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Une métamorphose beauté pour plantes d’intérieur

Un aglaonéma (Aglaonema commutatum ‘Alumina’) dépérissant et disgracieux (gauche) et un autre, complètement rajeuni, dense et symétrique (droite) suivant une métamorphose beauté (relooking). 

Mon aglaonéma (Aglaonema commutatum ‘Alumina’) avait certainement connu des jours meilleurs.

Aglaonema ‘Alumina’ à son apogée, avec des feuilles lancéolées de couleur étain.
Voici à quoi ressemblait mon aglaonéma ‘Alumina’ à son apogée avec son joli feuillage de couleur étain. Photo: Jardins Harry P. Leu

Lorsque je l’ai acheté en 2004, il formait un beau dôme dense de feuilles charnues lancéolées de couleur curieuse, gris vert «aluminium» d’après son nom de cultivar. On ne pouvait voir le moindre signe de tige sous le feuillage abondant, tellement il était bien fourni.

Je n’ai jamais vu cette plante comme une vedette qui primerait sur les nombreuses autres plantes de maison que je cultive. Son achat était plutôt pratique. Alors que des plantes de tout acabit jonchent les fenêtres chez moi, là où il y a une abondance de lumière et qu’elles peuvent s’épanouir et fleurir, j’avais peu de «verdure» à l’intérieur de la pièce, où la lumière était moins généreuse. Ainsi, à l’occasion je comble mon décor loin des fenêtres avec des plantes strictement fonctionnelles. Jolies, certes, mais surtout, capables de tolérer un éclairage faible et un entretien limité. Et justement, l’aglaonéma est parmi les rares plantes qui peuvent survivre à de longues années d’éclairage réellement minimal… et tolérer, de plus, ma négligence, car si je bichonne mes plantes de collection, j’ai tendance à faire peu de cas des plantes que j’utilise strictement de façon ornementale. 

Et cet aglaonéma a très bien joué son rôle d’élément décoratif. Pendant 13 ans, je l’ai déplacé ici et là, selon mes besoins, mais toujours dans les endroits les plus sombres de la maison. Il a grandi, certes, mais très, très lentement. Je ne l’ai jamais rempoté, je n’ai jamais lessivé son terreau, je ne l’ai jamais fertilisé. L’entretien était des plus rudimentaires : arrosage quand le terreau était sec et un léger ménage de temps en temps pour enlever les feuilles inférieures, plus vieilles, qui finissaient par jaunir. (Aucune feuille n’est éternelle.)

Aglaonémae devenu dégarni aux tiges, penchées et tordues, sans le moindre charme.
Avec le temps, la plante était devenue dégarnie et ses tiges, penchées et tordues, sans le moindre charme.

Mais, à partir de 14 ans, il a commencé à se dégrader sérieusement, à montrer une certaine détresse. Ses 6 tiges, courtes et complètement cachées sous un feuillage dense au début, étaient maintenant longues et dégingandées, exposées à la vue. Et si elles étaient parfaitement dressées au début, elles ne l’étaient plus maintenant. Sous leur propre poids, elles ont commencé à pencher, puis à plier et à courber. Dans la nature, quand la tige d’un agalonéma arrive à une certaine hauteur, elle s’incline jusqu’à toucher au sol et y prend racine pour produire une nouvelle plante. C’est ce qu’on appelle un marcottage et est, avec le semis, une de ses façons de se multiplier. Chez moi, elles courbaient toutefois dans n’importe quel sens, inélégamment. Et ne prenaient pas racine, bien sûr, puisqu’il n’y avait pas de terre autour dans laquelle elle pouvait s’enraciner. 

Aussi, il avait de moins en moins de feuilles avec le temps, souvent seulement 2 ou 3 feuilles courtes et souvent déformées ou tordues par la tige, contrairement à la dizaine de feuilles longues et droites qu’il y avait par tige auparavant. Pourquoi? C’est que plus son terreau était contaminé de sels minéraux (résidus d’années d’arrosage avec l’eau dure de ma municipalité), moins les racines pouvaient assurer une hydratation adéquate aux feuilles. D’ailleurs, un épais cerne de calcaire jaunâtre s’était formé tout autour du pot, un symptôme clair de contamination et aussi, si j’arrosais le moindrement trop, l’eau qui sortait des trous de drainage n’était plus claire, ni même jaune, mais carrément orange, tant elle charriait des minéraux nuisibles. Il aurait fallu que je le rempote, changeant tout ce terreau toxique. Ou au moins que je lessive le terreau en y versant de l’eau claire et en la laissant se drainer dans l’évier pour dissoudre et enlever le plus de minéraux possible. Mais… je ne l’ai pas fait.

Ainsi, pendant encore quelques années, j’ai continué à l’arroser sans agir. (Savez-vous que je peux être un peu paresseux dans ma façon de jardiner?) Mais dès le début de 2020, après 18 ans vécus dans les mêmes pot et terreau, la plante a littéralement commencé à s’effondrer. Une tige s’est même détachée pour tomber sur le plancher, toutes ses racines brûlées. Mon aglaonéma, autrefois dense et attrayant, était maintenant une horreur et paraissait même mourant. Il était si moche que ma femme voulait que je m’en débarrasse. Même moi, je pensais qu’il n’était probablement plus bon que pour le tas de compost.

Mais en le prenant dans les mains pour vider la potée dans le composteur, j’ai eu un sentiment de culpabilité. Je ne lui avais jamais donné le respect qu’elle méritait, cette plante qui a si joliment décoré ma demeure pendant tant d’années. Peut-être que je pourrais essayer de la sauver? Prendre une bouture ou deux? Ou même — pourquoi pas? — lui donner une cure de jouvence complète, une métamorphose beauté : un «relooking» comme on dit en France. 

De la pensée à l’action

Aglaonéma vieilli avant la métamorphose, avec ses tiges torsadées et courbées, dans un bac. Les sécateurs sont sur le point de couper une tige.
Oui, ce spécimen disgracieux était la plante que j’ai décidé d’essayer de faire revivre.

Alors, j’ai amené la plante à ma table de rempotage au sous-sol où, comme d’habitude, le désordre régnait. J’ai toutefois réussi à tasser quelques boîtes pour me créer un petit coin de travail. 

En premier, j’ai sorti quelques pots et j’ai préparé du terreau dans un seau, y ajoutant de l’eau tiède et brassant pour bien l’humidifier. Puis, j’ai fait le tour de la plante, enlevant toutes les feuilles mortes, jaunies ou endommagées. Sur une des tiges, il ne restait plus qu’une seule feuille viable! 

Métamorphose 1: Une potée de boutures de tête

Morceau de papier journal placé dans le fond d'un pot pour agir comme filtre.
Je mets toujours un morceau de papier journal au fond d’un pot avant d’ajouter de la terre. Il agit comme filtre. D’autres personnes utilisent un essuie-tout ou un filtre à café.

Ensuite, j’ai mis un morceau de papier journal au fond d’un pot de 20 cm pour couvrir les trous de drainage, ce qui permet au surplus d’eau, mais pas au terreau, de s’écouler du pot après un arrosage. J’ai ensuite rempli le pot de terreau humide jusqu’à 3 cm du rebord, laissant ainsi un espace pour verser de l’eau lors de l’arrosage. Le pot était prêt : maintenant, au sécateur. 

Boutures de tête d’aglaonéma avec de longues tiges nues.
Les extrémités de la tige d’un aglaonéma peuvent facilement servir de boutures.

J’ai coupé ensuite l’extrémité de chaque tige à environ 15 cm de longueur. Même si la tige est épaisse, elle n’est pas ligneuse et se coupe à la vitesse de l’éclair, ce qui m’a vite donné une petite pile de tiges à bouturer.

Ne restait plus qu’à insérer les boutures dans le terreau comme autant de bougies sur un gâteau d’anniversaire. Pas besoin d’hormone d’enracinement: les aglaonémas s’enracinent facilement bien que lentement. 

Je cultive toujours mes boutures à l’étouffée, sauf les boutures de succulentes.

Après, j’ai inséré le pot de boutures dans un grand sac en plastique transparent et l’ai mis dans un emplacement assez chaud et modérément éclairé, en l’occurrence, sous une de mes lampes fluorescentes. Toutefois, un rebord de fenêtre est ou nord ou une place plus au centre d’une pièce orientée sud ou ouest aurait donné des résultats similaires. Évitez simplement le plein soleil pendant que les plantes sont à l’étouffée sinon elles vont cuire!

Scellées dans le sac dans un sol humide, les boutures profitent d’une humidité atmosphérique de presque 100%, ce qui leur permet de s’enraciner sans risque de perdre leur hydratation en évaporation. Ainsi, elles restent en parfait état jusqu’à ce que de nouvelles racines se forment. C’est une technique valable pour la plupart des boutures de plantes non succulentes, mais encore plus pour celles qui sont tout naturellement lentes à prendre racine, comme l’aglaonéma. 

Et voilà! Un premier relooking accomplit: au suivant!

Métamorphose 2 : boutures de segments de tige

Deuxième, oui, mais avec le même commencement. J’ai donc préparé un pot de terreau de 20 cm identique au premier. 

Puis, il est temps de jeter un coup d’œil à la plante mère.

Aglaonéma après la suppression des extrémités de ses tiges. Il ne reste que de longues tiges tordues et courbées désormais sans feuillage.
La taille a donné à la plante mère une apparence affreuse, pire qu’avant… mais la transformation n’était pas encore terminée. Place à la deuxième métamorphose!

Maintenant sans la moindre feuille et avec de longues tiges arquées dans tous les sens, chacune finissant en un moignon, elle avait l’air encore plus laide que jamais: une vraie tête de méduse! Que faire à ce sujet? Eh bien, la rabattre bien sûr! 

Donc, j’ai coupé toutes les tiges juste au-dessus du niveau du sol, laissant à peine dépassé du terreau une petite souche à chaque place où il y avait déjà eu une grande tige. 

Cela m’a donné cinq longues tiges tordues et disgracieuses représentant près de 20 ans de croissance que je pouvais couper en sections, en «boutures de section de tige», officiellement. J’aurais pu les couper en petits segments de seulement 2 cm, car une bouture avec aussi peu que 2 ou 3 nœuds est parfaitement capable de s’enraciner. Mais à raison de peut-être 5 ou 6 boutures par pot, cela m’aurait donné 15 ou 20 potées alors que n’en voulais qu’une seule. Donc, j’ai sectionné un seul segment d’environ 15 cm de longueur pour chaque tige. Le surplus? Au compost, tout simplement.

Pot de terreau dans lequel sont pressés à l’horizontale des segments de tiges d’aglaonéma.
J’ai placé les boutures de segments de tige à l’horizontale, en les pressant dans le terreau du deuxième pot.

Logiquement, j’aurais planté les boutures de tige à la verticale, mais pour ce faire, il faut absolument ne pas inverser la bouture par accident. Car si vous plantez une tige coupée à l’envers, la tête en bas, elle ne prendra pas racine. La partie qui était inférieure sur la plante mère, la plus près des racines, doit absolument être dirigée vers le bas pour reprendre vie.

Or, dans le cas d’une tige d’aglaonéma détachée de sa plante d’origine sans tête ni racines… eh bien, il serait facile d’inverser la bouture accidentellement. Donc, pourquoi prendre le risque? Surtout quand il existe une autre solution: poser les boutures à l’horizontale, sur leur côté, et les presser dans le terreau humide de façon à ce qu’elles soient à moitié enterrées, ce que je fis. 

Encore une fois, j’ai mis la potée résultant de cette action à l’étouffée dans un milieu propice.

Métamorphose 3: Rempotage sévère et rajeunissement

De retour à la plante mère, maintenant réduite à cinq moignons perçant à peine le sol. 

Aglaonema rabattu au sol et enlevé de son pot. Motte de racines enveloppée de racines épaisses.
La plante mère rabattue au sol et sortie de son pot, révélant une masse de racines encerclantes

J’ai sorti ce qui restait de la plante mère de son pot. Comme je prévoyais, une masse de racines encerclantes épaisses faisait le tour de la motte. J’ai été par contre surpris que tant de racines aient l’air saines. Je m’attendais à une masse de racines mortes et pourries.

Rappelez-vous que le terreau dans la motte était, après 18 ans, contaminé de sels minéraux. Et les racines encerclantes nuisent plus à la plante qu’elles n’aident (lisez à cet effet Quand le pot comprime les racines.) Voici ce que j’ai fait pour corriger la situation.

La motte de racines d’un aglaonéma exposée à l’air. On enlève la partie inférieure du pot à la scie.
D’abord, j’ai supprimé le tiers inférieur de la motte avec une scie à élaguer.

Avec une scie d’élagage, j’ai découpé et jeté le tiers inférieur de la motte. 

Illustration d’un couteau coupant des tranches de racine tout autour de la motte d’une plante.
J’ai aussi enlevé les racines tout autour de la motte, les coupant par tranches avec la scie. Ill.: extrait du livre Houseplants for Dummies de Larry Hodgson

J’ai aussi supprimé les racines tout autour de la motte, tranche par tranche, avec la scie. Bye-bye racines encerclantes!

En frappant assez solidement ce qui restait de la motte contre un plateau à égouttoir placée à côté de l’évier, j’ai réussi à faire tomber la majeure partie du terreau restante.

Pour finir, j’ai rincé ce qui restait de la motte — quelques courtes tiges et des racines raccourcies — dans l’eau du robinet jusqu’à ce que l’eau qui s’en écoule soit claire et non plus orange. Avec un sécateur, j’ai aussi coupé toutes les racines brunes et pourries… et il y en avait beaucoup! — ne laissant que les racines blanches et saines.

Tout ce qu’il restait à faire maintenant était d’empoter la masse de racines et de bases de tige. Donc, j’ai mis un morceau de papier journal dans le fond d’un troisième pot et j’ai rajouté environ 5 cm de terreau humide, assez pour que la motte soit à la hauteur désirée, soit avec son sommet à 2 cm du rebord. Puis, comme pour tout rempotage, j’ai centré la motte dans le pot et j’ai comblé l’espace vide autour avec du terreau, poussant le terreau à travers les racines avec mes doigts. Salissant, oui, mais immensément satisfaisant. 

Honnêtement, il faut un peu de foi pour croire que de telles souches presque sans racines produiront un jour une nouvelle croissance saine, mais je suis toujours optimiste quand il s’agit des plantes!

Évidemment, j’ai placé ce dernier pot aussi à l’étouffée dans un sac de plastique transparent pour permettre à la plante de récupérer de son «opération chirurgicale».

Les résultats… plusieurs mois plus tard

La plante mère d’aglaonéma qui a repoussé à partir des souches replantées.
C’est la métamorphose numéro 3 — ce qui restait de la plante mère — qui a repris le plus rapidement

Les aglaonémas sont toujours très lents dans leur croissance, mais les résultats les plus rapides proviennent de la plante mère rabattue et rempotée. Après trois mois, elle était petite, mais couverte de feuilles fraîches, jeunes et très saines et était très solidement enracinée. J’ai pu alors enlever le sac : elle n’avait plus besoin de sa forte humidité.

La métamorphose 1: feuilles plus grosse, mais moins nombreuses.
La métamorphose 1 : la potée de boutures de tête a pris plus de temps, mais a donné d’excellents résultats.

La métamorphose 1, soit la potée de boutures de tête, a été plus lente à récupérer. En fait, elle paraissait très bien dès l’empotage, mais n’avait pas de racines, bien sûr… et l’enracinement a été lent. De temps en temps, j’ai tiré doucement sur les tiges pour sentir si elles avaient l’air solidement ancrées dans le sol, signe d’un bon enracinement. Elles semblaient avoir bien pris après 5 mois et j’ai alors sorti la «nouvelle plante» de sa mini-serre.

Pour comparer, la métamorphose 1 a des feuilles plus grosses que la 3, mais moins de feuilles. Je sais qu’il se remplira davantage avec le temps. D’ici peu, les deux seront sûrement de qualité égale.

Pour être honnête, j’aurais dû couper les boutures de tête plus courtes: j’ai laissé trop de tige nue exposée au-dessus du terreau. À un moment donné, donc, je me propose de dépoter la motte, scier le fond pour enlever une bonne tranche, puis de la planter plus profondément dans un nouveau pot, et de couvrir une bonne partie de la tige nue avec du terreau. La partie de la tige couverte de terreau s’enracinera avec le temps, ce qui fortifiera la plante.

Pot avec des boutures de tige d’aglaonéma posées horizontalement. Deux pousses sont visibles.
La métamorphose 3, soit le pot contenant les boutures de tige placées à l’horizontale, a été la plus lente à repousser et demeure celle qui pousse de façon la plus inégale.

Quant aux boutures de tige horizontales, soit la métamorphose 3, elles sont toutes encore vertes et toutes sont enracinées, mais seulement deux ont produit de vraies feuilles tandis qu’une petite pousse émerge actuellement d’une troisième tige et une première feuille devrait paraître bientôt. Et c’est 9 mois plus tard! J’ai remis ce pot à l’étouffée pour aider à la reprise des deux dernières boutures.

Pousse verte pointue provenant du sol à côté d’une coupe de tige d’aglaonema.
Une pousse monte actuellement d’une troisième bouture de tige et produira bientôt une première feuille
3 pots d’aglaonéma: boutures de tête, plante mère rajeunie et boutures de tige à l’horizontale.
Les résultats après 9 mois: boutures de tête (à gauche), plante mère rajeunie (au centre) et boutures de tige horizontales (à droite).

Alors, voilà! Un aglaonéma laid et probablement mourant s’est transformé en deux potées d’aglaonémas feuillus qui, bien que jeunes, sont tout à fait charmants, et un pot de repousses qui reprend plus lentement, mais qui sera sans doute un beau succès à son tour un jour.

Une métamorphose beauté assez réussie, je pense!

Sauf indication contraire, toutes les photos sont de laidbackgardener.blog

Étiquettes + Algaonéma, Rajeunissement d’une plante d’intérieur, Rajeunissement d’un agalonéma, Métamorphose beauté d’une plante d’intérieur


commentaire sur "Une métamorphose beauté pour plantes d’intérieur"

  1. puletxim dit :

    Woaw quel article intéressant !! J’étais captivée 🙂 c’est vraiment super d’avoir eu toutes les étapes bien expliquées et illustrées de vos photos, car parfois quand on n’a jamais fait on a un peu peur de se lancer (tailler, bouturer, etc…. on a peur de faire des erreurs). Alors que là, c’est tellement bien montré que je me sens prête à l’essayer. Et de voir vos résultats au fil des mois c’est la cerise sur le Sunday 🙂 🙂
    Un GROS merci pour cet article (comme toujours) de qualité ! Vous n’êtes vraiment pas paresseux quand il s’agit de nous transmettre votre savoir 🙂

  2. Huguette dit :

    Malheureusement, je ne connaissais pas votre blog plus tôt. J’ai la même plante que j’ai simplement mis dans un plus gros pot l’année dernière. J’ai aussi coupé des têtes que j’ai repiqué en terre. J’ai attaché toutes les tiges de la plante mère qui fait qu’elle n’est pas si mal considérant le haut. Les tiges du bas sont toujours dégarnies. Dois-je couper le tout en les laissant dans le même pot ou ce serait préférable de mettre dans un plus petit pot.
    Merci, je lis vos articles à tous les matins. Très instructif

  3. Beaumont Dyanne dit :

    Merci, quel travail clairement décrit. J’adore lire vos expériences horticoles, c’est tout un monde que vous mettez à ma, à notre disposition ! Dyanne Beaumont

    >

  4. À votre place, je couperais tout simplement la plante mère trop haute et dégarnie, car elle est quand même fraîchement rempotée (1 an). Conservez la même taille de pot: la plante a assez de racines pour cela.

  5. Bonjour Jardinier Paresseux ! Est ce que je peux procéder de la même façon avec mon Ficus (il fait vraiment pitié) et mon Dracena? Merci beaucoup!

  6. pgagnongames dit :

    Bravo! Votre plante avait besoin de beaucoup d’amour et vous nous avez prouvé sa solidité! Je vais m’en procurer une. Article fascinant, merci!

  7. Lise Blais dit :

    Super article, merci !

  8. DARGERY dit :

    Bravo pour votre pédagogie ! Et de l humour en prime. Un plaisir quotidien ! Merci

  9. Manon Gamelin dit :

    Wow! C’est clair, net et précis, j’adore notre blog!

  10. L.Hébert dit :

    Bonjour, merci pour toutes ces informations très claires. J’avais déjà pris connaissance de ces techniques dans un autre article que vous aviez publié. J’ai essayé avec des tiges d’un rosier que j’ai dû déplacer, pour assurer sa pérennité au cas où il ne survive pas à son déplacement. Mais plusieurs des tiges transplantées dans un terreau humide, à l’étouffée, sous fluorescents, ont noirci! Je dois dire que je les ai un peu oubliées. Comment expliquer ? Est-ce que le sac doit être fermé hermétiquement ou faut-il laisser passer un peu d’air? Le sol est toujours un peu humide est que je dois ajouter de l’eau à l’occasion? Par contre, j’ai essayé avec un dracaena et ça l’air de fonctionner. Merci pour vos conseils!

    • Le bouturage n’est pas toujours un succès à 100%, surtout en plein air où il y a des maladies, des insectes, etc. Et il faut éviter le plein soleil à cause de l’effet de serre. Normalement, le sac (ou dôme ou autre recouvrement transparent) est scellé. Il n’est pas nécessaire de faire entrer de l’air. La bouture produit son propre atmosphère.

  11. Jocelyne dit :

    Merci pour cet article fort intéressant. J’ignorais qu’on pouvait planter directement une bouture sans racine dans le sol tel quel ! Je suis impressionnée. Je met toujours mes pousses dans un vase d’eau jusqu’a ce qu’ils produisent des racines.

  12. Annalisa dit :

    Bonjour, très intéressant tout ça ! Est-ce que la technique des boutures de segments de tige peur fonctionner avec un dracaena marginata (qui a des tiges qui ressemblent beaucoup à celles de votre plante) ? Une fois les boutures mises à l’étouffée, j’imagine qu’il faut quand même les arroser (d’autant que si je comprends bien, elles risques de rester un long moment dans cette mini-serre) ? si oui, à quelle fréquence ? Merci !

    • Non, tant que les boutures sont à l’étouffée, il est peu probable qu’elles aient besoin d’arrosage, car une bouture à étouffée utilise très, très peu d’eau. Si vous voyez que le terreau commence à s’assécher, c’est sûrement signe que la bouture est très bien enracinée et prête à libérer du sac.

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