Catégories

Recherche

Le 1er juillet: Journée polonaise du bleuet

Le bleuet ou blueberry (plusieurs espèces de Vaccinium à fruits bleutés, proches parentes de la myrtille commune, V. myrtillus, en particulier le bleuet à corymbes, V. corymbosum) était jusqu’à récemment un fruit essentiellement nord-américain, mais sa popularité augmente dans le monde entier et il est maintenant cultivé sur cinq continents. D’ailleurs, la Pologne est maintenant le troisième producteur mondial de bleuets, après les États-Unis et le Canada, avec 12?731 tonnes. Les petites baies délicieuses sont si populaires en Pologne que le pays a déclaré une Journée polonaise du bleuet (Polski dzie? borówki) le 1er juillet, ce qui correspond au début de la saison de récolte des bleuets dans ce pays. La Journée polonaise du bleuet réunit consommateurs et producteurs. Des présentations et des dégustations mettant en vedette les qualités des fruits frais et des conserves de bleuets ont lieu chaque année dans plus de 600 endroits à travers le pays. On qualifie souvent le bleuet de «superaliment», car il est riche en antioxydants, en phytoflavinoïdes,... Lire la suite >

Mythe horticole: une barrière de coquilles d’œufs éloignera les limaces

Un mythe très tenace prétend que les coquilles d’œufs, quand on les écrase grossièrement, sont très coupantes et que les limaces se feraient déchirer en les traversant. Donc, on pourrait entourer une plante susceptible de subir des dommages par des limaces d’un anneau de coquilles d’œufs et ainsi la protéger, car aucune limace n’oserait traverser une telle barrière. En réalité, les limaces se couvrent d’une «bave» gluante justement pour se protéger des coupures. Cette bave (en fait, du mucus) est tellement efficace qu’elles peuvent même traverser des éclats de vitre sans le moindre dommage. Quant aux coquilles d’œufs, c’est du gâteau, car elles ne sont pas le moindrement coupantes (essayez de vous couper avec un morceau de coquille pour voir). De nombreuses études ont été faites à ce sujet et la conclusion est bien claire: les limaces traversent les barrières de coquilles d’œufs sans la moindre difficulté et sans subir aucun dommage. Même, d’après certaines études, si les coquilles ne... Lire la suite >

Contrôler les lapins au jardin

La première fois que vous voyez un lapin dans votre jardin, vous êtes sans doute content: il est si mignon! Vous appelez les enfants pour qu’ils viennent le voir, vous le prenez en photo, vous publiez les clichés sur Instagram, tout est merveilleux!  Puis, la laitue au potager disparaît mystérieusement, coupée au sol. Et où sont les choux, pourtant bien présents hier? Et il y a des trous dans la plate-bande où il y avait de belles fleurs. Est-ce possible que ce petit lapin si adorable soit le coupable? Peu à peu, votre empathie pour les lapins cède la place à la méfiance ou même à la haine! Oui, les lapins peuvent devenir un fléau dans le jardin, surtout maintenant que leur nombre semble augmenter exponentiellement. Après tout, ils sont des herbivores, conçus par la nature pour manger les végétaux, et ils semblent attirés tout particulièrement par les mêmes légumes que nous. Non pas qu’ils s’y limitent, toutefois: toute plante... Lire la suite >

La bétoine ‘Hummelo’: vivace de l’année 2019

Texte originalement publié dans le journal Le Soleil. Décidément, la Perennial Plant Association sait comment choisir une plante méritante! Année après année, dans sa campagne «Vivace de l’année», elle fait la promotion d’une plante réellement exceptionnelle et, surtout, qui a fait ses preuves. En effet, la vivace de l’année n’est jamais une nouveauté: il faut qu’elle soit sur le marché depuis plusieurs années avant d’être ajoutée à la liste des 400 gagnantes potentielles proposées annuellement. Pour remporter un prix Vivace de l’année, la plante doit: Être adaptée à une large gamme de conditions climatiques; Nécessiter peu d’entretien; Offrir une bonne résistance aux parasites et aux maladies; Être largement disponible sur le marché; Offrir plusieurs saisons d’intérêt ornemental. Cette année, le choix va à la bétoine ‘Hummelo’ (Stachys ‘Hummelo’), une vivace peu connue du grand public, mais à la floraison spectaculaire, lancée dans les années 1990 par l’hybrideur allemand Ernst Pagels, décédé en 2007 à l’âge de 93 ans. Le nom est... Lire la suite >

Piège boule rouge facile à nettoyer

Le piège en forme de boule rouge qu’on place dans les pommiers après la floraison pour attirer et attraper la mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella) est bien pratique. On le couvre d’une colle qui ne sèche pas, comme le Tanglefoot, et les mouches y restent prisonnières avant de pouvoir pondre sur les vraies petites pommes encore vertes.  Le hic, c’est qu’il faut nettoyer la boule, soit au milieu de la saison quand elle devient pleine de mouches, soit à la fin. Normalement, cela se fait avec un couteau à mastic et c’est toute une tâche! (Lisez C’est le temps de nettoyer les pièges boule rouge pour en savoir plus.) Mais la lectrice Nicole Coulombe suggère une façon plus pratique d’utiliser ce piège: en début de saison, couvrez la boule de pellicule plastique de type Saran Wrap et enduisez la pellicule de colle plutôt que le piège. Alors, vous n’aurez qu’à enlever la pellicule au besoin et recommencer. C’est moins dégoûtant et tout... Lire la suite >

Trèfle pour contrer l’urine de chien

Êtes-vous fatigué de ces taches jaunes que le pipi de chien provoque dans votre pelouse? Vous précipitez-vous dehors pour lessiver le sol d’eau claire afin de diluer l’urine chaque fois que votre chien lève la patte? Eh bien, peut-être que vous n’avez pas la bonne sorte de pelouse! Essayez une pelouse de trèfle à la place. Le trèfle blanc nain (Trifolium repens) fait une belle pelouse, nécessite peu de tonte, reste vert même en période de sécheresse… et est très résistant au pipi de chien. Assez même pour rester vert sous les assauts de 3 ou 4 chiens! Alors, propriétaires de chiens, pourquoi ne pas semer du trèfle au lieu de graminées la prochaine fois que vous rénoverez votre pelouse?

Pensée du jour

Un jour d’été parfait est celui où le soleil brille, la brise souffle, les oiseaux chantent et la tondeuse est en panne. James Dent

N’hésitez pas à supprimer les branches inférieures des arbres

Lorsque vous plantez un arbre à feuilles caduques, il paraît souvent un peu chétif: un tronc mince, quelques petites branches et peu de feuilles. D’ailleurs, il jette très peu d’ombre au début. Vous voudriez, bien sûr, le garder intact au début en espérant qu’il se densifiera plus joliment avec le temps. Ensuite, il commence à grandir, subtilement au début puis, tout d’un coup, vous remarquez que votre «petit arbre» est plus grand que la maison et qu’il est désormais densément couvert de branches et de feuillage, au point que vous pouvez difficilement distinguer sa structure. Et la plate-bande en dessous, celle qui recevait le plein soleil il y a seulement quelques années, est maintenant désespérément ombragée. De plus, les branches les plus basses s’étendent sur votre pelouse, l’ombrent et rendent la tonte difficile. Et elles peuvent bloquer le chemin ou couper une vue magnifique. Ce n’est peut-être pas ce que vous aviez prévu. Cela semblera évident à certains jardiniers, mais... Lire la suite >

Un rappel: il n’est pas nécessaire de supprimer les «gourmands» de tomate

Contrairement à une croyance populaire très persistante, les tomates ne produisent pas de gourmands. Plusieurs jardiniers seront sans doute étonnés de l’apprendre, car on leur a toujours dit qu’il fallait supprimer ces gourmands. Mais un gourmand est, par définition, une tige qui ne produit pas. Or, les gourmands des tomate (si on les laisse pousser, du moins) produiront fleurs et fruits.  Ces «gourmands», qui poussent à l’aisselle des feuilles, ne sont pas autre chose que des tiges secondaires et on n’a pas à les supprimer. Les laisser pousser peut même presque doubler la récolte de tomates si les conditions sont bonnes.  Aussi, plutôt que de saper l’énergie de la plante (péché dont beaucoup de jardiniers accusent les gourmands), ces branches donnent de l’énergie à la plante. Après tout, elles portent des feuilles qui font de la photosynthèse et tout ce qui fait de la photosynthèse donne de l’énergie à la plante! Vous trouverez davantage d’explications sur l’inutilité de supprimer les gourmands de... Lire la suite >

Pourquoi mon chat est-il fou du weigela?

Question: Mon chat de 7 ans a découvert le weigela. Lors de la floraison, il grimpe dans l’arbuste pour se saisir des fleurs, se roule dessous, miaule. Il a l’air de «tripper» fort. J’ai beaucoup d’autres plantes, mais il les laisse tranquilles. C’est vraiment très drôle. J’aurais aimé savoir si vous aviez une idée du pourquoi ? Hélène Filteau Réponse: C’est une situation connue, mais pas bien comprise. Certains chats (une petite minorité) semblent adorer le weigela, mais d’autres y sont complètement indifférents.  On peut présumer que le weigela dégage un composé chimique du même type que la népétalactone, soit le terpène qui rend la cataire ou herbe-aux-chats (Nepeta cataria) si attrayante pour beaucoup de minous. Les autres népétas (Nepeta spp.) dégagent aussi ce composé, mais à un moindre degré. D’ailleurs, c’était le sujet d’un article récent: Comment protéger les népétas des chats. Un répulsif qui a changé de vocation Si la cataire produit de la népétalactone, c’est pour se protéger contre les insectes prédateurs, car c’est... Lire la suite >

Inscrivez-vous au blogue du Jardinier paresseux et recevez ses articles dans votre boîte de courriel à tous les matins!