Mon association préférée change de nom
Avez-vous une association bénévole dans laquelle vous investissez beaucoup de temps et d’efforts? En laquelle vous croyez tellement qu’il n’y a presque pas de limite à ce que vous feriez pour elle? Moi, j’en ai une : la Garden Writers Association* (GWA). Et elle change de nom. Oui, depuis le début de 2019, après 70 ans d’existence, la GWA s’appelle Garden Communicators International ou, plus succintement, GardenComm.
*Association des journalistes horticoles.
Le changement se comprend : alors qu’autrefois, les membres étaient surtout des journalistes et auteurs qui écrivaient sur les jardins et le jardinage, donc, des «garden writers», aujourd’hui il y a des photographes, des hôtes d’émissions télévisées et radiophoniques, des blogueurs, des baladodiffuseurs (podcasters), des coachs de jardin, des architectes, des spécialistes des relations publiques, des consultants et toutes sortes d’autres communicateurs du domaine horticole; le nom Garden Communicators International est donc nettement plus inclusif.
Je suis membre de la GardenComm depuis plus de 30 ans. En fait, j’ai même déjà été président de cette association et j’y ai aussi occupé toutes sortes d’autres fonctions au fil des ans, notamment celle de présider le comité sur le symposium de Québec en 2013, pour lequel plus de 300 communicateurs horticoles de partout dans le monde ont convergé dans ma ville pour échanger, apprendre… et visiter ses beaux jardins.
J’ai une grande dette envers la GardenComm. C’est grâce à elle que j’ai obtenu mon premier contrat de livre, que j’ai pu peaufiner mon métier de conférencier et que j’ai pu
constamment me maintenir au courant des tendances horticoles changeantes au cours des années. Surtout, c’est là que j’ai acquis l’assurance que ce que je rêvais de faire — faire carrière en partageant ma passion pour le jardinage — était réalisable. Il n’y a pas beaucoup de gens qui réussissent à vivre de leur plume dans le domaine de l’horticulture et si j’ai réussi à le faire, c’est grâce à la GardenComm!
Je sais que peu de francophones se sentiraient aussi à l’aise avec un groupe si résolument anglophone que la GardenComm (la majorité des membres sont américains et, parmi les quelques 600 membres, il n’y a probablement pas plus de 3 francophones) que je le suis (l’anglais est ma langue maternelle), mais si vous aussi lorgnez l’idée de faire carrière dans un aspect quelconque des communications horticoles et que vous vous sentez à l’aise en anglais, pourquoi ne pas devenir membre? À 105 $ US pour un an d’adhésion, c’est moins que ce que je dépense en semences à chaque année!
Prenez donc bien note du nom GardenComm : peut-être votre avenir est-il là!
Merci de l’informations Garden Communicatios. Jeannette Audet.
[…] viens de passer les derniers jours à la conférence GardenComm 2022. Du moins, à la conférence virtuelle, car, en fait, je n’ai jamais quitté ma maison. […]