Qu’est-ce qui fait des trous dans les feuilles?
Ill.: favpng.com, montage: jardinierparesseux.com
Question: J’aurais grandement besoin de votre aide, car j’ignore totalement qui endommage mes feuilles et donc je ne sais comment l’arrêter. Les feuilles de mes petits érables, pimbinas, haricots d’Espagne et même basilics se font dévorer jusqu’à la nervure. Cela donne une très jolie dentelle, mais ce n’est pas ce que je souhaite. Peut-être pouvez-vous m’aider?
Johanne Bouchard
Réponse: C’est une question à laquelle il n’est pas facile de donner une réponse exacte, car il y a tellement de possibilités différentes pour expliquer les trous dans les feuilles.
D’abord, sachez qu’il est presque certain que ces différentes attaques sont causées par des ennemis différents, car les plantes que vous mentionnez n’ont aucun lien de parenté et la plupart des ravageurs sont spécifiques à une certaine famille de plantes ou même à certaines espèces d’une même famille. Les coupables peuvent être des insectes, des mollusques, des mammifères et même des maladies, des carences, des conditions météorologiques ou des herbicides.
Oui: tant de considérations pour un problème qui paraît si simple!
Notez cependant que, à moins que les dommages ne soient importants, des feuilles trouées ne nuisent pas sérieusement à la vigueur de la plante. La plupart des végétaux produisent beaucoup plus de feuilles que ce qui est strictement nécessaire. Ainsi, ils ont amplement de matériel photosynthétique en réserve au cas où quelque chose devait les attaquer.
Bien sûr, savoir que les dégâts sont mineurs n’est pas très réconfortant si les feuilles servent à des fins ornementales… ou si elles proviennent de légumes ou d’herbes à feuilles comestibles. Après tout, qui veut manger des feuilles qui auront été grignotées par une bête quelconque?
Alors, voici quelques-uns des ennemis qui pourraient être la cause des trous dans les feuilles de vos plantes.
Les troueurs de feuilles un par un
Limaces et escargots
Probablement le problème le plus courant. Les limaces (en Amérique du Nord) et les limaces et escargots (en Europe) ont tendance à attaquer à partir du milieu de la feuille, moins souvent le bord, laissant des trous ouverts irréguliers avec des bords lisses qui ne brunissent pas. Souvent, on trouve, le matin, leur carte de visite: une trainée de bave sur la feuille atteinte. Ce sont des généralistes, s’attaquant à un large éventail de plantes. Cela dit, leur réputation de mutilateurs de feuilles d’hostas est bien méritée (mais pas tous les hostas; lisez Toute une liste d’hostas résistants aux limaces! pour un choix d’hostas résistants aux limaces).
Les limaces et escargots ont besoin de conditions de grande humidité et passent généralement la journée à l’abri du soleil, cachés sous les rochers, les morceaux de bois, les pots de fleurs, etc. Ils sont toutefois souvent actifs en plein jour par temps gris et pluvieux. Ils prospèrent sous le paillis… au début, mais (?truc de jardinier paresseux!), si vous conservez le paillis, leurs ennemis, protégés par ce même paillis, augmenteront en nombre et finiront souvent par éliminer les limaces et les escargots presque entièrement.
Pour confirmer la présence de limaces et d’escargots, sortez la nuit et vérifiez les feuilles avec une lampe de poche.
Traitements efficaces contre les limaces.
Perce-oreilles (Forficula auriculata)
Les perce-oreilles ou forficules sortent aussi la nuit, ont une large gamme de plantes hôtes et se cachent pendant la journée… souvent dans le même type d’emplacement ombragé que les limaces et les escargots, mais aussi dans les fleurs et les feuilles très serrées. Ils font des trous irréguliers dans les feuilles, plutôt à partir de la marge que près du centre, et percent aussi des trous dans les fruits et mangent les fleurs.
Les perce-oreilles préfèrent les jeunes feuilles aux feuilles matures et peuvent alors complètement anéantir les jeunes semis de certaines plantes. Ils adorent le basilic et sont peut-être la cause des trous dans les feuilles de vos plants de cette espèce. Vérifiez leur présence en sortant la nuit avec une lampe de poche.
Il existe toutes sortes de pièges et de contrôles pour les perce-oreilles, mais ils réduisent rarement la population. C’est que les perce-oreilles sont territoriaux. Ainsi, si vous tuez 10 perce-oreilles, vous venez d’ouvrir un espace vital et 10 autres vont y emménager le lendemain. Ainsi, ces traitements ont rarement le moindre effet.
Étant donné que la population de perce-oreilles a tendance à se maintenir à un niveau critique pendant 4 ou 5 ans, puis à descendre à un niveau si bas qu’ils ne causent plus aucun dommage grave, un état qui durera des décennies, il peut être plus facile d’éviter de cultiver leurs plantes préférées pendant quelques années en attendant que la chute de la population se réalise.
Les chenilles
Les chenilles viennent dans une gamme peu croyable de tailles, de couleurs et même de textures. Par contre, plusieurs sont bien camouflées, étant de la même couleur que leurs plantes hôtes préférées, et donc difficiles à trouver. Et elles aussi ont un large éventail d’hôtes, des arbres et arbustes aux herbes, légumes et fleurs… enfin, à peu près tout ce qui pousse!
Cela dit, cependant, la plupart des espèces sont spécifiques quant à leurs proies. La piéride du chou (Pieris spp.), aussi appelée ver du chou, et la fausse-arpenteuse du chou (Trichoplusia ni), n’attaquent que les plantes de la famille du chou, par exemple; le sphinx de la tomate (Manduca quinquemaculata) ne consomme que des feuilles des plantes de la famille des solanacées, etc.
Les chenilles se laissent découvrir par les feuilles jeunes ou âgées portant des trous irréguliers commençant à partir de la marge et des excréments abondants sur les feuilles ou au sol. Parfois, des feuilles entières sont englouties.
Certaines chenilles ne font que percer des trous dans les feuilles, elles pénètrent à l’intérieur des feuilles. C’est le cas, par exemple, de la teigne du poireau.
Le Btk est un insecticide biologique spécifique aux chenilles et les contrôle bien. Ou essayez de les cueillir à la main, laissant tomber les coupables dans un seau d’eau savonneuse.
Tenthrèdes
Les adultes (appelés mouches à scie) sont de petits insectes proches des guêpes que vous voyez rarement. Leurs larves voraces ressemblent généralement à de petites chenilles, bien que certaines ressemblent à de minuscules limaces. Il existe des milliers d’espèces de tenthrède et elles sont presque toujours très spécifiques: chaque plante semble avoir sa propre espèce.
Certaines espèces, comme la tenthrède du rosier, grattent la surface supérieure de la feuille en laissant des «fenêtres» irrégulières et pâles qui parfois sèchent et s’ouvrent en véritables trous. D’autres, par contre, commencent aux bords des feuilles et mangent tous les tissus sauf les nervures, ne laissant que le squelette de la feuille. Ces dernières sont souvent grégaires et mangent ensemble sur une même feuille.
Contrairement aux vraies chenilles, les tenthrèdes ne sont pas sensibles au Btk, mais une vaporisation de savon insecticide aura leur peau. Mais elles squelettisent souvent la plante entière avant que vous n’ayez le temps de réagir. Le temps de préparer une solution d’insecticide, elles ne sont plus là et il est alors inutile procéder au traitement.
Abeilles coupeuses de feuilles
Ces abeilles sont des pollinisateurs émérites, fort appréciés des jardiniers, mais coupent également des disques très réguliers en forme de demi-lune le long des bords des feuilles, puis emportent les rondelles dans leur nid où elles servent à tapisser le trou qui abrite leur larve. Elles s’attaquent à plusieurs plantes, mais semblent avoir une prédilection pour les feuilles de rosier. La plupart des jardiniers apprennent à les tolérer: après tout, c’est le prix à payer pour une bonne pollinisation!
Pour en savoir plus sur les abeilles coupeuses de feuilles, lisez ceci: Qu’est-ce qui troue les feuilles de rosier?.
Scarabées japonais (Popillia japonica)
Au moins, ces ravageurs ne font aucun effort pour se cacher! Ils se présentent en plein jour et sur les feuilles les plus exposées, de surcroît. Ce sont de gros coléoptères dodus de 1 cm de long avec une tête vert métallique et des élytres cuivrés. Grégaires, ils se nourrissent en groupes, en commençant généralement au sommet d’une plante pour ensuite descendre, mangeant aussi bien les fleurs que les feuilles. Ils commencent habituellement au milieu de la feuille, mangeant le tissu entre les nervures et ainsi la squelettisent.
Leurs larves font partie des «vers blancs» qui ravagent les pelouses de graminées.
Pour en savoir plus sur le contrôle (difficile!) des scarabées japonais, lisez Pour contrôler le scarabée japonais.
Altises
Bien que l’altise soit un coléoptère comme le scarabée japonais, elle est très différente à tous les niveaux. D’abord, elle est minuscule et aussi, très discrète, car elle saute comme une puce et disparaît de vue lorsqu’elle est dérangée. Si vous approchez tranquillement une plante infestée, peut-être que vous en verrez une. Il s’agit d’un petit coléoptère souvent métallique et la plupart des espèces courantes sont noires.
Il existe d’ailleurs des milliers d’espèces d’altises dans le monde et probablement plus d’une dizaine d’espèces dans votre propre cour. La plupart ont une plante hôte particulière, mais certaines sont plus généralistes.
Habituellement, c’est par leurs dégâts qu’on les reconnaît: des feuilles, en particulier les plus jeunes, qui sont criblées de dizaines de petites dépressions et de trous ronds qui évoquent le criblage d’un coup de fusil.
Les altises aiment particulièrement les légumes et je soupçonne que ce sont elles qui trouent vos haricots d’Espagne, car elles aiment bien cette espèce. Vous trouverez plus d’informations sur elles dans l’article Quand les altises trouent les feuilles.
Chrysomèles du concombre
Comme leur nom le suggère, les chrysomèles du concombre sont des prédatrices des plantes de concombre. Il y a deux espèces, la chrysomèle rayée du concombre (Acalymma vittatum), jaune strié noir, et la chrysomèle maculée du concombre (Diabrotica undecimpunctata), jaune avec des points noirs. Elles provoquent les mêmes dégâts: des trous irréguliers dans les feuilles. Lisez l’article suivant pour en savoir plus: Comment contrôle la chrysomèle du concombre.
Autres coléoptères
Il y a beaucoup d’autres coléoptères mangeurs de feuilles. Par exemple, il existe d’autres scarabées, dont le scarabée du rosier qui squelettise les feuilles de rosier. Et c’est sans aucun doute la galéruque de la viorne qui a attaqué votre pimbina (viorne trilobée). Il ne faut pas oublier, non plus, les criocères du lys qui percent les feuilles et les fleurs de lys… et il y en a beaucoup, beaucoup d’autres.
Les charançons
Encore une fois, il existe des milliers d’espèces de charançons, généralement des insectes de couleur terne ressemblant à des coléoptères, mais avec un long rostre (trompe). La plupart se nourrissent de végétaux, mais ils causent leurs dégâts de diverses manières. Beaucoup sont plus nuisibles en tant que larves lorsqu’ils se nourrissent de racines. D’autres s’attaquent aux graines, d’autres aux fruits et certains vivent de fleurs.
Le charançon mangeur de feuilles le plus connu est sûrement le charançon noir de la vigne (Otiorhynchus sulcatus), qui mange les feuilles d’un large éventail de plantes, y compris les rosiers, les fraisiers, les rhododendrons, les ifs, les viornes, les lys, les camélias et de nombreuses autres plantes vivaces et arbres… et, bien sûr, celles de la vigne!
Il endommage les feuilles le long des bords, laissant des encoches dentelées en forme de croissant avec des marges qui brunissent. Ce charançon se cache dans les débris et le sol pendant la journée. Ses larves causent également des dommages importants aux racines des mêmes plantes.
Contrez les adultes en appliquant de la terre de diatomées (un insecticide organique) sur les feuilles des végétaux atteints.
Les enrouleuses
Oui, elles font des trous dans les feuilles, mais on remarque davantage la façon dont elles les enroulent en tube. Cela crée un abri dans lequel l’enrouleuse peut vivre à l’abri de ses prédateurs… et des pesticides!
La plupart des enrouleuses sont des chenilles, larves de papillons de nuit, et peuvent être contrôlées par le Btk… si vous l’appliquez quand elles sont encore exposées, comme peu après l’éclosion des œufs. Une fois qu’elles sont dans leur abri, peu de produits peuvent les toucher. Pour cette raison, le traitement habituel est de cueillir et détruire les feuilles enroulées à la main… ou encore de les ignorer, car en fait les dégâts qu’elles causent sont généralement bien mineurs.
Les mammifères
Cerfs, lapins, marmottes, etc. Ils ne percent pas tant des trous dans les feuilles qu’ils les coupent ou les arrachent en ne laissant que l’extrémité du pétiole. Comme ce sont de gros animaux, alors ils font de gros dégâts.
Les maladies
Toutes sortes de maladies endommagent les feuilles des plantes. Contrairement aux insectes, qui ont tendance à manger des trous clairement définis dès le début, en général, les trous causés par des maladies des plantes commencent par des taches foliaires brunes ou décolorées dont le tissu se nécrose et finit par tomber, laissant un trou, souvent entouré d’un anneau décoloré.
La criblure, aussi appelé maladie criblée des fruitiers, observée principalement sur les arbres fruitiers, est causée par un champignon (Stigmina carpophila) et laisse des trous de 1 à 3 cm dans la feuille, comme si elle avait été criblée de semonces de fusil.
La cercosporiose (commune sur la betterave, le soja et d’autres plantes) est causée par différentes espèces du champignon Cercospora. Elle commence comme tache foliaire pour éventuellement se trouer.
L’anthracnose, dont il existe des centaines de souches affectant un large éventail de végétaux, donne habituellement des taches brunes qui, encore, finissent pas se trouer. L’anthracnose de la vigne (Elsinoe ampelina) est de ce groupe.
Pour aider à prévenir les maladies fongiques, augmentez la circulation de l’air et arrosez soigneusement, humidifiant uniquement le sol et non les feuilles. Des fongicides peuvent être nécessaires dans les cas graves.
Grêle
La grêle déchire et perce les feuilles, en particulier les plus grandes, et peut totalement déchiqueter les feuilles si elle tombe abondamment. Si les feuilles ne sont pas déchiquetées, elles ont tendance à survivre et à continuer faire de la photosynthèse, donc, même si la présence de trous vous dérange, ne les enlevez pas toutes pour ne pas affaiblir la plante.
Carences minérales
Lorsque les plantes manquent de certains minéraux, qu’il s’agisse d’éléments majeurs comme l’azote, le phosphore et le potassium, ou d’éléments mineurs, comme le fer, le bore ou le chlore, cela peut avoir toutes sortes d’effets, y compris des feuilles déformées et décolorées, un retard de croissance et bien plus encore. En outre, la façon dont une plante réagira aux carences varie considérablement d’une espèce à l’autre. Cependant, un signe d’un manque de potassium est des plaques jaunes ou mortes qui peuvent laisser paraître, en leur centre, de petits trous, tandis qu’une carence en manganèse provoque souvent des taches jaunes entre les nervures des feuilles plus âgées suivies de trous allongés.
Herbicides
La dérive d’herbicide, venant notamment de traitements faits à la pelouse du voisin, peut faire beaucoup de ravages dans les jardins. Les symptômes comprennent des feuilles tordues et difformes, une décoloration des feuilles et parfois aussi des trous. Cela peut créer des relations tendues avec le voisin, car souvent il estime que sa pelouse a bien plus de valeur que votre potager.
Fentes et trous naturels
Certaines feuilles présentent naturellement des fentes et des trous, notamment des plantes de la famille des aracées, le monstera (Monstera deliciosa) étant le plus connu. Ces trous sont généralement symétriques et attrayants, avec des bords lisses, et ne sont généralement pas confondus avec les dommages causés par les ravageurs.
Et vos feuilles d’érable?
Je vous ai donné des indices pour vos autres plantes endommagées (pimbinas, haricots d’Espagne et basilics) dans le texte ci-dessus, mais je ne sais pas lequel des ravageurs perce des trous dans les feuilles de vos petits érables. Cela pourrait être tellement de choses! Regardez-les de près et parcourez la liste ci-dessus. J’espère que vous y trouverez la réponse!
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Les feuilles trouées: j’ai présenté les causes les plus courantes ici, mais il y en a d’autres. Trouver la vraie cause pour ensuite la contrôler peut nécessiter toute une recherche!
Merci très pertinent, ça va nous aider grandement, moi j’ai semé des carottes trois fois elles poussent et une fois sories de terre disparaissent…je viens de réessayer et encore une fois plus de carottes en reste une
Quel tour d’horizon en un seul article! Une aide inestimable. Merci infiniment
Très apprécié. Surtout que j’en ai de toutes les sortes. Merci.
Je viens de découvrir que c’est la punaise de la courge qui fait du ravage dans mes concombres depuis une semaine. Je les ramasse à la main en les faisant tomber dans de l’eau savonneuse. Je pensais avoir le dessus mais j’en trouve à tous les jours et ils sont rendu dans mes zucchinis et cantaloups aussi. Des conseils?
Mettez une planche au sol: elles s’y cacheront la nuit et vous pourrez alors en attraper plus. L’an prochain, faites une rotation de cultures et utiliser une couverture flottante pour les éloigner. Info ici: https://jardinierparesseux.com/2018/05/18/une-barriere-anti-insectes-2/
Vraiment très interessant. Je viens de résoudre plusieurs énigmes. Merci !
Merci pour cet article très instructif, toutefois je n’ai pas trouvé la réponse à mon problème. Il y a des taches blanches sur la ciboulette ainsi que des petits trous. Est-ce causé par un insecte ou est-ce une maladie???
C’est la teigne du poireau. Info ici: https://jardinierparesseux.com/2016/06/30/sauvez-vos-ails-et-oignons-de-la-teigne/
Bonjour. La cercosporiose attaquait mes betteraves et arrêtaient leur croissance dès le printemps. Je n’avais plus de récolte. Je ne les plate pas trop serrées et mon jardin est plein vent. Cette année, j’ai finalement traité au cuivre (bouillie bordelaise) et les plants sont repartis. Est-ce le genre de fongicide dont vous parliez? Le cuivre était jadis toléré dans le jardinage bio. J’ai l’impression qu’il y a débat.
Je pense qu’il y a moyen d’utiliser les fongicides au cuivre de façon responsable, notamment en faisant une rotation des cultures pour prévenir tout accumulation de cuivre dans le sol.
Merci beaucoup pour cette immense recherche, vous avez répondu à mes problèmes et je garderai précieusement cette article pour m’y référer. Votre travail est grandement apprécié. Vous êtes indispensable à tous les amateurs de la nature. ?
Bonjour. Mes arbustes (vignes, framboisiers et cornouillers) sont infestés de charançons noirs de la vigne. J’ai lu dans un autre article de votre blogue, que les nématodes peuvent aider à se débarrasser des larves. Quelle serait la meilleure stratégie pour réagir à cette infestation? Aussi, j’ai lu quelque part ailleurs qu’il vaut mieux bruler des plants lourdement endommagés. Est-ce vraiment aidant? Merci.
Ouais, je me suis dit qu’il faudrait que je traite de cet insecte cette année. Je vais essayer de le faire bientôt. Brûler? Ou s’en débarrasser autrement? On parle, sans doute, de plantes très affectées, probablement dont les racines sont atteintes. Oui, mais si seulement vous les remplacez par des plantes que la charançon n’aime pas.
Je vais surveiller avec grand intérêt la publication de votre article sur le sujet. Cet insecte semble méconnu, en tout cas, dans les centres jardins que j’ai consultés. Ils font bcp de dommages sur mes jeunes arbustes, dont des tiges complètes flétrissent. Merci de votre réponse.
Ce qui correspond le plus à mes plantes sur un balcon: géraniums, aromatiques, fraisiers et même un photina sur tige, c’est la chenille verte car à la suite d’un arrosage le soir et en remuant la terre, j’ai vu sortir de leur cachette dans la terre, une après l’autre, des rempants verts comme des chenilles sans poils, que j’ai pris pour des larves d’insectes, j’en ai écrasées cinq ce soir là mais depuis je n’arrive plus à les observer car il fait noir plus tôt et je me méfie des moustiques! Quel remède si il s’agit bien des chenilles, car toutes mes plantes du balcon sont maintenant contaminées? Il y a en plus un dessèchement des feuilles (malgré un arrosage régulier) et aussi des taches blanches.
Puisqu’elles semblent vivre dans le terreau (d’après votre description), essayez d’appliquer de la terre de diatomées sur le sol. Ou encore, arrosez abondamment avec de l’eau savonneuse.
Super article qui m’a appris beaucoup de choses sur ces hôtes voraces !!
J’ai un “jeune” buddléia de 3 ans, ces arbustes sont réputés innataquables, et pourtant ses feuilles sont en dentelle chaque été…
N’ayant jamais vu de mes yeux les coupables, je m’interroge encore.
L’an dernier j’ai vaporisé un mélange eau/savon noir, mais cela n’a fait que ralentir l’attaque une petite semaine…
Il ne m’est plus possible de répondre aux questions individuelles. Vous pouvez toutefois les poser sur le Forum (https://jardinierparesseux.com/forum/) ou encore, utiliser l’outil de recherche sur la page du blogue pour voir si un billet passé pourrait répondre à votre interrogation.
Bon jardinage!
Larry Hodgson