Catégories

Recherche

Nos collaborateurs

Le National Garden Bureau fĂȘte ses 100 ans

Sans blague: le National Garden Bureau (NGB) fĂȘte ses 100 ans en 2020. Je n’en avais aucune idĂ©e. Pourtant, j’utilise les informations du NGB depuis plus de 35 ans, donc, logiquement, il devait bien ĂȘtre plus ancien que cela, non?

Sans doute que le nom National Garden Bureau ne vous dit rien. D’abord, c’est une association amĂ©ricaine et tout est en anglais. Mais deuxiĂšmement, l’association s’est surtout dĂ©vouĂ©e Ă  fournir de l’information aux journalistes horticoles, comme moi. Donc, habituellement, quand vous recevez de l’information du NGB, c’est indirectement, dans un livre ou un article lu dans le journal ou sur Internet.

J’ai dĂ©couvert le NGB lorsque j’ai joint la Gardener Writers Association (maintenant GardenComm), une association internationale de journalistes horticoles, en 1984. Lors de mon premier congrĂšs, le NGB Ă©tait prĂ©sent, avec un kiosque et des informations. Leur but Ă©tait d’aider les journalistes horticoles — ces personnes qui Ă©crivent les articles de journal, de magazine et de site Web ainsi que les livres de jardinage, ou qui parlent d’horticulture Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ© et en confĂ©rence, etc. — Ă  trouver des photos, des idĂ©es et des informations gĂ©nĂ©rales sur le jardinage Ă  utiliser dans leurs publications. Si j’avais une question, je pouvais la poser au NGB et, grĂące Ă  leurs contacts auprĂšs d’un vaste nombre de spĂ©cialistes, on me trouvait toujours une rĂ©ponse. 

Par exemple, je publie des articles basĂ©s sur leur programme «AnnĂ©e de» (l’AnnĂ©e du maĂŻs, par exemple), lancĂ© il y a 40 ans, depuis 1985, d’abord dans le journal Le Soleil de QuĂ©bec et maintenant dans le blogue Jardinier paresseux.

Et le grand public jardinier peut aussi utiliser ses ressources, du moins ceux qui comprennent l’anglais! Visitez leur page New Plants pour en savoir plus sur les derniĂšres introductions horticoles, par exemple. Il y a aussi un blogue, une Foire aux questions et beaucoup plus encore. Prenez l’habitude de visiter le site Web du National Garden Bureau: il y a tellement de choses Ă  dĂ©couvrir!

Voici une rapide histoire du NGB.

Histoire d’une institution

Le National Garden Bureau (NGB) a Ă©tĂ© conçu par l’AmĂ©ricain James Burdett en 1920, Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale. En raison de son expĂ©rience unique en tant qu’ancien journaliste et directeur de la publicitĂ© d’une sociĂ©tĂ© semenciĂšre, il apprĂ©ciait le rĂŽle des mĂ©dias dans l’éducation du public. Il fut le pionnier de l’idĂ©e d’encourager les journalistes, les auteurs et autres diffuseurs d’information Ă  partager leur passion pour l’horticulture avec les jardiniers amateurs en utilisant une information vĂ©rifiĂ©e et fiable, pas seulement des qu’en dit-on.

Le NGB a vraiment atteint sa maturitĂ© pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque le gouvernement amĂ©ricain a voulu encourager les citoyens Ă  cultiver des Victory Gardens (jardins de la victoire ou potagers pour la dĂ©fense). Au moyen d’affiches faisant la promotion de «BeautĂ© et abondance dans votre jardin» et d’autres supports publicitaires, le NGB a encouragĂ© le public Ă  installer un potager Ă  la maison pour rĂ©duire la pression provoquĂ©e par l’effort de guerre sur l’approvisionnement alimentaire public. 

Dans l’aprĂšs-guerre, l’accent fut mis sur l’embellissement de la communautĂ© et le Bureau a rĂ©pondu Ă  cette demande avec un film, des brochures, des programmes et des fiches d’information pour aider les journalistes horticoles Ă  faire avancer cette cause auprĂšs du public. Son incorporation en tant qu’organisme sans but lucratif a rapidement suivi cette initiative.

En 2020, une grande partie de ce que M. Burdett a mis en place il y a 100 ans demeure.

Aujourd’hui, le National Garden Bureau continue de travailler avec des journalistes, auteurs et blogueurs horticoles. De nos jours, la promotion du jardinage a principalement lieu dans le domaine numĂ©rique et les mĂ©dias sociaux, mais Ă©galement lors d’évĂ©nements tels que les salons professionnels et les salons horticoles grand public. Éduquer et inspirer les jardiniers amateurs Ă  s’impliquer dans tous les types de jardinage reste une prioritĂ© absolue pour le NGB. Les membres du NGB comprennent des semenciers, des pĂ©piniĂ©ristes et des auteurs de livres horticoles et le nombre de membres continue d’augmenter.

Recherchez plus d’informations sur cette association sur le site Web du National Garden Bureau ainsi que sur les rĂ©seaux sociaux, notamment FacebookInstagramTwitter, et Pinterest.

Longue vie au National Garden Bureau!

Étiquettes + National Garden Bureau


commentaire sur "Le National Garden Bureau fĂȘte ses 100 ans"

Inscrivez-vous au blogue du Jardinier paresseux et recevez ses articles dans votre boĂźte de courriel Ă  tous les matins!

%d blogueurs aiment cette page :