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Pourquoi je ne cultive pas la consoude?

La consoude (Symphytum officinale et autres), une plante médicinale jusqu’à récemment largement oubliée, semble renaître de ses cendres et devient le grand ami des amateurs de permaculture, mais moi, je n’ai pas la moindre envie de cultiver cette plante. Voici pourquoi:

Une triste histoire

Il y a de nombreuses années, dans mon tout premier jardin au sol (auparavant, je jardinais sur un balcon), j’ai dû faire face à une grave infestation de consoude. Elle avait de toute évidence été plantée à l’origine comme une plante utile, probablement il y a plusieurs générations, car elle couvrait un secteur d’environ 10 m2 à l’exclusion de presque toute autre plante. 

D’après le botaniste Marie-Victorin, il s’agissait probablement de la consoude officinale (Symphytum officinale), naturalisée de l’Europe et très abondante dans la région de Québec, où je résidais, mais j’ai des doutes. Les tiges et feuilles étaient couvertes de poils rêches et irritants, plutôt une caractéristique de la consoude hérissée (S. asperum) ou encore, de l’espèce hybride, la consoude de Russie (S. uplandicum), mais peu importe. Les trois plantes se ressemblent comme deux gouttes d’eau et ont un comportement envahissant similaire. 

Fleurs de la consoude de Russie (Symphythumuplandicum). Photo: eonvanrijswijk.nl

La consoude est une vivace érigée à grandes feuilles elliptiques. Comme c’est le cas de beaucoup de plantes de la famille de la bourrache (les Boraginacées), les boutons floraux portés sur des tiges arquées sont roses, mais se transforment en fleurs bleues ou pourpres campanulées. La plante serait même assez jolie si elle n’était pas aussi maléfique.

La consoude était probablement à cet endroit depuis fort longtemps, voire peut-être plus d’un siècle: la maison elle-même avait presque 200 ans, après tout. Et l’on sait que la consoude avait été introduite de l’Europe au 17e siècle comme plante médicinale.

Dans ce voisinage, si l’on ne tond ni ne sarcle, la forêt se réinstalle, mais pas là où la consoude domine. Pourtant, le reste du terrain était complètement reboisé et les arbres étaient plus que matures, symptômes d’un long manque d’enthousiasme pour le jardinage. Mais il n’y avait aucun arbre là où la consoude poussait. 

Je présumais que c’était parce que l’ombre produite par le dense feuillage de la consoude avait empêché la germination des semis d’arbres et, d’ailleurs, c’est peut-être un facteur important. Par contre, on sait aujourd’hui que la consoude est fortement allélopathique: qu’elle dégage des toxines qui tuent les plantes avoisinantes. Je soupçonne que c’est probablement davantage l’allélopathie qui avait empêché les arbres de prendre leur droit.

Vu l’absence d’arbres, et donc de leur ombrage et de leurs racines dominantes, l’emplacement me semblait l’endroit idéal pour aménager un potager. Il suffisait d’arracher cette grande mauvaise herbe dont je ne connaissais pas encore le nom. Mais c’était sans compter sur la persistance de la consoude. Plus j’essayais d’arracher les longues racines aussi épaisses qu’un bras et avec de multiples ramifications, plus la plante repoussait. Chaque petite section de racine laissée dans le sol produisant une nouvelle plante. Plus j’y bûchais, plus le problème s’aggravait. Et je me souviens encore des poils irritants qui pénétraient dans mes mains lorsque je tirais sur les tiges. Je n’ai jamais souffert d’inflammation cutanée (d’autres personnes, oui), mais c’était certainement une plante fort désagréable à manipuler.

Je me rends compte que, suite à cette bataille que j’ai largement perdue, j’ai développé une aversion contre la consoude. Même l’idée de toucher à cette plante me donne la chair de poule!

Les bons côtés d’une plante méchante

Faites attention en manipulant la consoude: elle peut être irritante. Photo: www.cherrug.se

La consoude a toutefois une longue histoire d’utilité. Elle a longtemps été exploitée comme légume et tisane, mais des études récentes démontrent qu’elle est en fait vénéneuse, car elle contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques toxiques pour le foie et potentiellement cancérigènes aussi. Ainsi, dans certains pays, on déconseille carrément la consommation de la consoude, alors que dans d’autres, on préconise une utilisation très modérée.

Malgré cette toxicité, la consoude est toujours utilisée comme complément alimentaire pour le bétail et les poules. Et elle attire les abeilles au jardin (mais alors, de nombreuses autres plantes moins agressives aussi).

C’est surtout son utilisation médicinale qui a fait la réputation de la consoude. Les feuilles ont des propriétés analgésiques, calmantes, antitussives et cicatrisantes et l’on utilisait autrefois ses racines mucilagineuses en tonique et dans la fabrication d’expectorants. En outre, le nom «consoude» vient de la croyance que les cataplasmes de consoude aident à accélérer la consolidation des fractures, ce qui semble être vrai! À cause de leur toxicité, toutefois, les produits à base de consoude ont été retirés du marché dans plusieurs pays et même l’utilisation externe est aujourd’hui remise en question.

Il paraît que les feuilles de consoude stimule un compostage plus rapide. Photo: www.luontoportti.com

J’entends beaucoup parler des avantages de la consoude dans le jardinage, notamment dans la permaculture. On dit notamment que c’est un excellent ajout au compost, car elle stimule la décomposition et est riche en minéraux. Cependant, cela ne serait valable que pour les feuilles et les tiges. Ne mettez jamais les racines de consoude dans votre composteur à moins qu’il ne chauffe considérablement: la racine pourrait survivre au compostage et infester vos cultures! Les feuilles et les tiges peuvent également être utilisées comme paillis, mais certainement pas les racines.

La consoude est souvent présentée comme un excellent bioaccumulateur: ses racines profondes s’infiltreraient profondément dans le sol et apporteraient des minéraux autrement indisponibles à la surface. Cependant, quand on cherche à confirmer cette croyance, on découvre que c’est probablement soit un mythe ou, du moins, nettement exagéré. 

Heureusement, mon compost semble fonctionner parfaitement sans l’ajout de consoude et j’ai amplement de matériaux à décomposer, car je n’ai pas le moindre désir de cultiver la consoude en tant adjuvant de compost.

Ma solution

La consoude peut être assez jolie, mais il n’est pas sage de la planter dans la plate-bande à cause de sa tendance à devenir envahissante. Photo: www.thetimes.co.uk

J’ai résolu mon problème de consoude envahissante assez facilement… en déménageant. Pour être honnête, ce déracinement majeur n’était pas officiellement à cause de la consoude, mais était-ce un facteur dans la décision de déménager? Probablement que, inconsciemment, mon incapacité de contrôler cet envahisseur végétal a influencé cette décision au moins un peu.

La maison a été détruite lors d’un incendie peu de temps après notre départ et il y a maintenant une nouvelle maison où l’ancienne se trouvait. Et il y a toujours de la consoude partout: dans la pelouse, dans la haie et dans le parterre de fleurs!

Consoude un jour, consoude toujours! Et ne dites pas que je ne vous en ai pas prévenu!

Étiquettes + Consoude, Symphytum officinale, Symphytum x uplandicum, Symphytum asperum, Consoude officinale, Consoude hérissée, Consoude de Russie.


commentaire sur "Pourquoi je ne cultive pas la consoude?"

  1. Agnes dit :

    Merci pour cet avertissement… Pépiniéristes et journaux spécialisés ne donnent jamais ce genre de conseils, malheureusement… J’ai ainsi le même genre de problème avec du houblon doré conseille pour garnir une treille en attendant que la vigne prenne de l’ampleur, et dont depuis 20 ans d’arrachage consciencieux je n’arrive pas à me débarrasser ! Haro sur la consoude donc… et sur le houblon !!!

  2. Sylvain dit :

    Toujours très instructifs. J’ai cependant deux question: j’ai acheté récemment des semis de bourrache qui est de la même famille, est ce que je risque le même problème d’envahissement? Deuxièmement, ne peut on pas se débarrasser de ses plantes envahissantes en appliquant une bâche pour les priver de lumière (tel que vous le conseillez dans l’un de vos article)? Merci

    • La bourrache est très envahissante aussi, mais pour une autre raison: elle se ressème abondamment. Mais elle est facile à arracher, étant une annuelle avec un système racinaire limité.

      Sans doute que la bâchage pourrait contrôler la consoude… mais mon récit était plutôt historique. À l’époque, je n’avais pas pensé au bâchage pour contrôler les envahisseurs.

  3. Christiane Masse dit :

    Ça tombe bien cet article, je suis justement en train d’essayer de trouver de la consoude Bocking 14, qui , à ce qu’on dit, n’est pas envahissante, car elle est stérile. On la reproduit avec des boutures.
    Est-ce vrai?
    J’ai moi aussi par le passé, sur un autre terrain, planter de la consoude et elle s’est joyeusement propagée.

    Christiane

    • Oui, la consoude ‘Bocking 14’ est effectivement stérile et donc, n’est pas envahissante. Malgré cela, à cause de la grande toxicité de la plante, peu de marchands tiennent ce cultivar.

      • Bonjour j’utilise la consoude bocking 14 et bocking 4 ce sont des plantes exceptionnelles et j’ai que des bons mots pour ce genre de consoude. Pour les purins elles sont formidable. J’aime bien utliliser également la consoude ‘hidcote blue’ comme couvre sol.

      • tixe dit :

        Je crains que vous ne soyez allergique à la consoude, et donc peut à même d’apporter un avis tout à fait éclairé… Surtout sur la prétendue “grande toxicité ” de cette plantes, qui présente bien des avantages ! La toxicité n’a été présentée que par les administrations nord-américaines ; en Europe vous n’avez pas été suivis !

      • Maxime Morvan dit :

        La consoude bocking 14, c’est symphytum x uplandicum noté en début d’article. Cette consoude est stérile et n’envahit donc pas du tout le jardin. Elle est très utile pour fabriquer du purin, pour pailler les cultures, pour mettre dans les trous de plantation, pour activer le compost, pour nourrir les abeilles, pour nourrir les poules (vos jaunes d’oeufs seront plus colorés et bourrés de lutéine), etc…

  4. Napo dit :

    Vous êtes un ingrat. Vous estimez vous-même que la consoude a empêché aux arbres de s’installer, si bien que c’est à ce seul endroit que vous envisagiez de faire votre potager. Avez-vous essayé de déraciner un arbre ? C’est autrement plus dur qu’une consoude.

    Y-a-t-il eu des cas avérés d’intoxication à la consoude ? Pourquoi la tradition ne les rapporte-elle pas ? Etait-on si con autrefois ?

    • Cherchez et vous trouverez beaucoup de cas d’empoisonnements. Mais comme l’effet est cumulatif, ce sont plutôt les médecins qui les détecte. Vérifiez auprès d’un herboriste: vous verrez qu’il n’y a plus beaucoup qui recommande la consoude pour les utilisations internes.

      • Frederic Lacoste dit :

        est-ce qu’en purin déversé dans le potager, ça peut se retrouver dans les plantes qu’on ingère?

      • Si c’est frais, oui. Mais pas dans les plantes, mais sur les plantes. Évidement, il se décomposera assez rapidement, mais certains microbes pas toujours recommandables peuvent persister pendant des semaines, surtout si l’emplacement est humide.

  5. Antalcidor dit :

    Un grand merci je me posais la question si j’allais en planter vu toutes les recommandations de jardiniers en permaculture. Je vais m’abstenir. il y a tellement d’autres possibilités, ce n’est pas la peine de prendre de risques !

  6. Patricia Maldonado dit :

    OH! Je vient d’acheter une plantule. Avec l’info que vous avait donnée, e change de plan, elle serra planter dans un pot loin de tout, un peu comme la menthe.
    M. Hodgson, il y a 12 ans j’a achète un des vous livres . Votre façon de présenter le jardinage m’a donné la picure dû jardinage. Je possède 4 de vos livres les quels je les appels mes bibles du jardinage!!!

  7. Jacques dit :

    Merci pour ce récit fort instructif.
    Et en purin, est-ce que la consoude est aussi efficace qu’on le dit ?

    • Je n’ai jamais pu voir des études sérieuses sur le sujet, donc je ne peux pas me prononcer.

    • edissa57 dit :

      Pour l’efficacité du purin, j’en suis témoin, c’est tout à fait vrai. Voilà plusieurs années déjà que j’en prépare et je vois le changement s’opérer au potager dans la semaine qui suit son application. Un point important cependant est d’arroser avec le purin alors que le sol est déjà humide, après un bon arrosage ou une pluie; cela lui permet d’être mieux absorbé. J’en prépare un en juin et un autre en juillet. La consoude repousse vite…

  8. christine Breuls dit :

    Mais… des plantes envahissantes, il y en un paquet ! Les orties, les bambous, la vigne, le sumac, les primeveres… elles le sont toutes au final, si on les laisse faire !!!

    • Et je ne cultive pas l’ortie non plus. Pas de plantes envahissantes ET irritantes pour moi!

      • Brigitte Hannequin dit :

        Bonjour, peut-être avez-vous eu une mauvaise expérience avec la consoude étant donné que la colonie était très étendue et ancienne ? La berce du Caucase, la renouée japonaise, l’aegopode et le roseau commun sont des plantes envahissantes et nuisibles à la biodiversité. J’aimerais savoir si la consoude est aussi difficile à contrôler. La profondeur de ses racines est-elle si grande qu’un coupe-bordure s’avère inefficace ? Est-il facile de récolter les graines pour éviter leur dispersion ? Merci.

      • Tout dépend de la variété de consoude. Certaines variétés sont stériles et sont alors moins envahissantes. D’autres sont très envahissantes, s’étendant par semences aussi bien que rhizomes. Les consoudes couramment cultivées ont toujours des racines très profondes et difficiles à extraire. On pourrait prévenir la dispersion à distance en supprimant les fleurs. Le problème alors est de le faire fidèlement. Si on oublie, bientôt tout le quartier pourrait être envahi.

  9. sylvain gagnon dit :

    Savez vous ou trouver de la consoude Bocking 14 au Quebec. Je n’ai jamais réussis à en trouver. En Europe, c’est très facile à trouver.

  10. Dupré Patrick dit :

    artbraille@hotmail.com. Bonjour à tous, je troc quelques boutures de ( consoude Bocking 14 ) contre un plant d’Artisima annua de 15cm de faut. Problème: c’est 1,5kg avec pot et ça me coute 9 euros d’expédition pour la France.

  11. Manu dit :

    Bonjour
    Je vous propose de lire ceci concernant la consoude, une thèse récente:
    http://thesesante.ups-tlse.fr/896/1/2015TOU32048.pdf
    Instructif….
    Bonne lecture

  12. Anne-Olivia FAHY dit :

    Attention aussi avec la booking 14. Certes elle ne se reproduit pas avec les graines. Mais si vous voulez la diviser, vous laissez alors dans le sol à votre insu des minis morceaux de racine et de là repart une nouveau plant de consoude. J’ai fait l’erreur de planter plusieurs morceaux de racine sans savoir que cette plante aller se développer autant dans mon jardin. Je vais tenter de supprimer quelques pieds en les privant de lumière sur un ou deux ans en espérant que cela fera mourir la racine.

  13. imlongpre dit :

    Oh… ça va bien! J’ai acheté une maison dans la dernière année… D’un côté j’ai de la consoude et de l’autre, de la renouée du japon! J’ai un petit découragement…

  14. Micheline Tartine dit :

    ok avec vous : de plus Tixe dit : “La toxicité n’a été présentée que par les administrations nord-américaines” et aujourd’hui, on sait que tout ce qui ne vient pas de Monsanto ou pfizer n’est pas bon chez eux ! … et donc je ne les écoute pas !
    je préfère :
    https://www.gammvert.fr/conseils/conseils-de-jardinage/7-bienfaits-de-la-consoude
    Les feuilles de la grande consoude, de son petit nom Symphytum officinalis, contiennent, entre autres,de l’allantoïne, une substance qui stimule la multiplication cellulaire de la peau ou des os. La consoude est aussi anti-inflammatoire et astringente.

    Les feuilles et la racine de la consoude sont utilisées, en interne ou en externe selon le cas, pour aider :
    1- à cicatriser les plaies et les brûlures, à consolider les fractures, à soigner les entorses et les bleus, les crampes et les névralgies musculaires, à soulager l’arthrose, grâce à son action cicatrisante et astringente (a un effet vasoconstricteur sur les tissus de la peau).
    2- à soulager les douleurs articulaires et rhumatismales, les contractions et élongations musculaires, à soigner les troubles digestifs, à traiter les toux sèches, les plaies et inflammations de la bouche, grâce à son action anti-inflammatoire.
    3- à traiter furoncles, acné, psoriasis, gerçures, piqûres d’insectes, émollientgrâce à son action émolliente (amoli et détend les tissus enflammés). En usage interne, il est préférable de ne pas abuser de la consoude qui contient une substance hépatotoxique.

    Au jardin, c’est la consoude de Russie qui est la plus utilisée, car la plus riche en potasse.

    4- La consoude est une plante-engrais formidable : elle enrichit le sol en y apportant oligo-éléments et sels minéraux. Elle fertilise et revitalise la plupart des légumes et on peut la couper jusqu’à quatre fois par an pour l’utiliser comme mulch au pied des plantes les plus gourmandes.
    5- Le purin de consoude est un excellent activateur de compost, associée avec l’ortie elle forme un engrais complet.
    6- Ses fleurs attirent les insectes pollinisateurs et les abeilles.
    7- Ses feuilles et tiges sont comestibles et sont riches en protéines, en vitamine B12, en silice et en potassium.

  15. Anonyme dit :

    Même en pot il va y avoir énormément de graines dans chaque maudite fleurs. Mon terrains est envahit par ça. J’ai un produit qui l’a détruit mais n’est plus vendu. Mon père avait ça encore, par chance

  16. Louise dit :

    Même en pot vous allez être envahit. Les fleurs contiennent tellement de graines. Mon terrain en est envahit. J’ai un produit que mon. Père avait qui l’a détruit.

  17. Daniel Bouyssarie dit :

    Dans le doute, si jamais la consoude était nocive pourquoi pas “un produit”. dont on ignore le nom et la composition (condamnation à verser 25 millions de dollars à un retraité qui impute son cancer au désherbant R……, qu’il a utilisé sur sa grande propriété). Avec le respect que je vous dois, hormis la nostalgie qui se dégage de votre commentaire et votre phrase ambiguë ; qui a détruit qui ? Très amicalement.

  18. Anonyme dit :

    Bonjour
    je suis paysagiste dans les Hauts de France, j’ai tout débroussaillé au tondo-broyeur puis
    j’ai épandu en pulvérisation du purin d’orties pur puis bâché 2 mois
    la consoude est crevée
    il me reste que un peu de renouée du Japon donc au bout de 2 fois tout est mort
    par contre le masque est tres recommandé et bien sur aussi la douche

  19. Gérard dit :

    Soyons sérieux !
    La consoude Bocking 14 ne produit pas de graines… Comment peut-on dire que les différentes variétés de consoude sont pareillement envahissantes ?
    La teneur en potasse (mais aussi en azote et en phosphore) de la consoude est un fait… c’est un fertilisant efficace… Le nier est tout simplement malhonnête.
    Quant à la toxicité de la consoude… oui, si vous en consommez chaque jour. Mais certainement pas indirectement sur un fruit ou un légume ayant bénéficié d’arrosages ou de pulvérisations au purin de consoude !
    Voilà un article plus sérieux sur la consoude : https://www.un-jardin-bio.com/consoude-jardin-permaculture/

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