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Contrôle des cochenilles: une bataille de vie ou de mort!

Ill.: hiclipart.com & clipartkey.com, montage: jardinierparesseux@gmail.com

Une de vos plantes d’intérieur préférées se révèle infestée de cochenilles farineuses ou à carapace? Quel désastre!

Application d'alcool à friction sur un coton-tige pour tuer des cochenilles sur un cactus.
Vous pensez vraiment contrôlez les cochenilles avec un coton-tiger trempé dans de l’alcool isopropylique? Bonne chance! Photo: pottedpixie.com

Malgré les nombreuses chroniques sur Internet écrit par des personnes prétendant avoir éliminé l’un ou l’autre de ces deux ravageurs en y touchant avec un coton-tige trempé dans de l’alcool isopropylique (alcool à friction), je ne pense pas que quiconque, de toute l’histoire de l’humanité, s’en soit jamais débarrassé de cette façon. Vous en manquez toujours au moins une cochenille, puis des mois plus tard, juste au moment où vous vous réjouissez enfin du succès de votre traitement… voici les cochenilles de retour, plus nombreuses et plus voraces que jamais!

Trois cochenilles farineuses.
Juste au moment où vous pensez avoir enfin maîtrisé les cochenilles farineuses, elles reviennent! Photo: saferbrand.com

Les cochenilles des deux catégories sont quasiment impossibles à éliminer, alors mieux vaut les prévenir. Inspectez bien les plantes à l’achat, puis assurez-vous d’isoler les plantes nouvellement procurées (presque toutes les infestations de cochenilles commencent par une plante infectée introduite à la maison) pendant au moins 40 jours. Et soyez prêt à jeter ces plantes s’il s’avère qu’elles soient infectées.

Des cochenilles à carapace couvrant une branche.
Les cochenilles à carapace sont très apparentées aux cochenilles farineuses, mais couvertes avec un genre de bouclier protecteur. Photo: ko.gardenmanage.com

Et c’est là la leçon la plus importante, mais la plus difficile à apprendre, une leçon qui m’a pris des décennies à accepter: que la meilleure chose à faire quand vous découvrez qu’une de vos plantes a des cochenilles est tout simplement de la jeter, et ce, sans le moindre sentiment de culpabilité! Ou plutôt si peu.

Ainsi, la présence de cochenilles sur une plante signifie pour moi que… la plante doit nécessairement mourir. Il n’y a aucune pitié possible… la vie de toutes mes autres plantes en dépend! 

Et je vous suggère de faire comme moi. Si vous voyez même une seule cochenille sur une plante, vite, mettez-la aussitôt à la poubelle. Croyez-moi, j’ai dû apprendre à le faire à la dure. (Lisez Histoire d’horreur: 30 ans de cochenilles!)

En dernier recours

Mais il existe une méthode de dernier recours que vous voudrez peut-être essayer afin de sauver une plante, un procédé «ça passe ou ça casse». Soit que vous sauviez la plante ou vous la tuiez. Êtes-vous assez courageux pour la mettre en pratique?

Cela a fonctionné pour moi, même plusieurs fois. Et aussi, elle a parfois lamentablement échoué. La voici:

Premièrement, il doit s’agir d’une plante qui a pour vous une très grande valeur, quelque chose de presque irremplaçable. Peut-être la fougère de Boston de votre arrière-grand-mère ou une mutation unique au monde que vous avez découverte. Parce que ce que vous allez faire à la pauvre plante infestée de cochenilles est assez radical et difficile. Il ne vaut pas la peine de la faire pour une plante que vous pouvez facilement remplacer dans n’importe quelle jardinerie.

La plante à sauver est probablement de grande taille et d’un âge vénérable: une plante auguste, digne d’admiration… mais désormais menacée de mort. Car des cochenilles farineuses habitent désormais ses moindres recoins ou des cochenilles à carapace longent ses branches et, comme les petits vampires qu’elles sont, sucent sa sève, volant son essence vitale. Que faire alors?

Arbre d’intérieur avant la taille, avec ses feuilles intactes, et après la taille radicale, avec toutes les feuilles enlevées.
Il faut couper et détruire toutes les parties vertes, non seulement supprimant toutes les feuilles, mais raccourcissant sérieusement les tiges aussi. Ill.: hiclipart.com, pinpng.com, avpng & StikPNG, montage: jardinierparesseux.com

La réponse est: rabattez-la sévèrement, presque à l’ossature. Chaque branche feuillue doit disparaître jusqu’à un moignon. Il ne doit plus en rester une seule feuille. Les cochenilles farineuses ont tendance à s’installer surtout sur les nouvelles pousses et feuilles: les tissus encore mous que leur bouche peut facilement percer. Elles seront très peu nombreuses ailleurs. 

Les cochenilles à carapace préfèrent les parties ligneuses (le «bois»), mais relativement jeunes, avec une écorce encore mince. Pas tant les feuilles que les branches immatures. 

Dans les 2 cas, donc, coupez, coupez, coupez: laissez sortir toutes vos frustrations! À la fin, il y aura sûrement plus de pièces de la plante dans la poubelle que sur les restes de sa charpente. Elle ressemblera alors moins à un végétal qu’à un poulet déplumé: sans doute seulement un tronc et quelques branches fortement raccourcies. 

Stérilisez le sécateur ou la scie utilisés pour la taille avec de l’alcool isopropylique entre chaque coupe. Vous vous êtes toujours promis que vous suivriez cette règle, mais ne l’avez pas mise en pratique. Eh bien, pour une fois, faites-le vraiment! Il est trop facile de transporter un bébé cochenille d’une partie infestée de la plante à un nouvel emplacement sur un sécateur contaminé, mais l’alcool la tuera presque instamment.

Astuce: Cette technique ne fonctionnera que sur des plantes capables de se régénérer à partir de bourgeons dormants situés sur leurs branches, leur tronc ou leur base… un groupe qui comprend la majorité des plantes d’intérieur, heureusement (plantes ligneuses, herbacées, succulentes, etc.). Les exceptions incluent les palmiers et les conifères, dont peu ont des bourgeons dormants capables de se remettre en action après une taille sévère.

Idéalement, vous feriez cette taille lourde en plein air l’été et enverrez les branches coupées directement dans un sac de poubelle… ou dans un foyer extérieur enflammé. Certainement pas au composteur!

Ensuite, retirez ce qui reste de la plante de son pot. N’utilisez plus ce pot tant qu’il n’a pas été stérilisé. Et vous n’avez pas le temps pour cela aujourd’hui!

Faites tomber la majeure partie du terreau des racines. Et jetez-le! Oui, à la poubelle! Rincez la plante, de la tête aux pieds. 

Lavez la plante fortement rabattue à l’eau savonneuse.
Savonnez et frottez doucement toutes les surfaces exposées de la plante. Ill.: pinpng.com, avpng, clipart.png, pngtree.com & StikPNG, montage: laidbackgardener.com

Maintenant, procurez-vous un seau d’eau savonneuse et une éponge ou un vieux chiffon, et savonnez tout, tout, tout: tige, tronc, racines exposées, etc. Le savon est mortel pour la plupart des insectes ravageurs et certainement pour les cochenilles. Que l’eau revole partout et pénètre dans tous les interstices. C’est comme laver un chien dans le bain: savonnez avec énergie, produisant amplement de mousse, sans vous gêner. Vous nettoierez les dégâts par la suite.

Ensuite, rincez la plante à nouveau avec un jet assez fort. Vous risquez ainsi de faire tomber cette dernière petite cochenille, accrochée à peine à la vie, mais potentiellement la mère de milliers, afin de l’expédier dans l’au-delà!

Si la plante doit retourner par la suite à son habitat intérieur habituel, nettoyez cet emplacement également, seau d’eau savonneuse dans une main et vieux chiffon ou éponge dans l’autre. Nettoyez la tablette, le plancher, le mur, la fenêtre. Encore, envoyez de l’eau partout, sans vous limiter, en vous assurant que la moindre fissure reçoit sa part.

À ce point, vous-même pourriez aussi être contaminé, une cochenille restant collé à vos cheveux ou votre pantalon, alors allez maintenant prendre une douche. Et changez vos vêtements.

La suite

Maintenant, ce qui reste de la plante est propre (espérons-le) et vous êtes propre (assurément), il est temps de la rempoter dans un terreau frais et un pot propre ou neuf. Arrosez bien. Mettez la plante sous le meilleur éclairage possible, selon ses besoins, mais isolée de toute autre plante. Et attendez.

Et attendez.

Et attendez encore.

Parfois, rien ne se passe. Les mois s’écoulent sans signe de nouvelle croissance. Essayez alors de gratter l’écorce externe d’une tige avec un ongle. S’il n’y a rien de vert en dessous, la plante est morte. Je vous avais averti que c’était un cas de «ça passe ou ça casse»! Dans ce cas, vous avez eu la cassure, tristement.

Dragonnier des Canaries (Dracaena draco). Photo: tipsplants.com

Cela m’est arrivé une fois avec un énorme dragonnier des Canaries (Dracaena draco) que j’avais cultivé à partir de graines rapportées justement d’un voyage aux îles Canaries. Sept ans après le semis, c’était déjà un grand arbre d’intérieur, mais composé simplement qu’un tronc unique coiffé d’une seule couronne de longues feuilles charnues. Mais les feuilles sont devenues infestées de cochenilles farineuses et je ne voulais pas laisser aller une plante si exotique! J’ai donc pris la décision d’essayer de le sauver et je lui ai coupé la couronne, laissant le tronc de 1,50 m (de 10 cm de diamètre quand même!) debout, complètement nu, puis je l’ai lavé et rempoté en me croisant les doigts. Sans doute que cette taille sévère provoquera une ramification, pensais-je. Mais le tronc est resté sans bouger pendant 6 mois, 9 mois, 12 mois… jamais aucun signe de vie! Finalement, j’ai abandonné la bataille et je l’ai jeté. Apparemment, il n’y avait pas de bourgeons dormants sur la partie inférieure du tronc de mon arbre. Rien à partir de quoi repousser. Qui savait?

Illustration d’un arbre d’intérieur en pot coupé sévèrement et avec maintenant de nouvelles feuilles qui repoussent.
La plupart du temps, malgré une taille sévère, la plante repousse. Ill.: pinegg.com, pinpng.com, avpng, clipart.png, pngtree.com & StikPNG, montage: laidbackgardener.com

Neuf fois sur dix, cependant, la plante se régénère. Abondamment. Étonnamment. De nouvelles feuilles fraîches sortent à profusion, parfois d’endroits les plus inattendus. Bientôt, de nouvelles tiges suivent les feuilles. Et souvent, tout cela s’opère en quelques semaines seulement

Et environ la moitié du temps, cependant, après environ 6 mois, les cochenilles seront de retour. (Pourquoi attendent-elles toujours 6 mois avant de refaire surface, je ne sais pas. Peut-être pour mieux nous narguer?) Peut-être qu’une seule cochenille a survécu, mais comme la femelle peut produire des œufs sans fécondation, il n’en faut qu’une pour relancer une infestation.

Jacandra taillé en forme d'arbuste. Feuilles très découpées, comm une fougère.
Le jacaranda (Jacaranda mimosifolia) est un arbre subtropical, mais on peut la tailler fréquemment et ainsi le cultiver comme arbuste d’intérieur. Photo: palmtalk.org

Je n’ai jamais pu sauver une solandre (Solandra grandiflora), par exemple, ni un laurier (Laurus nobilis) ou un laurier rose (Nerium oleander), et j’ai essayé 5 fois de sauver un jacaranda (Jacaranda mimosifolia), souvenir chéri d’un premier voyage à Los Angeles il y a plus de 30 ans et que je tenais à conserver coûte que coûte. 

Eh bien, j’ai payé cher cet entêtement. J’aurais dû abandonner cette plante maudite la première fois que les cochenilles à carapace l’ont envahie, il y a plus de 20 ans. Ce jacaranda est devenu un peu la Mary Typhoïde des cochenilles à carapace chez moi, infestant plante après plante pendant des années. Quel idiot ai-je été de m’y accrocher! RIP avec vos cochenilles, jacaranda!

MVieux beaucarnéa avec un tronc épais et des rosettes multiples de longues feuilles retombantes.
Pour être honnête, j’ai dû rabattre et traiter mon très vieux beaucarnéa (Beaucarnea recurvata) deux fois pour contrôler les cochenilles, mais au moins après le 2e traitement, j’ai réussi à éliminer son ennemie. Il est sans cochenilles farineuses depuis une décennie maintenant. Photo: laidbackgardener.com

Mais il y a quand même eu beaucoup de succès après un seul traitement pour certaines plantes. Agrumes, ficus, dracenas: mon jardin intérieur ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans ces plantes qui ont, pour la plupart, plus de 20 ans, et je suis heureux d’avoir fait un effort supplémentaire pour les sauver.

Amour à la dure

Chez moi, les plantes nouvellement achetées ne reçoivent pas ce genre de soins supplémentaires. Si je l’ai acheté depuis peu et que des cochenilles y apparaissent, le vendeur en entend parler assez rapidement (et je reçois toujours un remboursement: les marchands savent très bien que leurs plantes abritent parfois des indésirables et ne rechignent pas). Puis je calcule que si j’ai réussi à déniché cette plante il y a peu de temps, elle est sûrement encore sur le marché à quelque part… alors je me mets à la recherche d’une remplaçante… mais chez un autre marchand. Puis, j’essaie à nouveau.

Mes batailles avec les cochenilles sont légion, voire légendaires. Pourtant, elles appartiennent maintenant au passé, du moins, je le pense. Ma maison est désormais, de toute évidence, libre de cochenilles et, ce, dans tous ses coins et ses recoins. Et je suis tellement plus attentif qu’autrefois avec l’inspection des plantes à l’achat et l’isolement des spécimens par la suite que peu d’insectes réussissent à me prendre au dépourvu. Il n’y a eu aucune nouvelle infestation depuis des années. Mais il y a encore des plantes d’intérieur que j’ai depuis des lustres et pour lesquelles je me battrais bec et ongles à sauver si jamais elles devenaient infestées!

Alors attention, cochenilles! Sachez que si jamais vous osez même penser faire un tour chez moi pour vous attaquer à mes plantes chéries, je vous attends de pied ferme!

Étiquettes + Contrôle ultime de la cochenille, Taille et nettoyage pour contrôler la cochenille


commentaire sur "Contrôle des cochenilles: une bataille de vie ou de mort!"

  1. Irène dit :

    Lorsqu’on a une belle orchidées avec des cochenilles on a mal au ventre de la jeter

  2. Willy dit :

    -Jardinier du dimanche : J’ai vu l’ombre d’une cochenille je crois sur ma plante, que dois-je faire ?
    -Jardinier paresseux : Brûlez la maison et déménagez à au moins 500km !

    hi hi

    Je touche du bois, j’en ai eu qu’une fois, et j’ai réussi à m’en débarrasser. J’ai enchaîné tellement de méthodes que je serais bien incapable de dire celle qui a marché.

    Malheureusement, je n’ai pas la place de faire une quarantaine.

    Ça me fait penser que dans ma région, il est temps de reprendre l’inspection des plantes :p

    Bonne journée
    Willy

  3. Danielle dit :

    Bonjour! Un brin déprimant… mais y’a pire c’est certain!!!
    Auriez-vous les mêmes recommandations pour les thrips ou vous seriez encore plus intransigeant?

  4. Line Bertrand dit :

    Il y a environ 3 semaines j’ai découvert ces bestioles sur mes boutures de coleus. Bien entendu j’ai consulté votre site et votre premier billet à ce sujet. Je les ai vaporisés avec de l’alcool à friction. (3 bouteilles, je les ai noyées) Feuilles , terreau, contenants et tablettes où elles étaient posées. Également toutes les plantes situées dans la même pièce.
    Je me suis procuré en jardinerie un produit spécialement pour cochenilles contenant de l’huile insecticide ). J’ai donné deux traitements à date. Bien entendu je les ai mises en quarantaine. Si je n’ai pas de bons résultats je n’aurai pas le choix de les jeter.
    On peut dire que c’est le corona virus ? des plantes. C’est difficile de s’en débarrasser,?
    Vos articles sont toujours à point.

  5. Sylvie dit :

    J’adore votre humour ?, et votre intransigeance face aux &$%#* cochenilles! J’ai dû me résigner plusieurs fois à jeter une plante aimée, mais aujourd’hui je ne le regrette pas, et mes autres plantes d’intérieur non plus ! Merci de bien aviser les amateurs ?

  6. Céline dit :

    Est-ce que c’est la même chose pour les arbres? L’été dernier j’ai acheté un aubépine et j’ai découvert des cochenilles. J’ai traité l’arbre avec un produit destiné à cette fin et j’ai enlevé les cochenilles que je voyais. Croyez vous que l’hiver va en venir à bout? Merci de vos conseils.

    • Les cochenilles des arbres extérieures ne sont pas les mêmes espèces. Naturellement, celles qui vivent sur des arbres de climat tempéré sont résistantes au froid (pas le cas des cochenilles qui infestent nos plantes d’intérieur). Voir traitement a peut-être été efficace, mais le froid n’est pas un facteur.

  7. Terre-Océan dit :

    Bonjour est-ce qu’on peux avoir des cochenilles parceque simplement on laisse nos plantes dehors l’été et on les rentre après? Ou encore on prend de la terre à jardin qui à passé l’été dehors pour des plantes d’intérieur?
    Merci

    • Peu probable. Il existe des cochenilles de diverses espèces qui vivent en climat tempéré, mais elles sont spécifiques aux plantes d’extérieur de différents genres. Donc, pas les mêmes espèces qui vivent sur nos plantes d’intérieur.

  8. Ingrid dit :

    Je me demandais… J’ai eu l’instinct de me débarrasser de deux plantes qui étaient infestées. Au lieu de les mettre à la poubelle, j’ai décidé de les mettre dehors en plain hiver (il faisait -20C pendant quelques jours), le pot, la terre et la plante tels quels. C’est certain de tuer la plante, mais est-ce que c’est assez pour tuer toutes les cochenilles et me permettre de récupérer le pot et la terre sans avoir à les désinfecter?

    • Oui, toutes ses cochenilles sont mortes, car les espèces qui s’attaquent aux plantes d’intérieur sont toutes d’origine tropicale ou subtropicale. Le pot et la terre en seront libres après une longue période de gel.

  9. michel paradis dit :

    Il y a quelques années, tous les magnolias du vieux-Longueuil étaient infestés par les cochenilles à carapace. D’années en années les arbres dépérissaient partout autour, mais seulement les magnolias. Vint un redoux important début mars ça les a réveillées, elles sont montées du long des troncs, et miracle, un gros gel suivi qui dura plusieurs jours a -20c. Boum, ça les toutes tuées d’un coup. Et tous les arbres infestés du voisinage furent délivrés de ce fléau qui n’est jamais réapparu.

  10. Nicolas Laforest dit :

    Après 3 ans de bataille auprès d’un cafetier, j’ai décidé de faire ce que vous conseillez dans cet article il y a 2 semaines. Il faut croire que j’ai un instinct de prédiction haha. Je me suis dit si vous conseillez tjrs de jeter la plante tous couper le vert sera l’effort ultime et final.

  11. dgepi1 dit :

    Bonjour, la cochenille farineuse est entièrement contrôlable avec un lavage entier de la plante à l’alcool Je l’ai vécu à 2 reprises sur des grosses plantes venant d’être achetées et qui m’ont fait la surprise des masse blanches quelques mois plus tard. Par contre dans le cas de la cochenille à carapace, après plus de 2 ans de tentative de contrôle j’ai foutu la plante aux poubelles. Absolument rien à faire.

  12. Denise Della Mora dit :

    Je sais qu’il ne faut pas mettre les plantes infectées dans son compost, mais peut-on le mettre dans le bac pour le compost que la ville de Montréal récupère? Ou faut-il absolument les mettre à la poubelle?

  13. Grober dit :

    Bonjour les composteurSEs à la maison. Le compost domestique pourrait venir à bout de beaucoup de #”&*%$$? bibites… s’il chauffe à au moins 60 degrés C. Mais ne détruit pas les virus (encore ?!?). Un volume de compostage d’un mètre cube facilite l’atteinte de cette température (surtout en fin de saison) mais un petit compost l’atteint aussi avec le coup de chaleur qui dure moins longtemps. L’achat d’un thermomètre à compost à tige de 30 à 45 cm (environ $ 20.00 ou 30 euros (?)) peut être un bon investissement si vous voulez utiliser un produit “propre”. Ça ressemble à celui qu’on utilise pour le poulet mais il est plus précis plus bas que 100 degrés C.
    Si vous manquez de matière brune (type feuilles mortes), utilisez du papier publi-sac coupé en bandes pour mélanger avec vos déchets de cuisine (verts), en proportion 1 pour 1 en VOLUME. La découpe des matières ainsi que le brassage TRÈS régulier une fois par semaine fera monter la température. C’est dur pour les outils, prendre une pelle-bêche carrée ou une demi-lune à gazon et évitez les aérateur à ailettes vendus dans les jardineries, trop fragiles. Ne vous en faites pas pour vos vers à compost, à cette température, ils se réfugient au fond et reviennent ensuite.

    Si le compost est sec sous la surface ou que la température dépasse les 70 degrés C, arrosez à petites doses pendant la semaine jusqu’à consistance “éponge pressée qui laisse tomber une goutte”. Les périodes sans pluie sont évidemment à surveiller. Un compost trop sec ne travaille pas et trop humide sent… le petit poisson.pas frais !

  14. Francine bouchard dit :

    Bonjour
    Est-ce que ce serait efficace de désinfecter mes pots contenant mes bambous que j’ai jeté avec de l’eau de javel dilué 100/900ml , étant infecté de cochenilles?ou c’est seulement l’alcool à 70% qui est efficace?

  15. Mikinak dit :

    Je comprends mon erreur d’avoir voulu mener une bataille contre les cochenilles … J’ai perdu les 2/3 de mes 150 plantes ….
    Cela m’apprendra d’avoir l’esprit des grandeurs alors que je ne suis que débutante en jardinage !!!
    Merci pour cet article qui m’apprend énormément !!!

    J’ai plusieurs questions (de débutante hihi !!!)

    – isoler une plante pendant 40 jours avec un sac plastique transparent : comment la plante respire-t-elle ? Faut-il laisser l’air passer ?, mais si l’air passe, les ravageurs insectes aussi ??

    – comment stériliser les pots qui ont reçu une plante infestée aux cochenilles ?
    Javel ? Alcool ? Ou bien est-ce que l’eau chaude et le savon suffisent ?

  16. Anonyme dit :

    J’ai eu la mauvaise surprise de trouver des cochenilles farineuse dans mes orchidées qui étaient ma fierté depuis une dizaine d’années. L’introduction d’une nouvelle a tout simplement infesté ma collection, j’ai dû me résigner et suivre votre conseil, toutes à la poubelle, j’ai tout nettoyé, vaporisé le droit avec une soluion d’eau et alcool à friction. Maintenat, ma question est, combien de temps dois-je attendre avant de racheter une orchidée? Combien de temps peuvent-elles survivrent hors de l’hôte?

  17. Caroline Charron dit :

    Bonjour monsieur Hodgson, j’ai eu une idée provenant de mes cours d’entomologie (je suis biologiste), mais je n’ai jamais osé l’appliquer dans le but d’éliminer une population d’insectes ravageurs comme les cochenilles. En fait, lorsque nous montons des collections d’insectes pour la conservation (ex papillons à mettre dans des cadres) ces insectes sont enfermés vivants dans des bocaux hermétiques dans lequels nous avons introduit une ouate imbibée de quelques gouttes d’acétone (dissolvant à vernis à ongles). Comme l’agent toxique est extrêmement volatile, il se déplace très bien dans l’ensemble du contenant. Je crois donc que cette méthode aurait du potentiel en étant impitoyable pour les cochenilles en quelques secondes. Mon doute réside dans l’effet de l’acétone sur la plante et le temps nécessaire pour tuer les oeufs et la possibilité, selon la taille de plante, de pouvoir la contenir dans un espace hermétique. Est-ce que vous croyez que cette méthode existe et est-elle efficace? Je n’ai jamais eu de cochenilles pour la tester ! Mais tant qu’à jeter, je tenterais assurément le coup!

    • Logiquement, il faudrait commencer par voir comment les plantes réagissent à l’acétone à différentes concentrations. Je n’ai rien trouvé à ce sujet. On utilise différentes formes de gaz toxiques pour tuer les parasites sur les plantes, notamment la fumigation lors de l’importation de végétaux, mais cela est généralement fait de façon industrielle, pas à la maison. Autrefois, on utilisait un insecticide qui dégageait un insecticide (Vapona Pest Strip, si je me souviens bien) pour éliminer les cochenilles, scellant un morceau du produit dans un sac de plastique avec la plante pendant plusieurs jours. Par contre, je ne pense pas que ce produit soit encore disponible.

      • Line Bertrand dit :

        Bonjour
        Il existe un plaquette insecticide un produit semblable à l’ancienne tablette Vapona. Il est fait par Ortho le nom est Home Defense Max. L’été passé il était disponible chez Canac. Il faut la demander car le produit est sous clé. Je l’utilise dans mon campeur et j’en apporte toujours une tablette quand je voyage dans le Sud ne pouvant mettre de canette aérosol dans nos valises. Je vous fais parvenir par courriel une photo du produit que vous pourrez insérer dans votre article si vous le désirez.

  18. Katia dit :

    Bonjour ! Merci pour votre article. Ce printemps, j’ai eu la mauvaise surprise de retrouver mes oliviers et mon laurier rose pleins de cochenilles à carapace. Ces plantes ont passé l’hiver sur le balcon, protégés du froid. Les bestioles ont l’air plutôt sèches et donc mortes mais certaines plantes ont vraiment mauvaise mine et surtout, les fourmis font un festin du miellat et ne manque pas d’entrer pour manger la nourriture du chat 🙁 . Je vais tenter le traitement à l’huile d’hiver, dilué à 2% je croise les doigts. Qu’en pensez-vous ?

  19. Elise elsie dit :

    Bonjour ! Je viens de voir votre blog et je crois trouver une lueur d’espoir…
    J’ai un bonsai infesté de cochonilles que je traite à coup d’eau et de savon noir et d’huile 2 à 3 fois par semaine mais rien n’y fait… Je ne vois plus aucune cochonilles mais les “poils” traînent sur lui et je ne comprends pas pourquoi il meurt…
    J’ai aussi un oiseau du paradis que je traite pareil mais qui fait des pousses et survie malgré tout.
    Que dois je faire ? Je désespère je ne trouve pas de solution “après cochonilles” parce que mon oiseau en possède encore quelques unes…
    Merci d’avance pour l’aide de votre blog !

    • Il n’y a pas de solution facile. Je vous suggère de vous débarrasser de l’oiseau du paradis, qui offre trop de cachettes pour les cochenilles et donc, reste une source d’infestation. De plus, vous vouez remplacer cette plante facilement: elle est souvent offerte en magasin. Mais chaque bonsaï est unique. Mettez-y vos efforts. N’oubliez pas quand même que le savon noir est un peu toxique aux plantes et que l’huile peut-être nuisible aux tissus aussi. Si vous ne voyez pas de cochenilles, arrêtez donc les traitements.

  20. louise labbe dit :

    Bonjour monsieur!
    Je lis avec intérêt votre article, mais j’en ressors dépitée car mon Marie Typhoïde est un très grand laurier sauce qui doit être depuis de nombreuses années dans le jardin (100m2, encaissé à côté d’autres jardins de même taille, en agglomération très dense).
    Ce laurier comporte 5 gros troncs, hauteur d’environ 8m, avec des rejets (déjà arbres) de partout, dans les jardins voisins également. J’aime ce laurier car de nombreux oiseaux y passent l’hiver. Mais il est infesté de cochenilles farineuses. Cependant il va bien.
    C’est plutôt pour le reste du jardin que je m’inquiète. J’en ai eu pas mal l’été dernier, traitées à l’huile de colza et savon noir (l’huile a brulé le feuillage car en plein été, mais la population de cochenilles a été réduite et les plantes s’en sont sorties).
    Cependant, comme le laurier pousse beaucoup en hauteur et cache le soleil, je dois abattre de grandes branches qui, en tombant au sol doivent répandre les cochenilles, sans compter que je dois en transporter régulièrement, même si je fais attention à me laver et mettre mes vêtements au sale le soir même.
    Vu la quantité de cochenilles qu’il héberge, j’ai plutôt de la chance de ne pas en être infestée, mais je suis dans l’embarras car je suis en location, je ne suis pas sûre de pouvoir abattre l’arbre entier , et puis cette action va libérer toute la population dans le jardin et dans ceux des voisins… Je ne peux pas brûler sur place le feuillage de l’arbre, au risque de brûler les autres arbres à côté et les nombreux oiseaux et autres insectes qui y vivent.
    Du coup je laisse ainsi en essayant de minimiser les contacts, et je taille à l’automne, en laissant les branches coupées et feuillage à même la terre en espérant que tout ce petit monde meure durant l’hiver…
    Qu’en pensez vous?
    En vous remerciant par avance, et au plaisir de lire votre réponse!
    Bonne journée!

  21. Anonyme dit :

    je n’en doute pas… merci pour votre réponse et bonne journée!

  22. Mariève dit :

    Bonjour, j’ai une très grosse infestation de cochenilles chez moi. J’en suis arrivée à devoir me débarrasser de toutes mes plantes. Combien de temps devrais-je attendre avant de repartir à neuf et réintroduire de nouvelles plantes? Les cochenilles peuvent-elles survivre longtemps dans une pièce sans plante? Merci.

  23. Irène Urbanski dit :

    Bonjour
    Avez un conseil ou la solution pour les bestiaux qui se régalent avec nos géraniums dans le Sud ???Un grand merci.

  24. Willy dit :

    Bonjour Irène,

    Je ne connais que le brun du pélargonium qui attaque les géraniums (qui sont en fait des pélargoniums).
    C’est un papillon ressemblant à un papillon de nuit, mais qui est diurne. Il pont dans les tiges, et les chenilles restent dans l’axe de la tige, et dévore tout sauf “l’emballage”.

    Le seul traitement vraiment efficace est interdit maintenant (En France en tout cas). Un traitement à base de bacillus thuringiensis peut aider, mais c’est une application sans fin.

    Cordialement,
    Willy

  25. Irène Urbanski dit :

    Oui , oui , le bestiau c’est lui , merci d’avoir répondu, cela fait plus de 3 ans que je n’achète plus de pélargoniums

  26. Emmanuel dit :

    Bonjour ; merci pour ces pages auxquelles je veux apporter une info et peut être une petite lueur d’espoir : après des mois ++ de lutte avec les moyens mentionnés ci-dessus pour sauver des plantes d’intérieur (dont une craculla de 25 ans…) sans véritable succès (le plus efficace temporairement restant la douche…), je me suis tourné vers la lutte biologique en testant les coccinelles Cryptolaemus montrouzieri, vendues dans le commerce. C’est relativement cher, c’est assez plaisant de les voir se goinfrer, c’est assez amusant – mais vain – de les récupérer dans la pièce pour les remettre au travail, et elles ont disparu un peu trop vite à mon gout mais… jusque là (bon, ok, uniquement deux semaines) ça marche !! L’infection n’a pas repris, les plantes reprennent meilleure figure. Je suis interessé par tous les avis sur cette méthode 🙂

  27. Katia dit :

    Bonjour !

    Finalement j’ai traité mes oliviers selon cette méthode :
    https://www.newsjardintv.com/comment-eliminer-efficacement-les-cochenilles/

    Et je peux dire que ça a fonctionné parfaitement ! Plus de cochenille et plus de fourmi non plus 😀

    Très bonne journée

  28. Mallory dit :

    je n’ai pu me résoudre à jeter toutes les plantes infestées, j’ai jeté les plus difficiles à soigner et j’ai tout coupé, déterré, nettoyé, savonné, rempoté avec du terreau tout neuf et mis en quarantaine sous une bâche transparente et aspergé de solution mentionnée plus haut les plantes qui n’avait pas été infestées… j’espère voir reprendre mes plantes au printemps, dommage qu’on ne puisse pas mettre de photo, mon balcon à fière allure avec son infirmerie
    M

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