste noire mit plusieurs années, voire décennies, à parvenir d’Extrême Orient en Europe.
    Quand on a découvert l’existence de la Covid en Chine, elle était déjà probablement arrivée en France

  19. Roselibre dit :

    Merci beaucoup

  20. Anonyme dit :

    Merci pour cet article très instructif. J’ai planté un pâtisson. Très beau jusqu’à ce que cet insecte intervienne.
    J’habite Châteauguay. ?

  21. Jackie dit :

    J’ai vu 2 de ces femelles à environ 8 jours d’intervalle … Votre photo m’a confirmé que mes plants de Red Kuri étaient hôtes et que les œufs avaient éclos … avec déjections … J’ai donc coupé les plants. J’ai quand même 3 belles courges. Les Acorns ne sont pas attaquées, ouf.
    Le MAPAQ m’a dit qu’il n’y avait pas encore de « remède » contre ces papillons. Merci pour votre article.

  22. Ann dit :

    Merci, M. Hodgson, de ces bons conseils. Je viens de retirer tous nos plants de courgettes du jardin. Après avoir produit une énorme quantité de courgettes, nos quatre plants ont succombé au perceur de la courge. Toutes les feuilles sont mortes en moins d’une semaine. Les troncs principaux avaient l’aspect du brin de scie mouillé et ne résistaient pas à une simple poussée. C’est bien triste et inquiétant pour les prochaines saisons.

    Nous sommes à Ste-Marthe-sur-le-Lac, dans la couronne Nord de Montréal.

  23. Anne Descormiers dit :

    Mes dix citrouilles ont succombées à ces larves juteuses et prolifiques. Certaines citrouilles étaient presque mûres… L’année prochaine je retourne avec la butternut. Je suis dans la région de la Rive-Sud de Montréal.

  24. Caroline dit :

    Bonjour! Je me demande si on peu consommer les courges qui ont été affecté? En enlevant la partie affectée. Merci!

  25. Nathalie dit :

    Bonjour,
    J’ai observé le perceur de la courge pour la première fois à Montreal en août 2018, même année au cours de laquelle j’avais subit de sérieux dégâts à mea courgettes cousa. Après plus d’une année de recherche, j’ai réussis à établir le lien entre ce beau papillon diurne et ses dégâts. Depuis 2020, j’utilise un piège à phéromones qui attire les mâles. Les capsules ne coûtent pas chers et fonctionnent très bien. Je cultive mes courges sous tunnel et je joue à l’abeille à tous les matins. Les perceurs apprécient la chaleur et le soleil et ne volent qu’entre 10h et 18h. Une seule génération par année qui s’étend du 20 juin au 8 août (à Montréal).

  26. jessica p dit :

    La solution de l’injection de btk doit elle être diluée ou pure ?

  27. Gilles Desrosiers dit :

    Je viens d’en être victime, je vous confirme qu’il sont dans la région de Sorel-tracy, mes 5 plants de
    Courge y sont passés et j’ai bien vue la chenille et ces déjections à la base ,les dégâts sont aller très vite
    Et rien à récupérer

    • Caroline dit :

      Ce sont de bien inutiles vilaines. Ici à St-Lambert, ça fait deux étés de suites qu’elles me détruisent mes plants de courgettes à une vitesse de l’éclair! Cette année, j’avais même pris la peine d’enrober la base de mes plants avec un voile. L’année prochaine ça sera un voile sur les plants au complet; ça ne sera pas chic mais au moins nous allons avoir plus de chance de manger plus de 3 courgettes sur 4 plants.

  28. Charlotte dit :

    J’en ai été victime en 2020… J’ai dû arracher mes 5 pieds de courgettes et mes 3 pieds de courges. Je pleurais dans mon tout premier potager. Là encore je viens d’avoir la mauvaise surprise de voir apparaître un petit peu de orange aux pieds de mes courgettes. Je vais essayer vos techniques en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Merci encore pour votre blogue qui est une mine d’or toujours bien expliqué et imagé.

  29. Gilles Desrosiers dit :

    Je vais essayer de l’huile horticole l’an prochain, bonne chance à vous

  30. Adeline dit :

    Cette année, aperçu pour la première fois a Donnaconna, un perceur de la courge il y 3 semaines, aujourd’hui un plant était mort, sectionnée en deux, et oh surprise!!! Deux larves bien vivantes visibles. J’ai pris un sac et mis le plant au complet dedans. J’Espère ne avoir d’invasion l’an prochain. J’ai déjà assez a gérer avec la chrysomèle 🙂

  31. Jean-Pierre Sourroubille dit :

    Mes plants de courgettes sont attaqués systématiquement depuis au moins 3 ans par ce foutu papillon. Cette année, j’ai enrobé le pied de mes plants avec un tissu moustiquaire, rien n’y a fait malheureusement. J’ai alors fait des incisions dans le pied de mes plants et extrait les larves une par une espérant qu’il y aura moins de papillons l’an prochain. De toutes façons, l’an prochain je recouvre tous mes plants d’un tunnel moustiquié et pollinise moi même. Je vois que ça. Je suis de Ste Julie sur la rive sud.
    Merci pour les informations.
    JP Sourroubille.

  32. Michele dit :

    La seule courge sur mon plant porte dea marques de dents d’une bête quelconque, qui a manifestement abandonné après quatre croquées. Est-ce qu’il peut s’agir d’un écureuil? Un filet peut-il prévenir ce genre de désagrément?

  33. Annie Royer dit :

    Je suis à Granby. J’ai eu ce papillon dans mon potager cet été, mais pas en grand nombre. Actuellement, je retrouve des larves dans 8-10 % de mes courges spaghetti. Les larves sont dans la chair sur le dessus de la courge. J’enlève le morceau pas bon et je fais cuire ma courge. J’ai pas trop de perte heureusement. Merci monsieur Jardinier pour cette information précieuse.

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