Rhapidophora à quatre graines (Rhaphidophora tetrasperma). Photo: greeneryunlimited.co On l’appelle parfois mini-monstera ou monstera minima, mais ce n’est vraiment pas un monstera, c’est-à-dire un membre du genre Monstera, surtout connu pour le monstera délicieux (M. deliciosa). Il s’est également vendu pendant quelques années sous le nom de Philodendron ‘Ginny’, mais ce n’est pas non plus un philodendron. Il s’agit en fait du rhapidophora à quatre graines (Rhaphidophora tetrasperma), un membre de la famille des Aracées comme les monsteras et les philodendrons, mais originaire de Malaisie et de Thaïlande, alors que les monsteras et les philodendrons sont originaires des tropiques du Nouveau Monde. Il est beaucoup plus étroitement apparenté à une autre plante d’intérieur commune, le pothos (Epipremnum spp.), dont la plupart des espèces sont également originaires d’Asie tropicale. Le nom rhapidophora signifie «qui porte des aiguilles», une référence aux cristaux d’oxalate de calcium en forme d’aiguille (appelés raphides) qui rendent la consommation de toute partie de la plante douloureuse et quelque peu toxique, une... Lire la suite >
Il arrive des cas où une plante est tellement infestée qu’aucun traitement ne fonctionne et qu’il vaut mieux accepter de la jeter. Ill.: pngegg.com & pngtree.com Question: J’ai des orchidées qui ont des cochenilles et je n’arrive pas à les supprimer. Elles reviennent toujours. Que dois-je faire? Sada Réponse: Je vous comprends parfaitement. Combien de fois ai-je fait la même chose! Traitement après traitement, faisant très attention d’aller chercher les insectes dans le moindre interstice de la plante, et pourtant, quand je pense avoir gagné, souvent des mois plus tard, les cochenilles reviennent. Puis j’ai traité encore attentivement… avec toujours le même résultat. Probablement vous avez fait comme moi et avez tenté tous les traitements disponibles: savon insecticide, neem, alcool isopropylique, pyrèthre, même des idées farfelues comme des solutions de marc de café ou de vinaigre. Cela vaut autant pour les cochenilles farineuses (comme de petites boules d’ouate blanche) que pour les cochenilles à carapace (couvertes d’une carapace en bouclier souvent brune). Les deux... Lire la suite >
Endos de fronde de fougère couvert de sores. Photo: Lise Roy Question: Nous aimerions savoir ce que cela est? Que faire? Lise Roy Réponse: Ce n’est pas une maladie ni un insecte. Votre fougère est enceinte! (D’une certaine façon.) Ce sont des sores, porteurs de spores. Les spores — elles équivalent aux semences par les plantes supérieures — sont emportées par le vent et produisent des bébés fougères quand elles tombent sur un sol humide. Évidemment, aucun traitement n’est nécessaire. Votre fougère — une fougère-houx (Cyrtomium falcatum) — produira probablement de plus en plus de frondes semblables, car elle doit être à maturité. Sore ou cochenille? Notez qu’il est possible de confondre des sores avec des cochenilles à carapace, des insectes nuisibles qui aussi se développent souvent sous les feuilles des fougères et d’autres végétaux pour former des bosses brunes (ou d’autres couleurs). Pour les distinguer, donnez à une de ses bosses un petit coup avec votre ongle. La cochenille se détachera... Lire la suite >
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un poinsettia peut perdre des feuilles. Photo: www.gardeningwithsurgicalprecision.com Je reçois toujours plusieurs courriels juste avant Noël de jardiniers aux prises avec des poinsettias ou étoiles de Noël (Euphorbia pulcherrima) dont les feuilles inférieures jaunissent et tombent, souvent dans les jours qui suivent l’achat. Pourtant, le poinsettia, sans être la plante d’intérieur la plus facile au monde, a du moins la réputation de pouvoir «tenir le coup» pendant au moins un mois ou deux si on lui donne des soins raisonnables. Pourquoi donc perdra-t-il ses feuilles si rapidement après l’achat? Un symptôme de stress La chute des feuilles chez le poinsettia est un symptôme de stress. La plante n’est pas heureuse et démontre son mécontentement en laissant tomber des feuilles. Habituellement, ce sont les feuilles inférieures qui écopent. Elles jaunissent et tombent. Puis, si la cause du stress continue, la chute progresse peu à peu vers le haut jusqu’à ce que la plante paraisse très... Lire la suite >
Question: Pourriez-vous nous dire comment différencier un sapin, un vrai, d’une épinette? Et aussi, connaissez-vous l’origine de l’expression «se faire passer un sapin»? Juliette Réponse: Il est évident que les deux arbres, soit le sapin (Abies spp.) et l’épinette ou épicéa (Picea spp.), se ressemblent beaucoup. Les deux sont des conifères aux aiguilles étroites persistantes, aux branches qui poussent en verticille et au port nettement pyramidal. Et les deux sont indigènes de l’hémisphère nord, poussant généralement en montagne ou dans les régions septentrionales. Les différences s’observent plus facilement de près. D’abord, l’épinette a une aiguille à quatre angles. On peut la rouler entre le pouce et l’index. L’aiguille du sapin est aplatie (2 angles) et ne se roule pas. Aussi, l’aiguille de l’épinette est pointue et piquante; celle du sapin est généralement arrondie ou encochée à l’extrémité. Chez les quelques espèces où elle est pointue, elle n’est pas piquante. Le dessous de l’aiguille du sapin porte deux lignes blanches, un détail absent chez l’épinette.... Lire la suite >
Traditionnellement, les jardiniers démarrent les jeunes plantes dans de petits pots, puis les plantent progressivement dans des pots de plus en plus grands. Mais pourquoi? Photo: terracottaworld.co.uk Question: Je jardine depuis des années et j’ai toujours suivi le conseil de planter mes petites plantes d’intérieur dans un petit pot, puis de les rempoter dans des pots de plus en plus grands au fur et à mesure de leur croissance. Cependant, je ne comprends pas vraiment pourquoi. Qu’y a-t-il de mal à placer une jeune plante — disons une bouture récemment enracinée — directement dans le pot de la taille dont elle aura besoin en tant que plante adulte? D’accord, cela aura l’air un peu fou, mais nous pourrions ainsi nous épargner beaucoup d’efforts, non? Et aussi, les plantes poussant à l’état sauvage poussent dans une quantité de terre presque illimitée. Coco Réponse: C’est assez difficile à expliquer, mais j’essaierai. En général, le problème est que trop d’humidité a tendance à s’accumuler dans... Lire la suite >
Vaporiser de l’alcool isopropylique sur vos plantes est plus susceptible d’irriter vos yeux que de tuer les mouches du terreau! Photo: kiwicare.co.nz Je pensais que tout avait été dit sur les mouches du terreau (sciarides), mais non. De nos jours, les idées les plus farfelues sur le contrôle des ennemis de nos plantes prolifèrent comme des champignons sur Internet. Le mythe le plus récent semble être sur le contrôle des mouches du terreau au moyen de l’alcool isopropylique (alcool à friction). C’est une lectrice de mon blogue qui m’a mis la puce à l’oreille. Elle voulait savoir si le «traitement à l’alcool à friction» fonctionnait vraiment sur les mouches du terreau. J’ai bien sûr présumé que le traitement faisait référence à l’idée d’arroser un terreau infesté avec une solution d’alcool et d’eau, mais quand j’ai vérifié en ligne, j’ai trouvé qu’il y avait non seulement un site, mais des dizaines, tous copiant le même texte presque mot pour mot et... Lire la suite >
À l’origine, le poinsettia fut un grand arbuste peut fourni: on peut difficilement imaginer l’utiliser comme potée fleurie de Noël. Le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) n’a pas toujours été la plante compacte que nous connaissons aujourd’hui. Il est en fait un grand arbuste de 4 m et plus de hauteur et de diamètre, bien trop gros pour entrer dans nos maisons. Ainsi, pendant longtemps, on l’utilisait surtout dans les jardins tropicaux, pas comme plante de maison. Les seuls poinsettias vendus à Noël étaient sous forme de fleurs coupées! En 1923, cependant, chez un producteur de fleurs coupées de Californie, Ecke Nursery, on a remarqué un poinsettia court et compact, d’à peine 75 cm à maturité. À la différence d’un poinsettia normal, qui produisait de longs entrenoeuds et donc un effet peu feuillu, le nouveau poinsettia — dit «à ramification libre» — produisait des ramifications abondantes et rapprochées, formant ainsi une plante dense et compacte. Par contre, malgré sa belle forme, le nouveau poinsettia... Lire la suite >
Question: J’aimerais savoir ce qui se passe avec cette plante achetée dans un jardin public cet été. Je l’arrose quand la terre est sèche et elle est pourtant dans un pot en terre cuite. Réponse: La première constatation est que votre plante, un echevéria (Echeveria spp.), s’étiole. Il manque de lumière et pousse alors exagérément, laissant beaucoup d’espace entre les feuilles. Comme sa tige est anormalement longue et mince, la plante a fini par s’affaler. Normalement, un echevéria correctement éclairé produira des feuilles très serrées sur une tige courte, formant une rosette dense sans tige visible. Pour obtenir une telle croissance, il faut le plein soleil ou à tout le moins plusieurs heures de soleil par jour. L’automne et l’hiver, notamment, il doit être placé tout près d’une fenêtre, préférablement orienté au sud. On peut aussi le cultiver sous une lampe de culture DEL ou fluorescente, avec la tête de la plante près de la lampe pour assurer un éclairage maximal.... Lire la suite >
L’encens: l’un des dons des mages. Photo: artisanaromatics.com La plupart des Occidentaux connaissent bien l’histoire des trois rois mages et de leurs cadeaux : l’or, l’encens et la myrrhe, apportés aux parents de l’Enfant Jésus. C’est une histoire de Noël populaire, racontée à des générations d’enfants. Mais peu de gens s’arrêtent pour se demander d’où viennent l’encens et la myrrhe. Il se trouve que les deux sont des résines aromatiques précieuses dérivées de plantes. L’encens provient de l’arbre à encens ou oliban (Boswellia sacra et d’autres espèces de Boswellia) tandis que la myrrhe provient d’un arbre apparenté (les deux sont dans la famille des Burséracées), l’arbre à myrrhe : Commiphora myrrha. Et encore moins sont conscients du fait que l’un des deux, l’arbre à encens, est menacé d’extinction à l’état sauvage, peut-être dans aussi peu que 30 ans. D’hier et aujourd’hui L’encens a été, pendant longtemps, principalement utilisé comme matière à brûler en sacrifice, d’abord chez les Romains, puis avec l’Église catholique. Comme la fréquentation des églises... Lire la suite >