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Contrôler les lapins au jardin

La première fois que vous voyez un lapin dans votre jardin, vous êtes sans doute content: il est si mignon! Vous appelez les enfants pour qu’ils viennent le voir, vous le prenez en photo, vous publiez les clichés sur Instagram, tout est merveilleux! 

Puis, la laitue au potager disparaît mystérieusement, coupée au sol. Et où sont les choux, pourtant bien présents hier? Et il y a des trous dans la plate-bande où il y avait de belles fleurs. Est-ce possible que ce petit lapin si adorable soit le coupable?

Peu à peu, votre empathie pour les lapins cède la place à la méfiance ou même à la haine!

Oui, les lapins peuvent devenir un fléau dans le jardin, surtout maintenant que leur nombre semble augmenter exponentiellement. Après tout, ils sont des herbivores, conçus par la nature pour manger les végétaux, et ils semblent attirés tout particulièrement par les mêmes légumes que nous. Non pas qu’ils s’y limitent, toutefois: toute plante sur le terrain risque de subir la taille sévère et irrégulière de leurs dents tranchantes. Ils grignotent aussi la pelouse (ils aiment les graminées de gazon et le trèfle, entre autres), mais dans ce cas, au moins, ne causent que peu de dommages, car ces plantes repoussent rapidement. Même, ils font plutôt un peu de tonte à notre place! Mais quand ils grignotent tous nos semis de laitue ou fauchent nos tulipes, notre tolérance envers les lapins baisse considérablement.

Il existe différentes espèces de lapins dans différentes parties du monde, mais toutes sont réputées pour leur fécondité. La plupart produisent plusieurs portées par an, chacune comptant de 1 à 12 lapereaux. Dans les climats doux, ils se reproduisent toute l’année; dans les plus froids, au printemps et en été.

Bien sûr, les lapins sont contrôlés par toutes sortes de prédateurs, des faucons aux serpents, en passant par tous les mammifères prédateurs, même nos chers animaux de compagnie, le chien et le chat. Sans ces prédateurs, les lapins anéantiraient certainement nos jardins!

Différentes espèces

Lapin de garenne. Photo: enfo.agt.bme.hu

Le lapin de garenne ou lapin commun (Oryctolagus cuniculus) est originaire du sud-ouest de l’Europe et du nord-ouest de l’Afrique, mais a été introduit presque partout, d’abord par les Romains, puis par les Européens quand ils ont commencé à coloniser d’autres continents. C’est maintenant le lapin le plus commun de toute l’Europe occidentale (France, Belgique, Suisse, Grande-Bretagne, etc.) et il est abondant aussi en Australie et en Nouvelle-Zélande, ainsi que dans certaines parties de l’Amérique du Sud et du Nord. C’est un animal très social qui vit dans un terrier souterrain à multiples entrées appelé garenne. La taille de ce lapin varie en fonction des conditions, mais c’est un des plus gros lapins et il peut mesurer jusqu’à 40 cm de longueur.

Le lapin à queue blanche est un lapin de très petite taille à la queue cotonneuse. Photo: Minnie the Pookie, Flickr

Le lapin communément vu en Amérique du Nord et du Sud est le lapin à queue blanche (Sylvilagus spp.). Il en existe plusieurs espèces. Celle habituellement trouvée au Canada est le lapin à queue blanche de l’Est (Sylvilagus floridanus). Il est surtout abondant dans le sud de l’Ontario et le sud-ouest du Québec, notamment dans la grande région de Montréal, mais est généralement absent de l’est de la province et des Maritimes. C’est un lapin beaucoup plus petit que le lapin de garenne et moins grégaire. Il ne vit pas en garenne, mais peut nidifier dans des cavités creusées par d’autres animaux.

Et les lièvres? 

Lièvre d’Europe (Lepus europaeus). Photo: www.wideopenpets.com

Présents partout dans l’hémisphère Nord ainsi qu’en Afrique, et introduits en Amérique du Sud et en Australie, les lièvres (Lepus spp.), qui sont — du point de vue d’un jardinier du moins — essentiellement des lapins aux oreilles particulièrement longues, sont généralement un moindre problème dans les jardins, car ils entrent moins fréquemment en ville et en banlieue. Mais là où il n’y a pas de lapins, notamment dans les régions septentrionales, ils remplacent facilement leurs cousins et causent les mêmes dégâts.

Dans cet article, j’utilise le terme «lapins» plutôt que d’écrire «lapins et lièvres» à répétition. Après tout, lapins et lièvres font à peu près les mêmes dégâts au jardin et on peut les contrôler de la même façon.

Comment reconnaître les dommages causés par les lapins

Les lapins peuvent être très discrets. En grande partie nocturnes (ou plutôt, crépusculaires), ils restent hors de vue pendant la journée. Quand on les voit le jour, c’est généralement parce que la population locale est très élevée, ce qui les oblige à se risquer à découvert afin de pouvoir manger.

Ce que vous verrez seront des plantes mâchonnées… et des crottes!

Les lapins coupent souvent les plantes complètement au sol ou encore, sectionnent la tête de la plante et les feuilles, ne laissant qu’une tige nue et de courtes sections de pétiole. La coupe est nette et précise: ils n’arrachent pas les feuilles aveuglément comme les cerfs. Ils laissent au sol une abondance de petites crottes rondes, chacune de la taille d’un pois. Quand vous voyez des plantes coupées et de petites crottes, c’est que les dégâts ont probablement été causés par des lapins.

Qu’est-ce que les lapins aiment?

Voici ce qu’il reste d’un plant de brocoli après le passage d’un lapin. Photo: jardinage.stackexchange.com

Du printemps à l’automne, les lapins recherchent surtout de jeunes pousses et de jeunes feuilles. Les légumes leur plaisent au-delà de toute autre catégorie de plante, car les humains les ont sélectionnés pour être particulièrement sucrés et sans amertume. Ils aiment aussi les fleurs des annuelles et des vivaces. Et oui, comme dans les dessins animés de Bugs Bunny, les lapins aiment bien les carottes, mais dans le jardin, ils préfèrent en fait les feuilles de carotte, daignant rarement déterrer la racine.

En hiver, ils se tournent vers les arbustes et les petits arbres, coupant les bourgeons et rongeant les écorces minces, et mangent aussi les graines tombées des mangeoires d’oiseaux. Ils ne grimpent pas, ou du moins très peu, donc les dommages sont situés près du sol. Les lapins n’hibernent pas et ainsi sont actifs tout l’hiver.

En ce qui concerne leur habitat, ils s’adaptent à presque toutes les conditions — prés, champs, pelouses, sous-bois ouverts, rivages, etc. — et s’accommodent facilement de la vie urbaine. Toutefois, il leur faut des endroits pour se cacher de leurs prédateurs et ils ne s’éloignent pas beaucoup de leurs cachettes. Par conséquent, si les lapins posent un problème dans votre région, il n’est pas sage de laisser des piles de bois de chauffage ou des amas de broussailles où ils peuvent se réfugier. Bloquez aussi tout accès aux cachettes sous les porches ou les remises. Les arbustes bas leur offrent également un abri contre les prédateurs.

Pour éloigner les lapins

Il existe une abondance de méthodes pour empêcher les lapins de s’installer dans votre jardin ou pour les en éloigner. Je vous suggère de vous concentrer sur la protection du potager, où les dégâts sont les plus sérieux, car il est très peu probable que vous parviendrez à les exclure complètement de votre propriété!

Une clôture aux mailles serrées qui est enterrée à la base bloquera l’accès du jardin aux lapins. Photo: bonnieplants.ca

Sans doute la protection la plus logique et la plus efficace est une clôture anti-lapins, du moins, tant que vous l’installez adéquatement. Les lapins sautent, mais ne sont pas de bons grimpeurs. Une clôture en grillage avec une maille de 2,5 cm et de 60 à 90 cm de hauteur suffira pour arrêter le lapin à queue blanche. Il faut une clôture plus haute (1,2 m) pour contrer le lapin de garenne et les lièvres. Enterrez la partie inférieure à 15 cm de profondeur, car les lapins n’hésitent pas à creuser quand leur nourriture préférée est juste de l’autre côté. Par contre, une clôture partiellement enterrée semble les confondre complètement.

Garder un chien dans votre jardin peut être très efficace… si le chien est à l’extérieur à tout moment (offrez-lui une niche, bien sûr). Si vous faites rentrer le chien à l’intérieur la nuit, les lapins apprendront bientôt son emploi du temps et se rendront au jardin quand il n’est pas là. 

Les pièges-cages attrapent les lapins sans les blesser. Photo: www.havahart.com

Beaucoup de gens attrapent les lapins pour les libérer ailleurs. Divers modèles de pièges-cages (ceux qui attrapent les animaux sans les blesser) capables de prendre les lapins sont disponibles. Vous pouvez utiliser une carotte comme appât à la Bugs Bunny, mais un morceau de pomme, un chou de Bruxelles ou quelques feuilles de laitue conviendraient tout aussi bien. Il faudra ensuite libérer le lapin à au moins 8 km de votre jardin, sinon il est susceptible de retrouver le chemin du retour.

Il y a deux problèmes avec cette méthode, cependant. 

Premièrement, le piégeage, même avec un piège-cage qui ne blesse pas l’animal, peut être illégal dans votre municipalité. Informez-vous auprès de la mairie. 

Deuxièmement, où libérerez-vous les lapins que vous prendrez? Pas dans une forêt dense, certes (les lapins ne sont pas des animaux de forêt). Pas dans un parc (ce n’est sûrement pas permis!). Chez l’agriculteur? Il ne l’appréciera sûrement pas. D’ailleurs, peu importe où vous pensez relâcher des lapins, cela risque de causer des ennuis à quelqu’un d’autre. 

Un moule à tarte en aluminium qui bouge au vent éloignera les lapins pendant une courte période, mais ils seront bientôt de retour. Photo: Lee Manufacturing Company

Ensuite, il y a une foule d’effaroucheurs et de répulsifs qu’on peut employer. Les lapins sont des créatures très craintives et éviteront tout ce qui est nouveau… pendant un moment. C’est pour cette raison que les effaroucheurs et les répulsifs pour animaux, achetés ou fabriqués à la maison, comme les moules à tarte en aluminium ballotant au vent, les chiffons blancs fixés aux buissons, les touffes de poils de chat ou de chien ou de cheveux humains, les serpents et hiboux en plastique et les appareils à ultrasons semblent souvent fonctionner au début. Mais quand Lapinot comprendra qu’il n’y a aucun véritable danger, il reviendra.

Arroseur activé par le mouvement. Photo: rabbitremover.com

Un dispositif qui fonctionne à long terme est l’arroseur activé par le mouvement. Attachez-le simplement à un tuyau, ajoutez des piles et dirigez le jet vers le jardin en question. Chaque fois que le lapin essaiera de s’approcher du jardin, il sera aspergé d’un jet d’eau. C’est inoffensif, mais être touché, même par de l’eau, est terrifiant pour les lapins et ils ne semblent jamais s’y habituer. Vous aurez peut-être besoin de deux dispositifs pour couvrir tout le jardin. Et n’oubliez pas de fermer l’eau avant de visiter votre jardin ou c’est vous qui vous ferez mouiller!

Pour éviter les dommages au cours de l’hiver (bourgeons coupés, écorce grugée, etc.), entourez les jeunes arbres d’un grillage métallique ou d’un protège-arbre en spirale à l’automne, à une hauteur d’au moins 60 cm au-dessus de la couverture de neige prévue.

Plantes que les lapins évitent

Comme les lapins peuvent consommer la plupart des plantes, il est plus logique de vous présenter des listes de plantes que les lapins ne mangent pas plutôt que de plantes qu’ils mangent. 

Les lapins sont peu ou pas attirés par les plantes suivantes et ils vont normalement les éviter à moins d’être très affamés. Vous remarquerez que beaucoup des plantes les plus résistantes ont des tiges ou des feuilles fortement parfumées, une sève laiteuse, des épines abondantes ou sont toxiques pour les mammifères.

Légumes, herbes et fruitiers

Les lapins évitent généralement la ciboulette et les autres plantes de la famille des oignons (Alliacées). Photo: fineartamerica.com
  1. Agastache (Agastache spp.)
  2. Ail (Allium sativum)
  3. Artichaut (Cynara scolymus)
  4. Asperge (Asparagus officinalis)
  5. Basilic (Ocimum basilicum)
  6. Cassissier (Ribes spp.)
  7. Cataire (Nepeta cataria)
  8. Ciboulette (Allium schoenoprasum)
  9. Concombre (Curcumis sativus)
  10. Courge (Cucurbita spp.)
  11. Estragon (Artemisia dracunculus)
  12. Gadelier (Ribes spp.)
  13. Groseillier (Ribes spp.)
  14. Herbe-aux-chats (Nepeta cataria)
  15. Menthe (Mentha spp.)
  16. Oignon (Allium cepa)
  17. Origan (Origanum vulgare)
  18. Persil (Petroselinum crispum)
  19. Piment* (Capsicum annuum)
  20. Poireau (Allium porrum)
  21. Poivron* (Capsicum annuum)
  22. Pomme de terre (Solanum tuberosum)
  23. Rhubarbe (Rheum × hybridum)
  24. Romarin (Rosmarinus officinalis)
  25. Sarriette (Satureja spp.)
  26. Sauge (Salvia spp.)
  27. Tanaisie (Tanacetum vulgare)
  28. Thym (Thymus spp.)
  29. Tomate (Solanum lycopersicum)
  30. Vigne à raisin (Vitis spp.)

* Les lapins mangent parfois de jeunes plants de ces espèces.

Annuelles et bulbes tendres

Le cléome, aussi appelé fleur-araignée (Cleome hasslerana), fait partie des plantes annuelles que les lapins grignotent rarement. Photo: www.harrisseeds.com
  1. Agastache (Agastache spp.)
  2. Agérate (Ageratum houstonianum)
  3. Angélonia (Angelonia angustifolia)
  4. Bégonia (Begonia spp., variétés à feuilles cireuses)
  5. Browallia (Browallias spp.)
  6. Canna (Canna spp.)
  7. Cléome (Cleome hasslerana)
  8. Coquelicot (Papaver spp.)
  9. Dahlia (Dahlia spp.)
  10. Dusty miller (Senecio bicolor)
  11. Fleur d’araignée (Cleome hasslerana)
  12. Géranium (Pelargonium spp.)
  13. Gloire du matin (Ipomoea spp.)
  14. Gueule du loup (Antirrhinum majus)
  15. Immortelle (Helichrysum spp. et Xerochrysum spp.)
  16. Ipomée (Ipomoea spp.)
  17. Lantana (Lantana spp.)
  18. Larkspur (Consolida spp.)
  19. Souci (Tagetes spp.)
  20. Lin (Linum spp.)
  21. Muflier (Antirrhinum majus)
  22. Nicotiana (Nicotiana spp.)
  23. Pavot (Papaver spp.)
  24. Pelargonium (Pelargonium spp.)
  25. Pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus)
  26. Quatre heures (Mirabilis jalapa)
  27. Rudbeckie hérissée (Rudbeckia hirta)
  28. Tabac d’ornement (Nicotiana spp.)
  29. Tournesol mexicain (Tithonia rotundifolia)
  30. Verveine (Verbena spp. et Glandularia spp.)
  31. Zinnia (Zinnia spp.)

Vivaces, bisannuelles et bulbes rustiques

Les lapins touchent rarement aux narcisses (Narcissus spp.), car ils sont toxiques pour eux. Photo: www.evenleywoodgarden.co.uk
  1. Absinthe (Artemisia spp.)
  2. Acanthe (Acanthus spp.)
  3. Achillée (Achillea spp.)
  4. Aconit (Aconitum spp.)
  5. Adénophore (Adenophora spp.)
  6. Agastache (Agastache spp.)
  7. Agérate sauvage (Conoclinium coelestinum, syn. Eupatorium coelestinum)
  8. Amsonie (Amsonia spp.)
  9. Ancolie (Aquilegia spp.)
  10. Anémone (Anemone spp.)
  11. Armoise (Artemisia spp.)
  12. Asaret (Asarum spp.)
  13. Asclépiade (Asclepias spp.)
  14. Aspérule odorante (Galium odoratum)
  15. Baptisie (Baptisia spp.)
  16. Barbe de bouc (Aruncus spp.)
  17. Benoîte (Geum spp.)
  18. Bermudienne (Sisyrinchium spp.)
  19. Bétoine (Stachys spp.)
  20. Brunnera (Brunnera macrophylla)
  21. Bugle rampant (Ajuga repens)
  22. Cactus (la plupart des espèces)
  23. Carex (Carex spp.)
  24. Céraiste (Cerastium spp.)
  25. Chardon bleu (Echinops spp.)
  26. Chrysanthème (Chrysanthemum spp.)
  27. Cierge d’argent ou cimicaire (Cimicifuga spp.)
  28. Clématite (Clematis spp.)
  29. Cœur saignant (Dicentra spp.)
  30. Colchique (Colchicum spp.)
  31. Coréopsis (Coreopsis spp.)
  32. Corydale (Corydalis spp.)
  33. Couronne impériale (Fritillaria imperialis)
  34. Crocus d’automne (Colchicum spp.)
  35. Delphinium (Delphinium spp.)
  36. Digitale (Digitalis spp.)
  37. Doronic (Doronicum spp.)
  38. Épimède (Epimedium spp.)
  39. Euphorbe (Euphorbia spp.)
  40. Faux indigo (Baptisia spp.)
  41. Ficoïde (Lampranthus spp.)
  42. Filipendule (Filipendula spp.)
  43. Fleur des elfes (Epimedium spp.)
  44. Fougères (la plupart des espèces)
  45. Fritillaire (Fritillaria spp.)
  46. Fumeterre (Corydalis spp.)
  47. Gaillarde (Gaillardia × grandiflora)
  48. Gazon d’Espagne (Armeria spp.)
  49. Géranium (Geranium spp.)
  50. Gingembre sauvage (Asarum spp.)
  51. Hélénie (Helenium spp.)
  52. Hélianthe (Helianthus spp.)
  53. Hellébore (Helleborus spp.)
  54. Hémérocalle (Hemerocallis spp.)
  55. Heuchère (Heuchera spp.)
  56. Ibéris toujours vert (Iberis sempervirens)
  57. Iris (Iris spp.)
  58. Jacinthe (Hyacinthus orientalis)
  59. Jacinthe des bois (Hyacinthoides spp.)
  60. Jonquille (Narcissus spp.)
  61. Lamier (Lamium spp.)
  62. Lavande (Lavandula spp.)
  63. Lin (Linum spp.)
  64. Liriope (Liriope spp.)
  65. Lobélie cardinale (Lobelia cardinalis)
  66. Lupin (Lupinus spp.)
  67. Lysimaque de Chine (Lysimachia clethroides)
  68. Manteau de Notre-Dame (Alchemilla mollis)
  69. Marguerite (Leucanthemum spp.)
  70. Mauve (Malva spp.)
  71. Mertensie de Virginie (Mertensia virginica)
  72. Millepertuis (Hypericum spp.)
  73. Miscanthe (Miscanthus spp.)
  74. Molène (Verbascum spp.)
  75. Monarde (Monarda spp.)
  76. Muguet (Convallaria majalis)
  77. Muhlenbergie (Muhlenbergia spp.)
  78. Myosotis (Myosotis spp.)
  79. Myosotis du Caucase (Brunnera macrophylla)
  80. Narcisse (Narcissus spp.)
  81. Ne m’oubliez pas (Myosotis spp.)
  82. Népéta (Nepeta spp.)
  83. Nivéole (Leucojum spp.)
  84. Ophiopogon noir (Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’)
  85. Oreilles d’agneau (Stachys byzantina)
  86. Pachysandre du Japon (Pachysandra spp.)
  87. Panicaut (Eryngium spp.)
  88. Passe-rose (Alcea rosea)
  89. Pavot (Papaver spp.)
  90. Penstemon (Penstemon spp.)
  91. Pervenche (Vinca spp.)
  92. Phlox mousse (Phlox subulata)
  93. Pied d’alouette (Delphinium spp.)
  94. Pigamon (Thalictrum spp.)
  95. Pivoine (Paeonia spp.)
  96. Platycodon (Platycodon grandiflora)
  97. Potentille (Potentilla spp.)
  98. Primevère (Primula spp.)
  99. Pulmonaire (Pulmonaria spp.)
  100. Pulsatille (Pulsatilla spp.)
  101. Reine des prés (Filipendula spp.)
  102. Rose de Noël (Helleborus spp.)
  103. Rose trémière (Alcea rosea)
  104. Rudbeckie (Rudbeckia spp.)
  105. Salvia (Salvia spp.)
  106. Santoline (Santolina spp.)
  107. Sauge de Russie (Perovskia atriplicifolia)
  108. Saxifrage (Saxifraga spp.)
  109. Scabieuse (Scabiosa spp.)
  110. Sceau de Salomon (Polygonatum spp.)
  111. Sédum (Hylotelephium spp.)
  112. Souffle de bébé (Gyposphila spp.)
  113. Stokésia (Stokesia laevis)
  114. Tiarelle (Tiarella cordifolia)
  115. Tournesol vivace (Helianthus spp.)
  116. Tritome (Kniphofia spp.)
  117. Trolle (Trollius spp.)
  118. Véronique (Veronica spp.)
  119. Yucca (Yucca spp.)

Arbres, arbustes, conifères et grimpantes ligneuses

Les lapins se tournent vers les arbustes surtout pendant hiver, quand les plantes herbacées ne sont plus disponibles. Photo: trustbear.club
  1. Arbuste à papillons (Buddleia davidii)
  2. Aubépine (Crataegus spp.)
  3. Aubour (Laburnum spp.)
  4. Azalée (Rhododendron spp.)
  5. Bignone (Campsis spp.)
  6. Bruyère (Erica spp. et Calluna spp.)
  7. Buis (Buxus spp.)
  8. Caryoptère de Clandon (Caryopteris × clandonensis)
  9. Chèvrefeuille (Lonicera spp.)
  10. Clèthre (Clethra spp.)
  11. Cornouiller (Cornus spp.)
  12. Cotonéastre (Cotoneaster spp.)
  13. Cyprès de Sibérie (Microbiota decussata)
  14. Daphné (Daphne spp.)
  15. Deutzia (Deutzia spp.)
  16. Épine-vinette (Berberis spp.)
  17. Érable du Japon (Acer palmatum)
  18. Févier (Gledtsia spp.)
  19. Genévrier (Juniperus spp.)
  20. Hêtre (Fagus spp.)
  21. Hortensia (Hydrangea macrophylla)
  22. Houx (Ilex spp.)
  23. Hydrangée (Hydrangea spp.)
  24. Hydrangée grimpante (Hydrangea anomala petiolaris)
  25. If (Taxus spp.)
  26. Kalmia (Kalmia spp.)
  27. Kolkwitzia (Kolkwitzia amabilis)
  28. Lilas (Syringa spp.)
  29. Liquidambar (Liquidambar spp.)
  30. Magnolia (Magnolia, certaines espèces)
  31. Marronnier (Aesculus spp.)
  32. Myrique (Myricas spp.)
  33. Noyer (Juglans spp.)
  34. Potentille arbustive (Potentilla fruticosa)
  35. Rhododendron (Rhododendron spp.)
  36. Sapin (Abies spp.)
  37. Seringat (Philadelphus spp.)
  38. Spirée (Spiraea spp.)
  39. Sumac (Rhus spp.)
  40. Troène (Ligustrum spp.)
  41. Trompette de Virginie (Campsis spp.)
  42. Tulipier (Liriodendron spp.)
  43. Vinaigrier (Rhus spp.)
  44. Viorne (Viburnum spp.)

En résumé, l’utilisation d’un choix judicieux de plantes et de certaines méthodes d’exclusion permettent souvent de réduire à des niveaux très tolérables les dommages causés par les lapins. Vous n’éliminerez probablement jamais les lapins complètement, mais au moins, vous pourrez apprendre à jardiner convenablement en leur présence.

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commentaire sur "Contrôler les lapins au jardin"

  1. Steve dit :

    Le grillage autour du jardin est efficace aussi contre les marmottes. Je suis content qu’ils n’aiment pas les hémérocales et les rubeckia. J’imagine que les lapins aiment les tulipes, comme les écureuils…

    • Les tulipes? Oui, absolument!

      • Claire Truchon dit :

        Et avec le jardin efficacement clôturé, quitte à mettre les fines herbes à l’extérieur (ce que nous avons fait sans savoir alors qu’elles n’attirent pas nos nouveaux jolis amis) on peut profiter de leur fumier et enrichir le compost, tout en ayant le.plaisir de les voir gambader ?

  2. Rachel Guay dit :

    C’est beau…
    Maman

    Envoyé de mon iPad

  3. Pierre-Luc Gagnon dit :

    Un lapin a mangé mes bleuetiers, est ce qu’ils vont repousser au printemps?

  4. Francine dit :

    Le lapin est venu se faire un tapis de gazon juste assé grand pour qu’il puisse s’y coucher. Est-ce-qu’il se préparait un nid. Il l’a fait dans le jardin contre le solage de la maison. Ça fais environ 1 semaine

  5. Hugo dit :

    Chez moi, c’est l’écorce de 3 magnolia (soulange, liliflora et stellata) quils ont mangés en hiver, les arbustes en ont ete étranglé. Des dommages qui m’ont couté tres cher!
    Ils rafollent aussi des bourgeons des rhododendrons et azalées. Je dois donc abriller et surproteger meme ce qui est normalement rustique chez moi 🙁
    C’est sans compter la centaine de jeunes arbres (issus de semis) qu’ils ont coupé a ras de terre. J’ai bien appris de mon erreur et tout est entouré de grillage maintenant!
    Ajoutez a ca les chevreuils qui mangent les feuilles des péchers et les campagneuls qui sont bien implantés, et ca devient challengeant de jardiner ici.

  6. Huguette Raymond dit :

    J’avais des plants de rhubarbes dans mon jardin. Ce matin je m’aperçois, qu’elles ont été mangé! Effectivement, j’ai un lapin dans les environs. Est-ce que les plants peuvent être mortels pour les lapins? Deuxième pensez-vous qu’ils peuvent repousser? Mange t’ils les racines aussi? Merci

    • Je n’ai pas pu savoir si la base du plant de la rhubarbe était toxique aux lapins, mais s’il l’a mangée, probablement pas. Les animaux sauvages s’empoisonnent rarement. Si l’animal n’a mangé sur les couronnes, la rhubarbe repoussera, mais probablement un peu moins vigoureusement. S’il a tout mangé, non, bien sûr. Il faudrait attendre le printemps pour e savoir.

  7. Lil dit :

    « mais est généralement absent de l’est de la province » — Jardinier Paresseux

    J’en ai personnellement observé à Sainte-Luce (Bas-Saint-Laurent) il y a près de 20 ans, au début des années 2000.

  8. Anthony Miroux dit :

    Super article je suis envahie de lapin à la maison et je suis entrain de faire une forteresse pour mon potager disons que tout coûte plus cher avec eux.

  9. Genny dit :

    À chaque année, ils mangent les feuilles de mes Groseilliers sans toucher aux fruits……
    Je suis un peu surpris de les voir dans la liste des plantes qu’ils n’aiment pas!?
    Avez-vous un conseil à me donner pour mon problème?
    Merci!

    • Anonyme dit :

      Si c’est pendant une courte période (au printemps), un truc simple est de vaporiser un mélange d’eau et de lait (je mets environ 3 parties d’eau pour 1 partie de lait). C’est à refaire après une pluie. Normalement le lapin qui goûtera ces feuilles traitées n’en voudra plus. Mais si le problème dure toute la saison et affecte réellement le plant, mieux vaut envisager du grillage ou un arroseur comme décrit dans l’article.

  10. Danielle dit :

    Bonjour
    J’si Une haie de cèdre qui a été manger par les lapins (lièvre) et c’est jauni ou plus de cèdres manger de la moitié comment je peux récupérer ma haie
    Merci

  11. Marjolaine dit :

    Les lapins en Montérégie n’ont pas lu votre texte! L’hiver dernier ils ont rasé net mes clèthres. Au printemps ils bouffaient mes crocus à mesure qu’ils poussaient. Durant l’été ils coupaient régulièrement le feuillage des iris sibirica. Au début de l’automne ils ont rasé des hémérocalles. Et depuis quelques jours ils ont commencé à élaguer complètement un viorne et un diervillée (chèvrefeuille). Pas facile d’embellir son terrain, même en se renseignant sur les moins mauvais choix de plantes. La présence de prédateurs naturels serait plus que bienvenue!
    En attendant je me console qu’il n’y ait pas (encore) de cerf de Virginie dans ma localité.

  12. Alain Cousineau dit :

    Bonjour, nous somme en février et j’ai un lièvre qui mange mes branches de Berbéris qui sortent de la neige. Il est un peu tard pour installer de la broche à poule ou quelque chose de semblable. Les assiettes d’aluminium ne lui font plus peur. Est-il possible que se soit une femelle qui vient se nourrir et qui a des petits cachés quelque part ? Je voudrais le ou la capturer avec une cage, mais je ne voudrais pas laisser une progéniture derrière. Que faire ?

  13. Charlotte dit :

    Bonjour,

    Je dois semer de l’herbe afin de combler des trous sur un terrain.
    Notre lapin vit en liberté dans le jardin.
    Est ce qu’il risque de manger les graines avant que l’herbe n’ai eu le temps de pousser ?

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