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Trucs pour obtenir des semis de première qualité

Si vous êtes comme moi, vous cultivez chaque année des dizaines de végétaux à partir de semences: annuelles, légumes, herbes, vivaces, etc. Pourtant, vous ne pouvez pas vous empêcher d’être un peu déçu des résultats.

Au moment de la plantation, les semis produits à la maison sont généralement un peu pâles et étiolés et ressemblent peu aux plants compacts et verdoyants que vous pouvez vous procurer dans votre pépinière locale. Bien sûr, vous découvrirez que vos semis d’apparence chétive reprendront rapidement des forces une fois qu’ils seront plantés en plein air, mais… n’est-il pas possible de rendre vos bébés plus vigoureux pendant qu’ils sont à l’intérieur?

Heureusement, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour améliorer leur état. Mais d’abord, vous devez comprendre pourquoi les semis maison sont rarement aussi fringants que ceux qui sont vendus en jardinerie. Il y a en fait deux raisons principales: chez vous, ils obtiennent moins de lumière et vivent des températures plus chaudes.

Plein soleil, mais nuits fraîches

Dans une serre commerciale, la lumière fuse de partout! Photo: www.roughbros.com

Il est difficile d’égaler les conditions de serre quand il s’agit de l’éclairage. Dans une serre, la lumière vient d’en haut et des quatre côtés. Si vous cultivez vos semis sur un rebord de fenêtre, par contre, même si la fenêtre est orientée au sud, les semis reçoivent au maximum 5 à 6 heures de plein soleil… et d’une seule direction. Et beaucoup d’entre nous cultivons nos semis devant des fenêtres orientées à l’est ou à l’ouest où ils profitent d’encore moins de lumière.

En ce qui concerne la température, les producteurs en serre commencent leurs semences dans des aires spéciales à température contrôlée et où il fait chaud (souvent 24 Â°C et parfois 28 Â°C [pour les variétés d’origine tropicale]). De plus, la température est maintenue de façon stable jour et nuit, ce qui est la situation idéale pour la germination. Par contre, après la germination, les horticulteurs professionnels déplacent les semis dans des aires nettement plus fraîches. 

Évidemment, l’objectif principal derrière ce déménagement est d’économiser sur les coûts de chauffage: au printemps, une «serre froide» ne nécessite que peu ou pas de chauffage autre que celui offert par le soleil. Mais il se trouve aussi que la majorité des semis poussent mieux avec des températures diurnes modérées et des températures nettement plus fraîches la nuit. Et c’est ce qu’ils ont en serre. Combinez le plein soleil, des journées modérément chaudes et des nuits fraîches chez vous et vous aussi obtiendrez des plants courts, trapus et très, très verts.

Les semis produits sur un rebord de fenêtre sont généralement un peu chétifs. Photo: Karen, flickr.com

Comparez ces conditions à celles que reçoivent les semis maison typiques. Ils se trouvent généralement sur ou près d’un rebord de fenêtre ou sous une lampe de culture. Ni l’un ni l’autre n’offrent un éclairage aussi intense qu’une serre. De plus, nous avons tendance à chauffer nos maisons pour notre confort, donc rarement à moins de 18 °C, même la nuit. Mais la plupart des semis préféreraient une température de 18 °C le joursuivie d’une chute nocturne jusqu’à 10 °C ou 13 °C; moins encore pour les vivaces. Alors, que pouvez-vous faire chez vous pour donner à vos semis les «conditions de serre» qu’ils préfèrent?

La famille grelotte, mais les semis sont bien

Baissez le thermostat pour obtenir des semis plus compacts et verts. Ill.: Classroomclipart.com & ua.all.biz, montage: jardinierparesseux.com

Si vous êtes persuasif, vous pourriez peut-être convaincre votre famille des avantages d’une bonne nuit de sommeil au frais. Sortez alors les sacs de couchage et réglez le thermostat à 5 °C. La nuit, placez les semis qui aiment les températures plus chaudes (tomates et poivrons, par exemple) vers l’intérieur de la pièce où il ne fera pas aussi frais, mais les autres semis apprécieront la fraîcheur du rebord de la fenêtre. (Et non, la température ne baissera pas vraiment à 5 °C dans votre chambre!) Votre famille se plaindra sans doute, mais vos semis seront heureux. 

Rappelez-vous aussi que le chien de famille fait un excellent chauffe-pied, mais partagez-le équitablement.

C’est clair qu’on éclaire

Une de mes mini-serres, utilisée au printemps pour cultiver des semis sous un éclairage maximal tout en leur offrant une protection contre les nuits froides. Photo: jardinierparesseux.com

Ce n’est pas si facile de résoudre des problèmes d’éclairage. Une verrière orientée au sud vous donnerait des intensités lumineuses proches de celles d’une serre, mais fait un ajout fort coûteux. Il est plus logique d’installer une couche froide: elle coûte beaucoup moins cher et, par définition, ne requiert aucun chauffage. Ou installez une serre temporaire: il existe de nombreux modèles sur le marché ou vous pouvez en fabriquer une vous-même. 

Quand même, continuez à démarrer les semis à l’intérieur de votre demeure (ils ont besoin d’une chaleur relativement intense et constante pour bien germer), puis placez-les dans leurs nouveaux locaux – intensément éclairés, mais plus frais – quand ils auront 4 à 6 vraies feuilles. Déjà, au moment où la neige disparaît, la plupart des couches froides et des serres temporaires n’ont même plus besoin de chauffage: la chaleur accumulée pendant la journée garde l’intérieur de la structure assez chaud pour prévenir le gel pendant toute la nuit. Vous serez d’ailleurs surpris de voir à quel point vos plantes auront fière allure quand vous les cultiverez ainsi!

Si cela n’est pas possible, placez à tout le moins vos semis tout près de la fenêtre dans la pièce la plus éclairée que vous avez.

Si vous cultivez vos semis sous une lampe de culture fluorescente ou DEL, il y a deux choses que vous pouvez facilement faire pour augmenter l’intensité lumineuse: rapprocher les plantes des tubes et prolonger la durée de l’éclairage.

Gardez les plantules aussi près que possible de la lampe si vous voulez une croissance dense. Ici, elles sont trop loin des tubes et commencent à s’étioler. Photo: backroadjournal.wordpress.com

Des générations de jardiniers ont appris que les semis réussissent mieux, et restent beaucoup plus compacts, quand ils ne sont qu’à 3 à 5 cm des tubes. Le problème est alors qu’ils ne cessent de croître, vous obligeant à ajuster leur emplacement tous les deux ou trois jours. Je garde sous la main une pile de pots de différentes hauteurs: inversés, ils constituent d’excellents supports pour mes plateaux à semences. Au début, donc, avant que les semis lèvent, j’utilise de gros pots pour que le pot touche presque à la lampe, puis, à mesure que les semis grandissent, je les remplace par des pots de plus en plus petits, conservant ainsi la tête des semis à 3 à 5 cm des tubes. 

Si la lampe est suspendue par des chaînes, on peut facilement ajuster sa hauteur. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les Idées du jardinier paresseux: Semis

Si votre lampe est suspendue par des chaînes, vous pouvez raccourcir leur longueur à mesure que les semis gagnent du galon et ainsi monter la lampe à une hauteur convenable. Ne les laissez pas toucher aux lampes, toutefois, sinon leurs feuilles risquent de se dessécher.

En outre, achetez une minuterie bon marché et réglez les jours entre 14 et 18 heures. Cela donnera à vos semis beaucoup plus de lumière et, heureusement, des jours longs conviennent très bien à la vaste majorité des espèces. 

Il reste que quelques semis ont besoin de jours courts pour bien pousser. Un de ces rares exemples est l’œillet d’Inde (Tagetes erecta) qui a besoin de jours courts (moins de 12 heures) pour déclencher sa floraison. Cependant, les semis d’œillet d’Inde poussent quand même mieux sous des jours longs. Que faire alors? Cultivez les jeunes semis sous des jours de 14 à 18 heures, puis, environ 3 semaines avant le repiquage en pleine terre, ajustez leur minuterie à 11 heures d’éclairage par jour. Cela vous donnera de belles plantes à la floraison abondante.

Autres astuces 

Ajoutez des mycorhizes au terreau s’il n’y en a pas déjà. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les Idées du jardinier paresseux: Semis

Utilisez un mélange à semis contenant des champignons bénéfiques (mycorhizes) ou ajoutez-en au moment du semis. Ils encouragent une meilleure croissance et aident à prévenir certaines maladies.

Pour des semis verts et sains, vous devrez commencer à fertiliser dès que la plante aura environ 4 vraies feuilles. Personnellement, j’utilise un engrais d’algues pour les semis, dilué selon le mode indiqué sur l’étiquette, car c’est un engrais très doux qui ne risque pas de brûler les semis encore fragiles.

Les dômes sont parfaits pour la germination, mais une fois que les plants ont germé, retirez-les pour permettre une circulation d’air adéquate. Photo: jardinierparesseux.com

Maintenez une bonne humidité atmosphérique: l’air sec peut provoquer des feuilles sèches. Un humidificateur peut vous aider ou encore, utilisez un plateau humidifiant (plateau étanche rempli de gravier sur lequel vous versez de temps en temps de l’eau, ce qui crée un effet local très humide). Ou cultivez tout simplement vos plateaux de semis les uns près des autres, car ce sont des humidificateurs naturels en soi. Cependant, ne laissez pas le dôme en plastique (employé lors de la germination) sur les semis plus de 2 ou 3 jours après l’apparition des premières feuilles vertes. D’accord, les semis vont adorer l’air humide, mais le manque de circulation d’air sous un dôme peut entraîner des maladies telles que la pourriture et la fonte des semis.

Passez votre main sur le feuillage pour stimuler une croissance plus compacte. Photo: www.tomatodirt.com

Secouez 2 ou 3 fois par jour les contenants de semis ou frottez leurs feuilles supérieures d’avant en arrière avec votre main ou une brosse douce, et ce, pendant 1 minute. Ce mouvement imite l’action du vent et aide les plants à développer une tige plus courte et plus robuste. Ou encore, vous pouvez diriger un ventilateur (au réglage le plus faible) vers vos semis en remplacement du vent. 

Donnez un quart de tour à vos semis pour les redresser. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les Idées du jardinier paresseux: Semis

Si vous cultivez vos semis devant une fenêtre, donnez un quart de tour (dans le sens des aiguilles d’une montre ou le contraire, mais soyez constant!) aux plateaux de semis tous les quelques jours. Sinon, ils auront tendance à se pencher vers le soleil! (Cela ne sera pas nécessaire si vous les cultivez sous des lampes ou dans une serre.)

N’oubliez pas d’arroser. Les semis sont très délicats et la moindre sécheresse les ralentira. Vous devrez vérifier leur état souvent, chaque jour si possible, car les plateaux à semences sèchent souvent très rapidement.

Pour vos lampes de culture, préférez les tubes Cool White (blanc froid ou 4100K). D’accord, les tubes horticoles à grand spectre sont censés faire des merveilles, mais ils ont été conçus pour stimuler la floraison et non pour aider la croissance du feuillage. Or, au stade du semis, c’est la qualité du feuillage qui importe! Les tubes horticoles sont moins intenses que les Cool White, coûtent beaucoup plus cher et ne donnent tout simplement pas de bons résultats avec les semis. Conservez-les pour la culture de plantes qui en ont vraiment besoin, comme les orchidées ou les cactus.

Acclimatez les semis aux conditions extérieures avant de les y planter. Photo: priorunitygarden.wordpress.com

Enfin, acclimatez toujours vos plants aux conditions de plein air avant de les y repiquer. Personnellement, je leur donne 2 ou 3 jours d’ombre, 2 ou 3 jours de mi-ombre et 2 ou 3 jours de soleil avant de le faire. Et en cas de coup de froid, je les ramène tous à l’intérieur, dans une couche froide ou dans une serre pendant la nuit. Pourquoi risquer de perdre vos semis alors que vous êtes si près de votre objectif!

Oui, vous aussi pouvez produire des plants de qualité professionnelle: il vous suffisait de savoir comment le faire!

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commentaire sur "Trucs pour obtenir des semis de première qualité"

  1. Claire Farmer dit :

    Merci bien pour l’abondance de vos conseils!
    Ils sont bien instructifs.
    Le printemps arrive à grands pas !

  2. Fantastique merci beaucoup vivement le printemps!! J’a Savoir quelles ampoules mettre dans un plafonnier pour la meilleure lumière possible pour les semis?

    Nécessaire les ampoules horticoles très chères? Ou les anciens modèles qui chauffent? Si non les LED? Ou les halogènes??? Combien de 40-60-100w?
    Au secours
    Mille mercis

    • C’est assez compliqué à expliquer, mais, de façon générale, les lampes fluorescentes ou DEL conviennent le mieux pour la culture des plantes. Préférez pour les semis les tubes Cool White (fluorescent) ou leur équivalent pour les DEL. Donc, non, pas les tubes horticoles. Les lampes incandescentes dégagent trop de chaleur et un éclairage de faible qualité. Les lampes aux halogénures donnent un éclairage de qualité, mais la chaleur demeure un problème. Pour les fluorescents et les DEL, les watts (60-60-100 W, etc.) sont plutôt déterminés par le format que vous choisirez, notamment la taille de la lampe, donc ne sont pas un facteur important: si vous achetez lampe X, il faut acheter des tubes en conséquence de cela.

  3. Patrick Francoeur dit :

    J’utilise un terreau de type pro-mix bx pour mes semis intérieur qui, à la base, ne contient aucun élément “N-P-K”. Selon vous, devrais-je débuter plus rapidement l’utilisation d’un engrais soluble (algues) ou il est tout de même préférable d’attendre l’apparition des quatres à six premières feuilles? Merci pour la richesse des informations que vous nous offrez!

  4. zoming21 dit :

    Lorsqu’on fait des semis ex. Tomates et que la germination des semences est à 96% est ce que l’on met 1-2 ou 3 graines par cavité de terreau ? Je ne veux pas gaspiller ces précieuses graines ?
    Merci !

    • Êtes-vous vraiment certain que la germination sera de 96%? À moins que les conditions soit parfaites, c’est rare. Même si vous calculez que la germination sera très bonne, vous pourriez au moins mettre 2 graines par pot. Et avez-vous vraiment un grand besoin de toutes les semences que vous allez gagner? À vous décider, bien sûr: je ne fais que proposer une technique adaptée aux jardiniers moyens.

  5. Sylvie Filiatrault dit :

    J’ai un puits de lumière dans ma salle de bains et ça marche assez bien pour les semis, même par temps pluvieux. La lumière est constante et vient d’en haut.

    Je n’ai jamais utilisé d’engrais d’algues et j’ai eu de très beaux plants, de tomates notamment, dans le passé. Bon, j’aurais peut-être pu éviter que d’autres plants meurent si j’avais utilisé de l’engrais. Cet engrais est-il particulièrement important pour certains types de de cultures?

    Question : j’essaie de faire des semis de romarin, mais j’ai beaucoup de difficulté. L’année dernière, le plant qui a réussi à sortir n’a pas tenu le coup. Cette année, un seul plant (sur 8 ou 9 environ) est sorti et il n’est pas très fort. Cette plante a-t-elle des exigences particulières? Merci encore une fois.

    • L’engrais d’algues n’est pas du tout obligatoire, mais est parfois utile.

      Le romarin est difficile à réussir par semences et pousse très lentement, si jamais on réussit. Comme vous avez vu, le taux de germination est faible. Habituellement, on le produit par bouturage. Le seul truc que je connais pour les semis de romarin est de les maintenir bien au chaud au début, à 27 à 32 C. Mais encore, je vous suggère de commencer avec des boutures.

      • Sylvie Filiatrault dit :

        Faut-il garder le romarin bien au chaud même la nuit? Pour ce qui est des autres semis, serait-ce une bonne idée de les mettre la nuit dans mon garage chauffé à 12 degrés et de les rentrer ensuite à l’intérieur au soleil le jour en attendant de pouvoir les sortir dehors? Est-il préférable de les mettre au frais dès que les premières feuilles apparaissent, ou faut-il attendre un peu? Merci.

      • Même le romarin préfère une baisse de température la nuit.

        C’est beaucoup de travail transférer des semis d’un endroit à un autre à tous les jours, mais oui, si les votres peuvent séjourner dans un garage plus frais la nuit, ils seront plus compacts et denses.

  6. Sylvie Filiatrault dit :

    Quelques questions en vrac.

    1. Peut-on réutiliser le terreau des semis?

    2. Vous m’aviez suggéré de mettre un paillis noir pour mon plant de patate douce que je veux mettre dans mon potager. Me suggérez-vous de mettre du paillis noir aussi pour les pommes de terre? Si je les mets côte à côte (je ne veux mettre qu’une seule de chaque en terre et une autre de chaque dans des pots pour voir ce qui fonctionne le mieux), à quelle distance l’une de l’autre devrais-je les planter? Est-ce que pour les deux on met un peu de terre par-dessus le tubercule et on rajoute de la terre à mesure que les feuilles poussent?

    3. L’année dernière, j’ai semé des haricots directement en terre, mais les limaces se sont mises à l’oeuvre dès que les premières feuilles sont apparues. Résultat : mon plant est resté très, très petit et ma récolte s’est limitée à quatre haricots. Est-ce que je pourrais mettre un dôme par-dessus mes semis le temps que les plants atteignent quelques pouces et soient un peu plus forts? Je pensais utiliser une bouteille d’eau coupée. Est-ce les haricots se cultivent bien en pot? Quelle grandeur minimale pour le pot?

    Merci encore mille fois (comme j’aimerais avoir un voisin comme vous…).

    • 1. Terreau des semis: oui, mais pour autre chose: boîtes à fleurs, plantes d’intérieur, etc, mais pas pour faire d’autres semis. Pour les semis intérieur, on veut un terreau le plus près de stérile possible.

      2. La patate douce a besoin de beaucoup de chaleur; la pomme de terre, d’origine montagnarde, craint trop de chaleur. Donc, non. Distance entre les plantes de pomme de terre: 25 à 38 cm. Oui, on peut rajouter de la terre à mesure de leur croissance, surtout pour la pomme de terre.

      3. Oui, le “dôme” (on l’appelle une cloche en langage du jardinier) pourrait servir de barrière et de plus, gardera les plants plus chauds la nuit. Sauf par journée fraîche, il faudrait l’enlever le jour pour ne pas trop chauffer. Très bien en pot. Idéalement, plusieurs plants dans un gros pot, car les petits pots sèchent trop rapidement.

      • Sylvie Filiatrault dit :

        Bonjour. Pour la patate douce, j’ai observé sur l’une d’entre elles de petits points blancs, comme des grains de sel, sur les feuilles. Qu’est-ce que c’est? Mes morceaux de patates douces sont toujours dans un pot sur le plancher chauffant de ma salle de bains (très pratique!). J’ai ajouté un peu de terreau/compost sur mes patates douces maintenant qu’elles ont quelques tiges de 3 à 6 pouces. Est-ce que je dois couvrir complètement les morceaux de patate douce de terreau?

        Je pensais mettre un morceau de patate douce dans un seau de 15 pouces de profondeur, lorsqu’il fera plus chaud évidemment. Comment dois-je procéder? Mettre un peu de terreau dans le fond, y déposer ma patate douce et rajouter un peu de terreau, puis ajouter du terreau à mesure que les feuilles poussent? Ou remplir le seau de terreau et mettre la patate douce plus vers le haut?

        Merci.

      • Les points blancs peuvent être différentes choses: s’ils sont strictement à la surface, comme intégrés à la feuille, s’il s’agit peut-être de dommages causés par les araignées rouges. Si oui, traitemez avec du savon insecticide) Si les points sont surélevés, je soupçonne de l’oedème (trop d’eau absorbée trop vite provoquant une rupture des cellules), ce qui se corrige facilement avec un arrosage légèrement réduit.

        Attention: il ne faut pas prendre les patates douces pour des pommes de terre. Leur culture est différente. Il n’est pas nécessaire de “butter” en rajoutant régulièrement du terreau comme une pomme de terre. Idéalement, ce sont des boutures prises sur le tubercule d’origine que vous repiquerez en pot et, éventuellement le vieux tubercule aussi s’il semble encore avoir de l’énergie. En empotant les boutures, remplissez donc le pot de terreau presque jusqu’au bord (laissez une petite marge au sommet pour servir de cuvette l’arrosage. Enlevez les feuilles inférieures des boutures, leur laissant 3 à 5 petites feuilles au sommet, et repiquez les boutures dans ce terreau (faites un trou avec un crayon) en ne laissant que la partie supérieure exposée (jusqu’aux feuilles, donc.). Si vous plantez aussi le vieux tubercule, laissez-le intact (sinon, il a grand risque de pourriture) et enterrez-le debout ou coucher, laissant exposée seulement la partie où il y a des feuilles.

        Rappelez-vous le grand besoin de chaleur de cette plante! Ne l’exposez pas à des températures inférieures à 10?C.

  7. Brigitte dit :

    Bonjour,
    vos conseils sont vraiment précieux et très utiles…..et simples à comprendre pour les non-initiés ou pas trop expérimentés, comme moi :).
    J’aimerais être certaine de bien comprendre; pouvez-vous me confirmer ma compréhension:
    Pour partir les semis, il faut qu’ils aient les pieds et la tête au chaud et l’humidité du départ (comme les snowbirds, finalement!).
    Une fois les 4 ou 6 premières vraies feuilles sorties, les semis préfèrent la fraîche, de jour comme de nuit, mais il leur faut toujours plusieurs heures de lumière.
    Mais, le jour, la température peut être aussi basse que 18, 15, 13 degrés ou même moins?? et la nuit, ça peut descendre jusqu’à combien?
    Nous avons une serre non-chauffée, hormis par la lumière du jour (un bâtiment vitré plein sud et en partie est et ouest, avec du vitrage sur la toiture côté sud, les mur et toiture nord sont aveugles). Par jours de beaux soleils, la température à l’intérieur monte rapidement le jour….et plonge à la noirceur.
    À partir de quels minima, de jour comme de nuit, peut-on transférer tout le monde en serre? Les semis de tomates et poivrons/piments et aubergines doivent par contre respecter quelles températures?
    Merci infiniment à l’avance!

  8. En fait, l’idéal c’est une bonne température sable jour et nuit pendant la germination, environ 21 à 24 C. Après, on en enlève peu à peu la “mini-serre” et après, on expose à un ensoleillement maximum. Pour la plupart des plantes, la températur idéale est maintenant assez chaud le jour, disons 21C pour beaucoup de plantes, mais plus chaud est acceptable, mais plus frais la nuit. La baisse nocturne varie plus, selon la plante. Jusqu’à 12C pour certaines, mais 15C pour les plantes qui aiment la chaleur, comme les tomates et piments. L’avantage de la fraîcheur nocturne est qu’ellel donne une plante plus compact et plus robuste.

  9. Francois dit :

    Bonjour, merci pour votre article très instructif.

    Pouvez vous me dire ce qui ne va pas avec mes semis de Tomates.

    Voila ma configuration. :

    J’ai une homebox chambre de croissance avec 2 barres LED SpectraB.2.G X45 de chez bloomled

    J’ai placé mes barquettes de semis environ 30 cm de des barres horticoles

    La température de le la chambre de croissance est d’environ 24 à 26° degrés le jour et 19 à 20° le nuit.

    humidité environ 48%

    Intensité lumineuse mesurée environ 23800 lux

    14h d’utilisation journalière pour mes lampes.

    J’ai utilisé un tapis chauffant pour la levée des semis.

    J’ai planté mes graines de tomates dans un terreau de semis.

    Les graines on bien levés (planté le 22/02/21) mais après l’apparition des cotylédon les jeunes plantules ont une tige en moyenne de 3à 4 cm de haut. On voit même les 2 toutes petites vraies feuilles qui commence à vouloir se former.

    Mais le problème, c’est que sur la majorité de mes plants les cotylédons ont
    une couleur violacés en dessous et vert au dessus, certaine on même tout les cotylédons violet et les 2 vraies feuilles qui commence à sortir aussi. Des fois enfin de journée les cotylédon rebique vers le haut..
    Ils sont tés loin d’être verdoyant.
    Je m’inquiet dois je recommencer mes semis ?
    Je ne vois pas ce qui ne va pas , j ai souvent sur que la couleur violette était du à un manque de chaleur ici je pense avoir une température correct ou un manque de potassium, la les plants sont vraiment tout petits pour avoir déjà captées tous les éléments nutritif du terreau de semis. J’ai un arrosage régulier, terreau ni trop humide ni trop sec.
    Si vous avez une idée de que qui ne va pas un conseil? Je suis un peut perdu…. si besoin je peux vous envoyer une photo des semis de tomate.

    Merci

    • Très honnêtement, c’est la première fois que j’entends parler de ce problème. Comme la culture de base que vous donnez semble bien et que, comme vous le dites vous-même, il est beaucoup trop tôt pour que des problèmes de manque de phosphore puisse surgir, la seule chose que je peux penser est que la chaleur excessive est peut-être la source du problème. Les températures mentionnées sont parfaites pour la germination, mais élevées pour la culture. C’est la seule “erreur” que je vois. Est-ce possible que ce cultivar ait tout naturellement un feuillage un peu coloré?

      • Francois dit :

        je sais qu’une variété à des feuilles qui tendent plus vers le foncé que le clair. pour les autres je ne sais pas.

        il est vrai que je suis en moyenne à 24, 25° le jour (les deux barres led produisent de la chaleur) et 19 20° la nuit

        Pour la phase de croissance , quelle température jour et nuit que préconisez vous?

        Merci

      • Le jour, il n’y a pas de problème. Idéalement entre 21 à 29 C. Mais la nuit, il faut viser 15 à 20 C la nuit.

  10. Gaétane dit :

    À défaut d’avoir des lampes, est-ce que je pourrais mettre les plans sous la lumière du fan de la cuisinière.

  11. Matthieu dit :

    Bonjour,

    J’ai mes semis sous des plaques LED ne produisant aucune chaleur.
    Les plaques LED sont à environ 5cm de l’apex comme je vois recommandé à plusieurs endroits. J’y ai mesuré une intensité lumineuse de 55 000 LUX
    Pensez-vous que ca soit trop ? Faut-il que je les éloigne
    Merci beaucoup

  12. Louise dit :

    Bonjour, Je vois que les semis ont besoin de 14 hrs de lumière environ. Est-ce que la nuit on doit éteindre pour un temps de repos ou on peut laisser la lumière tout le temps ouverte ?

  13. Jean Philippe Noël dit :

    Bonjour mr Hodgson. Je suis entrain de lire votre livre les semis du jardinier paresseux et dans celui ci vous parlez d’une distance de 10 à 15 cm. Alors que dans cette article vous parlez de 3 à 5 cm. Je me demande du coup quelle distance utilisée. Merci beaucoup pour vos conseils. Ils sont très appréciés. Jp

    • 10 à 15 cm, c’est la norme. 3 à 5 cm, c’est ce que je fais moi-même… mais je dois constamment surveiller. À moins de 3 cm, les semis peuvent brûler. Si vous surveillez vos semis tous les jours, 3 à 5 cm est très bien; sion, 10 à 15 cm.

  14. Anonyme dit :

    À quel endroit peut-on trouver une lampe à pince ou sur pied pour les semis repiqué (plus gros pot). Merci pour vos articles

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