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Quand semer rime avec recyclage

En préparant nos semis, on peut utiliser un foule de produits recyclés. Photo: countrylivinginacariboovalley.com

Le mois de mars, c’est le mois du renouveau. Dans nos jardins, la sève commence à monter dans les arbres et les arbustes, les premières fleurs (les chatons de saule, modestes, mais des fleurs quand même) apparaissent. Dans nos maisons, nos plantes d’intérieur se réveillent et il est donc temps de les rempoter. C’est aussi, avec le mois d’avril, l’un des deux gros mois pour les semis. Annuelles, légumes, vivaces et bien d’autres: on va souvent les semer au mois de mars.

Mais le mois de mars peut aussi être le mois de la réutilisation et du recyclage. 

Réutilisons 

Pots de plantes entassés dans un sous-sol
Chez moi, les pots à réutiliser ne manquent pas! Photo: jardinierparesseux.com

On peut, pour nos semis et nos rempotages, réutiliser les pots que nous avons déjà sous la main. Quel jardinier n’a pas mis de côté des pots dans lesquels il avait reçu des plantes? Or il est facile de les nettoyer pour pouvoir les réutiliser. Qu’ils soient en terre cuite ou en plastique ou presque tout autre matériau, il est facile de les utiliser encore et encore. C’est aussi le cas des contenants dans lesquels nous recevons nos plants à repiquer: caissettes, plateaux à alvéoles, etc. Les réutiliser plusieurs fois n’a rien de compliqué.

Il faut nettoyer

Lavage à la main de pots à fleurs.
Il faut laver les pots sales avant de les réutiliser. Photo: diynetwork.com

Avant de recycler des pots et des caissettes, cependant, il faut les nettoyer et aussi les stériliser à un certain degré, au moins assez pour réprimer tout microbe nuisible aux plantes qui peut y adhérer (les semis surtout sont fragiles aux infestations!).

Faites-les tremper pendant une heure ou deux dans un évier ou un seau rempli d’une solution de 5 parties d’eau et d’une partie de vinaigre blanc. Le vinaigre, étant acide, fera fondre le calcaire blanc qui tache les pots et est également un désinfectant naturel qui tue bactéries, champignons et virus. 

Ensuite, lavez les pots comme vous le feriez avec de la vaisselle, dans l’eau chaude savonneuse, pour enlever la terre. Ou dans le lave-vaisselle. Voilà: des pots propres, propres, propres… et essentiellement stériles!

Acheter avec attention

En achetant des plantes, on peut même spécifiquement choisir des contenants qui se réutilisent ou qui se recyclent. 

Tomates dans une caissette en polystyrène.
Les caissettes en polystyrène ne sont généralement pas recyclables et ne se réutilisent pas facilement. Photo: Rémi Lemée, La Presse

Par exemple, les caissettes de polystyrène sont essentiellement à utilisation unique: souvent, il faut même les défaire pour en sortir les plants! Et elles sont difficiles à conserver, car contrairement aux contenants à semis à parois minces, elles ne s’imbriquent pas les unes dans les autres et prennent alors beaucoup d’espace de remisage. Aussi, peu de centres de recyclage acceptent la mousse de polystyrène: c’est souvent un produit qui va directement aux déchets! 

Les alvéoles en plastique mince s’empilent facilement. Photo: amazon.com.

Les caissettes et alvéoles en plastique mince, par contre, sont plus solides et s’empilent facilement. Et quand elles finissent leur vie utile, elles sont recyclables.

Recyclons 

Il y a aussi de nombreux objets dans la maison qui peuvent trouver une nouvelle vie dans le jardinage. En voici quelques exemples:

Pots pour semis

Semis faits dans des pots recyclés.
Le choix ne manque pas quand on cherche des objets pour servir de pots à semis. Photo: youreasygarden.com

Il vous faut de petits contenants d’environ 5 à 10 cm de diamètre et munis de trous de drainage. Heureusement, les objets dans la maison qui peuvent servir de pots sont nombreux: 

  • Verres à café en carton ou en polystyrène ou verres à bière en plastique que vous rapportez du restaurant, du bureau ou du café. Demandez aussi à vos amis au bureau de vous en ramasser! 
  • Contenants de yogourt, de pouding et autres petits contenants du supermarché. 
  • Boîtes de conserve. Pas une bonne idée pour les enfants, toutefois, vu le risque de se couper en les manipulant. 
  • Fonds de carton de lait, de jus ou d’autres contenants cirés. Coupez le haut. 
  • Les seaux de plastique dans lesquels on nous vend des détersifs et autres produits font des pots plus gros.

Évidemment, tout objet qui servira de pot doit être muni d’un trou de drainage. S’il n’y en a pas, il faut en percer un, peut-être avec un stylo ou un tournevis. Pour les boîtes de conserve, un clou et un marteau peuvent être nécessaires.

Semis faits dans des boîtes à oeufs.
Ce n’est pas parce que vous le voyez sur Facebook que c’est vrai! Les cartons à œufs font de piètres contenants pour les semis. Photo: trintours.com

Attention: il faut quand même des pots d’une certaine taille pour réussir nos plants. On voit parfois le conseil d’utiliser des boîtes à œufs à alvéoles pour faire des semis, ou même de semer directement dans des coquilles d’œufs évidées. Sauf que ces contenants sont trop petits pour la plupart des semis: tout commence très bien, mais quand les semis grandissent, ils sèchent trop vite et ils meurent. Mieux vaut utiliser des pots un peu plus gros! À moins d’avoir accès à des coquilles d’œufs de dinde!

C’est également le cas des bacs à glaçons recyclés. Malgré les prétentions des faux experts de Facebook, les alvéoles sont trop petites pour les semis. 

Pots biodégradables 

Semis faits en godets de tourbe.
Les godets de tourbe sont utiles, mais coûteux. Photo: familyfoodgarden.com

Parfois, vous avez besoin de pots biodégradables, soit des pots qui se décomposeront au contact avec la terre. On y sème des plantes qui n’aiment pas que leurs racines soient manipulées, comme les concombres, les melons et les zinnias. En les semant dans un pot biodégradable, il suffit, au repiquage, d’insérer le pot au complet dans la terre et ainsi les racines ne seront pas endommagées… et pourront passer à travers les parois du pot à mesure qu’il se décomposera. 

Traditionnellement, on utilise des godets de tourbe ou de coir, même – et non, je ne mens pas! – de bouse de vache, et c’est vrai qu’ils sont facilement accessibles en jardinerie… mais il faut les payer. Et contrairement aux autres pots, ils sont à utilisation unique. D’où l’utilité de savoir comment fabriquer vos propres pots biodégradables. 

Presse-pot avec pot en papier journal en production.
Le Potmaker® permet de faire des pots biodégradables avec du papier journal. Photo: leevalley.com 

Pots de papier journal: Il existe un outil appelé presse-pot (habituellement vendu sous les noms anglais Potmaker® ou Paper Potter®) conçu spécifiquement à cette fin. Il suffit de couper du papier journal ou un papier d’emballage en bandes d’environ 8 à 10 cm. Ensuite, enroulez une bande autour de la presse sans trop serrer. Rabattez le papier qui dépasse sur la base de l’outil, puis pressez fermement sur le socle en tournant à droite et à gauche. Dégagez le papier de l’outil, et voilà! Vous avez un petit pot parfait pour vos semis: il ne reste alors qu’à le remplir de terreau! 

Si vous n’avez pas de presse-pot commercial ou que vous trouvez son prix trop élevé (pourtant, vous récupérerez votre investissement en une seule année d’utilisation), vous pouvez fabriquer des pots en les moulant sur le fond d’une bouteille de vin, d’une boîte de conserve ou de tout autre objet de forme cylindrique. Il faut juste faire un peu plus attention de bien serrer quand vous rabattez le papier au fond du pot… et de les remplir de terreau immédiatement, car autrement, le pot aura tendance à se défaire. Ou encore, solidifiez le pot avec un petit morceau de ruban adhésif. Ces étapes ne sont pas nécessaires avec les pots fabriqués par un presse-pot, car ils gardent leur forme. 

Tubes de papier toilette convertis en pots pour semis.
Tubes de papier toilette convertis en pots pour semis. Photo: farmersalmanac.com

Tubes de papier hygiénique: coupez-les en deux et faites quatre fentes à la base pour créer quatre rabats. Pliez-les l’un sur l’autre, glissant le dernier rabat derrière le premier, comme on ferme une boîte de carton. Cela vous donnera un fond pour retenir le terreau. Attention: le tube moisit après quelques semaines, ce qui ne nuit pas aux semis, mais peut vous déranger. 

Plateaux et mini-serres 

Il faut placer les pots de semis sur un plateau étanche pour éviter que le surplus d’eau ne s’écoule sur les meubles ou le plancher. Au départ, on recouvre les plateaux d’un dôme de plastique (mini-serre) transparent. Le dôme permet de maintenir une bonne humidité et de stabiliser la température, deux conditions importantes pour la germination. Après la germination, on enlève le dôme pour que les semis puissent profiter d’un mouvement d’air plus important. 

Vous trouverez des plateaux avec dôme assorti dans toutes les jardineries, mais pourquoi payer pour ces ensembles quand vous avez déjà exactement ce qu’il vous faut à la maison? 

Illustration de différents dômes et plateaux recyclés.
Quand on cherche un peu, on peut trouver des dizaines de contenants pouvant servir de plateaux et de mini-serres. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les 1500 trucs du jardinier paresseux

Barquettes de supermarché: les contenants en plastique transparent qui renferment les pâtisseries, les légumes, le poulet rôti, etc. semblent avoir été conçus précisément pour le jardinage tellement ils conviennent bien aux semis. Le fond sert de plateau, le haut de mini-serre: on ne peut guère imaginer mieux! 

Contenants de type Tupperware avec un couvercle transparent: le fond servira de plateau pour les pots, le couvercle de mini-serre. 

Bacs de rangement transparents avec couvercle: si le couvercle est opaque, comme c’est souvent le cas, il faut les inverser. Ainsi, le couvercle servira de plateau et le bac, de mini-serre. 

Bouteilles de plastique converties en mini-serres.
Le haut et le bas d’une bouteille de plastique peuvent servir de mini-serre. Photo: pinterest.ca

Bouteille en plastique coupée en deux: une bouteille d’eau ou de boisson gazeuse transparente de 1,5 ou de 2 l sans étiquette peut servir de mini-serre. Même, de deux mini-serres! Le haut et le fond, inversé. 

Sacs en plastique transparent: ils font d’excellentes mini-serres et on peut les ramasser au cours de l’hiver en vue du semis de printemps. Pour qu’ils ne s’écrasent pas sur les plantes, on peut installer dans les pots des bâtonnets à café ou d’autres petits supports. Après utilisation, lavez-les et séchez-les: ils peuvent servir encore et encore!

Plateau étanche: vous pouvez mettre vos semis sur n’importe quel plateau étanche: plat à pâtisserie, soucoupe à plantes, plateau en aluminium, etc. Fouillez dans le grenier: sans doute que vous avez ce qu’il faut! 

Assiettes: les assiettes à tarte en aluminium font d’excellentes soucoupes pour les pots individuels ou pour plusieurs petits pots. Évidemment, de vieilles assiettes de tout acabit, récupérées de la cuisine ou du grenier, font aussi d’excellentes soucoupes pour nos plantes.

Des étiquettes recyclées aussi 

Étiquettes faites d'une bouteille de plastique.
Bouteille de plastique convertie en étiquettes. Photo: notjustgreenfingers.wordpress.com

Il faut toujours identifier les semis avec une étiquette quelconque, car ils se ressemblent beaucoup et il est facile de les mélanger! Et au point où vous en êtes, ajoutez la date du semis: ainsi, vous pourrez mieux noter les résultats. Vous pouvez acheter des étiquettes en jardinerie, mais vous pouvez également faire les vôtres à la maison. 

Quelques idées: 

  • Bâtonnets à café en bois: recyclez ceux de votre café ou restaurant préféré;
  • Bâtons de Popsicle;
  • Abaisse-langues;
  • Vieux stores coupés en longueurs de 10 cm.
  • Pots de margarine, contenants d’eau de Javel ou autres pots de plastique découpés en languettes;
Ustensiles de plastique utilisées comme étiquettes.
Les ustensiles en plastique récupérés de repas de restauration rapide font d’excellentes étiquettes. Photo: vhv.rs
  • Ustensiles en plastique;
  • Bâtons de bois;
  • Pinces à linge.

Reste à trouver un marqueur indélébile et résistant aux rayons ultraviolets pour écrire les noms des plantes! 


Jardinage et recyclage: les deux vont de pair!



Article en bonne partie tiré du nouveau livre Jardiner sans se ruiner du jardinier paresseux qui paraîtra bientôt en librairie.

Étiquettes + Presse-pot, Pots recyclés, Étiquettes recyclées


  1. Bonjour Larry,
    Merci pour toutes ces astuces qui nous évitent des dépenses inutiles.
    J’ai testé les rouleaux en carton pour les graines de piment. Mais, la spirale du carton se défait trop vite avec la terre mouillée. Alors, j’ai tourné les tubes pour qu’ils se compriment entre eux en espérant que ça va tenir un peu quand même.
    A bientôt.

    • Certains tubes tiennent mieux que d’autres!

      • Bonjour Larry,
        J’ai percé les trous des gobelets en plastique en fondant avec la pointe chauffante d’un petit fer à souder.
        A bientôt.

      • Hé ! Bien, bravo Karine, vous avez fait un exploit dans un expot !!! Maintenant il n’y a plus qu’à trouver les p’tites graines bien bio, et la bonne terre à semis, bien propre ! Attention de bien semer à la bonne Lune. Et, dix jours après, bonjour les bébés qui vont apparaître ! C’est beau ça, hein ! au train où vont les choses dans le Monde ! Bon courage et surtout, bon jardinage à tous. Personnellement, j’aurais bien besoin d’un jardinier courageux, parce que je suis fatiguée, je prends de l’âge comme tous. Et se baisser devient un supplice ! Le jour où je ne pourrai plus jardiner, je préfèrerais m’accrocher à un ballon dirigeable, que le vent pousserait ailleurs !
        Avec plein de petites douceurs à partager !
        Michèle de France

  2. Michèle MacHenin

    Bonjour Larry, bonjour le Québec,
    Tout plein de bonnes astuces que tout le monde connaît, mais ne met pas toujours en pratique. Personnellement, j’ai une montagne de pots en tout genre, que je réutilise tout le temps. Par contre, je n’avais pas pensé de les laver au vinaigre, avant d’organiser le semis. Oui, je vais aussi m’empresser de faire mes étiquettes. L’année dernière, je n’avais pas pris le temps, et j’avais mélangé pas mal de pots. Parfois, il m’est même arrivé de remettre des graines dans un pot où j’en avais déjà mises. Hou ! lala!!
    Je suis à 1000 mètres d’alt. donc il ne faut pas trop se presser. Ici on plante les patates le 2 mai, guère avant. Je voulais faire en permaculture, mais comme nous avons des vents très violents, il m’en emporterait de partout.
    Je préfère quelques règles en biodynamie.
    Allez ! Bon jardinage, bande de paresseux ! Amitiés, de Tarentaise !

  3. Doit-on toujours arroser uniquement par le dessous quand on dépose les graines pour débuter les plants?

    Et combien de graines par contenants à semis doit on déposer?

    Merci pour tout !

    • L’avantage d’arroser par le dessous est de ne pas déranger les petites graines fragiles avec un fort jet d’eau de l’arrosoir. Si les graines sont plus grosses et bien couvertes de terreau, cela est moins un problème. Tout comme quand les semis sont plus gros et bien enracinés.

      Pour un pot individuel, habituellement on sème 3 graines au cas où le germination est faible. Par la suite, on éclaircit les semis en trop pour laisser un semis par pot.

  4. Personnellement j’utilise des baguettes obtenues dans les restos asiatiques pour faire mes étiquettes… ^^

    Par contre, je ne suis pas sûre que le papier journal soit une bonne idée : l’encre présente sur les feuilles de journal ne risque-t-elle pas de nuire à la santé des semis et de la terre ?

    • Michèle MacHenin

      Hé ! Bonjour Skyler, c’est exactement ce que je m’apprêtais à rétorquer à Larry : les encres d’impression du papier journal contiennent du plomb. C’est peut-être pour cela que, parfois, les articles sont si « lourds » et que garder trop de journaux, ça pèse des tonnes !!! (Hihihi…)

      • Il n’y a plus de plomb dans les encres. Cette époque est terminée depuis belle lurette!

      • Lol oui mais de toute façon, pour les semis rien ne « presse », il fait encore parfois un froid de « canard »… ^^
        *part se cacher dans un terrier après avoir fait ces 2 jeux de mots nuls*

    • L’encre du papier journal est végétale et contient même des minéraux bénéfiques aux plantes. L’encre toxique a été bannie il y a presque 40 ans maintenant!

      • OK c’est bon à savoir ! Merci pour l’info 😉

      • OK, Harry, je suis de la vieille classe et je ne me souvenais pas qu’il y a 40 ans le plomb et autres toxiques avaient été bannis des encres pour l’imprimerie. Mais je me pose la question si, dans mon bon pays de France, par hasard, c’est banni depuis si longtemps que ça. L’époque où les rotatives tournaient, les imprimeurs avaient la maladie du Saturnisme causé par le plomb. Donc, je vais aller voir et vérifier si c’est bien appliqué chez nous. Parce que, des fois, j’ai des doutes, en France on est souvent à la traine… surtout pour Mansoto à qui notre jeune Président me semble avoir, encore une fois, ouvert la porte pour le glyphosate, si dangereux pour la santé !!!

      • C’est vrai qu’en France, concernant la protection de l’environnement, les décennies de politique de l’autruche nous ont donné un retard considérable…

      • Nous aurons certainement encore beaucoup à débattre au sujet du comportement des français : le superflu qui passe encore à la poubelle (il suffit d’aller dans une déchetterie, comme le font certains ou certaines, et voir combien nous sommes encore à l’ère du gaspillage. Ma petite-fille a ouvert son magasin il y a un an et demi OCAMI-VRAC pour les chambériens. Actuellement, à cause de la crise Covid, elle innove comme tant d’autres, des idées pour faire face aux charges sociales et la location de la salle.
        Elle a déjà, à 28 ans, de hautes connaissances qui rendent sa grand-mère heureuse, de ce point de vue là !
        Merci à Harry de nous donner plein d’idées et de pouvoir les partager…. depuis le Québec !

      • On n’utilise plus le plomb pour l’impression, même en France. Même au Tiers-Monde. Cette époque est définitivement terminée.

      • Bonjour Michèle MacHenin,
        Il ne faut pas hésiter à utiliser le site « Donnons » qui est très bien fait. Il y en a aussi d’autres qui permettent le partage et le recyclage (bien que détournés par les profiteurs de tout poil).
        Cordialement.

  5. Merci beaucoup, vous avez toujours de bons conseils à nous donner, pour que nous soyons des jardiniers aguerris et éco-responsables.

  6. Plein de bonnes idées !

    Je me permets de partager mon expérience ‘recyclage’.

    Pour ma part, je décerne des prix « recyclage » à deux ou trois compagnies dont j’achète les produits (et mon choix de ces marques est quelque part conditionné par leur qualité recyclage). Un prix décerné parce que leurs contenants de plastique ont des étiquettes qui se retirent très (très !) facilement, sans bataille avec des colles gommantes qui exigent de l’essence à briquet pour décoller … et encore ! Ces trois produits, ci-dessous, donnent des contenants et/ou des couvercles parfaitement transparents pour faire des boutures ou des semis, selon.

    1) Pour les semis ponctuels – car pour les grands lots de semis printaniers, j’utilise les plateaux commerciaux avec couvercles en dôme, mais pour les semis au fur et à mesure ou pour tester des graines, ces contenants sont super, tant pour le format que pour les étiquettes faciles à retirer ce qui en fait des contenants vraiment transparents : Mini tomates Savoura Cocktail, le modèle suivant : https://www.alimentsduquebec.com/files/documents/images/ImageCropper/Coctail_01_LR_1_d8c3143f71244f77906bfbcdaf0b6b9b.jpg

    2) Pour les boutures à l’étouffée en petit format, tant pour le couvercle que pour le contenant, je prends les bouteilles de jus d’orange Simply Orange de 1,54 litre = ce modèle https://www.laitier.ca/wp-content/uploads/2016/11/simply-orange.jpg. – – Je m’en sers comme couvercle sur des pots de boutures (comme on montre dans l’article de M. Hogdson plus haut), mais aussi comme kit complet de boutures à l’étouffé. Pour ça, 1) je coupe d’abord deux bouteilles, ne gardant que le bas, soit la forme ‘cylindrée’ (rectangulaire), coupant donc environ aux 2/3 de la bouteille (j’enlève le haut). 2) Ensuite, je dépose des billes d’argile (ou morceaux de vieux pots de terre cuite cassés au marteau) au fond du cache-pot / bouteille. 3) En parallèle, je fais ma bouture dans un petit pot de plantes ordinaire, avec trous au fond du pot et de taille pouvant entrer dans la bouteille transparente. 4) Je dépose ce pot et sa bouture sur le lit de billes d’argile recouvertes d’eau. 4) Je dépose enfin le couvercle, soit l’autre bouteille coupée aux 2/3 ; je taille parfois les bords (comme quand on crante une pièce de tissu en couture) pour que la bouteille-couvercle s’ouvre un peu ce qui permet de bien arrimer (s’imbriquer) les deux portions.

    3) pour les boutures à l’étouffée plus grandes (ex. plusieurs boutures dans un même pot), les bouteilles d’eau déminéralisée de marque Labrador (eau que j’utilise pour certaines plantes allergique au calcaire car ici notre eau est très dure) fonctionnent très bien (format et étiquette qui se pèle bien). D’autres marques font certainement l’affaire aussi. – – Le format que j’aime est celui de 4 litres – exemple ici : https://medi-select.ca/Public/img/catalog/produit/24042.jpg

    * * *

    P.S. Suggestion au ministre Fitzgibbon pour le Panier Bleu : donner des primes aux compagnies qui ont ce souci de faire des étiquettes qui s’enlèvent très facilement – cela encouragerait l’achat de ce genre de produits agréables à recycler. Win Win !! 🙂

  7. Est-ce qu’on doit faire des trous d’aérations dans nos dômes de plastiques.
    Merci pour vos conseils vraiment apprécié.

    • Non. Si jamais il y a beaucoup de condensation, il suffit de lever le coin un peu, le posant sur un petit appui. Après quelques heures, la condensation aura baisser. Aucune circulation d’air n’est nécessaire.

  8. Je viens de commander un pot maker de Lee Valley. J’ai hâte de l’utiliser l’an prochain, je vais sauver de l’$$$. Merci Larry! Keep up the good work!

  9. […] vous voulez plus d’idées de récupération, je vous suggère cet article du jardiner paresseux […]

  10. Personnellement, j’utilise les tubes de carton de papier hygiénique pleine longueur avec le fond plié pour former une petite boîte (plein de tutoriel sur le web!). Je les mets de côté l’année durant pour m’assurer d’en avoir une bonne provision. Je collectionne aussi les barquettes de champignons en plastique mince de couleur variées. Chaque barquette peux contenir 6 tubes en carton bien pliés. Facile à arroser sans dégâts, à manipuler et à identifier. Vous pouvez les ranger bien sagement dans une de ces grandes et solides boîtes de fruits à rebord bas provenant de l’épicerie.

    Les tubes pourront moisir ou même commencer à composter, mais c’est un avantage. Au moment de la plantation humecter bien, la barquette en plastique est alors bien pratique, et mettez chaque plant tout rond en terre. Et voilà!

    • Je trempe mes rouleau dans de la cire fondue ou parafine au 2/3 ou 3/4. Dans ce genre de tube, je sème des haricots, gloire du matin, etc. Je le fais au début juin,, région de Québec et je les laisse dans ce contenant que j’ouvre de la base avant de semer.. Ainsi les inscectes ne coupent plus mes haricots.

  11. Pour les étiquettes d’identification, j’ai découvert que les languettes de plastique que mon chum enlève de ses cols de chemise sont parfaites!