Nouveautés horticoles du congrès 2018 de la GWA
Source: www.gardenwriters.org
Je suis récemment rentré de la conférence et exposition 2018 de la Garden Writers Association à Chicago où, comme d’habitude, j’ai rencontré de nombreux journalistes horticoles, visité de beaux jardins et pris des tonnes de photos.
Un des attraits de ce congrès est l’excellent salon commercial, où, entre autres, de nombreuses nouvelles plantes sont présentées. Voici quelques-unes des nouveautés qui m’ont le plus frappé lors de cette exposition. Toutes devraient être disponibles dans une jardinerie près de chez vous au printemps prochain et, d’ailleurs, certaines sont même déjà offertes, du moins en «prélancement», cet été.
Bonnes découvertes!
Annuelles
Armoise de Mauï Makana™ (Artemisia mauiensis ‘TNARTMS’)
Bien que dans la nature il s’agisse d’un arbuste hawaïen de longue vie adapté aux climats tropicaux ou subtropicaux (zones de rusticité 9 et plus), l’armoise de Mauï peut aussi servir de plante annuelle dans les autres climats. Elle produit des feuilles blanc argenté extrêmement fines, comme une fougère exceptionnellement découpée, et la plante forme un beau monticule plus large que haut (environ 60 cm de hauteur et 90 cm de largeur). On le cultive surtout pour son feuillage, mais il est possible que de petites fleurs jaune verdâtre insignifiantes apparaissent à la fin de l’été. C’est une plante de plein soleil, résistante à la sécheresse et aux sols salins. Un très bon drainage est nécessaire.
Bégonia ‘Canary Wings’ (Begonia x hybrida ‘Canary Wings’)
Éclairez les coins ombragés avec ce nouveau bégonia aux grandes feuilles de type aile d’ange d’un jaune chartreuse particulièrement lumineux. Bien sûr, les tiges arquées portent aussi des quantités de fleurs rouge vif qui se succèdent tout l’été et qui sont même autonettoyantes, mais il n’en reste pas moins que ce sont les feuilles qui rendent cette mutation du populaire bégonia Dragon Wing Pink vraiment si originale.
‘Canary Wings’ est une plante vedette ou d’accompagnement conçue pour la culture en pot, mais qui fait aussi un ajout lumineux à la plate-bande. Il réussit mieux à la mi-ombre, mais tolérera aussi le soleil dans les régions aux étés plutôt frais. Rentrez-le à l’intérieur à l’automne comme plante d’intérieur, car ce n’est pas une véritable plante annuelle, mais plutôt une plante tropicale, et ce bégonia pourrait donc faire une excellente plante de maison. Attendez-vous à ce que le vôtre atteigne 30-45 cm de hauteur et environ 40-45 cm de diamètre.
Pervenche de Madagascar (vinca) Soiree Kawaii® White Peppermint (Catharanthus roseus ‘White Peppermint’)
Vous n’aurez sûrement jamais vu de pervenche de Madagascar comme celle-ci! Les fleurs étoilées, blanches à œil rouge, sont minuscules comparativement à celles des variétés classiques, mais beaucoup plus nombreuses, sur une plante compacte et dense. Elle atteint 15 à 25 cm de hauteur et 30 à 45 cm de diamètre, formant un joli dôme fleuri! Elle aime le plein soleil et les étés chauds. Cette variété réussit mieux en contenant qu’en pleine terre. Notez que la pervenche de Madagascar est très toxique : ne la mangez pas!
Pervenche de Madagascar (vinca) Tattoo™ Papaya (Catharanthus roseus ‘PAS1192834’)
Cette pervenche de Madagascar ne pourrait pas être plus différente de la précédente. Ses fleurs sont grandes au lieu de petites et viennent dans une combinaison de couleurs des plus insolites: rose orangé profond avec une macule presque noire au centre. D’ailleurs, il y a d’autres couleurs dans la série Tattoo et toutes partagent la même macule noire, un trait nouveau chez cette espèce. Attention : cette coloration varie un peu, selon les conditions, pouvant se répandre davantage sur les pétales, notamment sous des conditions de fraîcheur.
La plante forme un monticule de 25 à 35 cm de hauteur et de 15 à 20 cm de diamètre, avec des feuilles luisantes vert foncé. Les pétales des fleurs se chevauchent, ce qui leur donne une apparence plus pleine. Elle préfère le soleil et la chaleur. Plante toxique.
Célosie plumeuse First Flame™ Purple (Celosia argentea plumosa ‘PAS1295065’)
Quand j’ai vu cette plante dans le kiosque de PanAmerican Seed, j’ai eu envie de me faufiler dans la salle pendant la nuit pour en voler une potée… mais je ne l’ai pas fait. Car c’est une plante magnifique et d’une couleur si inhabituelle pour une célosie! Ses plumes violet foncé sont les plus denses que j’aie vues chez une célosie et sont placées sur une plante vigoureuse, bien ramifiée, atteignant 25 à 35 cm de hauteur et 25 à 40 cm de diamètre. La coloration se maintient tout l’été et les «plumes» ne se défraîchissent pas. Cette célosie est facile à cultiver à partir de semences et fait un très bon choix pour la culture en pleine terre ou en pot. De plus, c’est une excellente fleur coupée fraîche ou séchée.
Séneçon blanc Angel Wings™ (Senecio candicans ‘Senaw’)
Sensationnel! Et je répète: senSAtionnel! C’était la star de l’exposition GWA! Ce sous-arbrisseau originaire des plages de la Terre de Feu (l’extrême sud de l’Argentine et du Chili) se comporte comme une annuelle sous les climats tempérés, n’étant pas rustique au-delà de la zone de rusticité 8. Il produit de solides tiges dressées et de grandes feuilles coriaces ovales aux marges crénelées, le tout couvert de poils blancs qui donnent une apparence blanc argenté à l’ensemble. Passez vos doigts sur les feuilles: elles sont douces et soyeuses. La plante produit parfois de jolies fleurs jaunes en été, mais c’est réellement le feuillage qui fait sa beauté.
Pour le plein soleil dans un sol bien drainé, que ce soit en pleine terre ou en pot. Résiste à la sécheresse et aux sols salins. À la fin de l’été, rentrez le séneçon blanc dans la maison, car on peut l’utiliser comme plante d’intérieur pendant hiver. Dimensions le premier été: 25-30 cm x 30 cm.
Œillet d’Inde Super Hero™ Spry (Tagetes patula Super Hero ‘Spry’)
Cette annuelle est très facile à cultiver et pousse rapidement à partir de semences – une véritable plante de débutant! –, produisant une plante compacte au feuillage vert foncé profondément découpé. Il fleurit tôt (dès le début de l’été) et sans arrêt jusqu’à l’automne. Sa coloration est unique chez les œillets d’Inde : on n’a jamais vu des pétales de couleur aussi sombre que ceux des pétales inférieurs de ce cultivar, d’un marron très foncé. Ils sont surmontés d’une touffe de pétales supérieurs jaune or qui les met en valeur: un beau mariage!
Il a remporté à la fois un prix Sélections All-America et un prix Fleuroselect Novelty, signe d’une performance remarquable sur deux continents.
C’est l’un des œillets d’Inde les plus uniformes et il n’est pas nécessaire de supprimer les fleurs fanées pour assurer une floraison continuelle. Mesurant de 25 à 30 cm de hauteur et de largeur, Super Hero ‘Spry’ est de taille compacte, parfait pour la culture en pot et en bordure. Cultivez-le au plein soleil dans une terre bien drainée de presque toute qualité.
Zinnia ‘Queeny Lime Orange’ (Zinnia elegans ‘Queeny Lime Orange’)
Un double gagnant, s’étant mérité un prix Sélections All-America et une médaille d’or Fleuroselect. Lorsqu’une fleur remporte la récompense la plus haute dans les deux principaux programmes d’essais de nouveautés horticoles au monde, je pense qu’il vaut la peine d’y jeter un sérieux coup d’œil!
Cette plante facile à cultiver à partir de semences produit de grandes fleurs, rappelant un dahlia, sur une plante robuste. Elle fleurit abondamment tout l’été. Les fleurs orange à orange-pêche sont rehaussées par une touche de vert lime, d’où son nom. Les fleurs commencent simples pour devenir très doubles, avec un centre sombre. C’est à la fois une superbe plante de jardin et une excellente fleur coupée, avec une durée en vase d’environ trois semaines. Pour le plein soleil, dans n’importe quel sol. Dimensions: 45 à 60 cm de hauteur et 35 cm de diamètre.
Notez que ce cultivar semble également être vendu sous le nom ‘Queen Lime Orange’ (plutôt que Queeny).
Vivaces
Échinacée Sombrero® Tres Amigos (Echinacea x hybrida ‘Balsomtresgo’)
Trois couleurs sur une même échinacée robuste, compacte, bien ramifiée et très florifère: intéressant! Les fleurs sont pêche-corail à l’épanouissement, deviennent rose moyen en mûrissant et finissent couleur bourgogne, tout cela sur une longue période de floraison qui commence à la mi-été pour se terminer à l’automne. (Supprimez les fleurs fanées pour prolonger la floraison.) La plante est résistante à la sécheresse et aux cerfs et est assez rustique au froid pour la zone 4. En plus, les fleurs attirent les papillons!
Attendez-vous à une plante d’environ 45 à 50 cm de hauteur et d’un peu plus (55 à 60 cm) de diamètre. Cultivez-la au plein soleil pour une performance supérieure.
Platycodon série Pop Star™ (Platycodon grandiflorus Pop Star)
C’est de loin le platycodon le plus court – seulement 18 cm de hauteur! – et le plus ramifié jamais vu. Il forme un monticule de feuillage vert portant des boutons ronds comme un ballon qui s’épanouissent en fleurs étoilées bleu violet (Pop Star Blue), rose clair (Pop Star Pink) ou blanc pur (Pop Star White). C’est un excellent choix pour la bordure et la plate-bande, même pour la balconnière. Le platycodon est une vivace de longue vie et de culture facile, très rustique (zone 3) aussi.
Bulbes
Canna Cabana™ Cosmopolitan™ (Canna x generalis Cabana Cosmopolitan)
Voici un canna compact qui fleurit tôt dans la saison et continue tout au long de l’été, car il est remontant. Son feuillage vert glauque offre l’allure tropicale que nous recherchons chez un canna et ses fleurs sont d’un rouge profond inhabituel. Il aime le plein soleil, la chaleur et les sols humides. Avec seulement 60 à 90 cm de hauteur et 30 cm de diamètre, vous pouvez l’installer même dans les jardins les plus étroits! Les cannas sont considérés comme des bulbes tendres: on les rentre dans la maison l’hiver, gardant les rhizomes au frais et au sec, pour les redémarrer au printemps pour une autre saison de floraison. Seulement dans les régions au climat doux (zone 8 et plus chaud) peut-on songer à les laisser en pleine terre l’hiver.
Plantes ligneuses
Sapin de Corée ‘Ice Breaker’ (Abies koreana ‘Ice Breaker’, syn. ‘Kohouts Icebreaker’)
C’est un conifère nain unique, une mutation de la populaire variété ‘Horstmann’s Silberlocke’ avec laquelle il partage les mêmes aiguilles fortement enroulées révélant leur dessous blanc et donnant à la plante entière une apparence givrée permanente. Il a été nommé conifère de collection de l’année 2014 par l’American Conifer Society, mais c’est seulement maintenant qu’il est offert au grand public. À croissance lente, soit environ 3 cm par an, il atteindra une taille d’environ 60 cm de hauteur et de largeur après 10 ans. Pendant les premières décennies, il formera une boule un peu aplatie, mais, éventuellement, une flèche se développera et il changera de forme, devenant un petit arbre pyramidal à port large.
Très rustique : zone 3, peut-être même zone 2. Soleil ou mi-ombre. Tout sol bien drainé conviendra.
Physocarpe Panther™ (Physocarpus opulifolius ‘N5’)
Le plus sombre de tous les physocarpes pourpres: la variété populaire Diabolo (‘Monlo’) paraît pâlotte en comparaison! Les feuilles plus petites que celles de Diabolo, très luisantes, sont d’un noir-pourpre profond, tandis que les tiges sont d’un noir encore plus foncé. De plus, c’est un arbuste de taille plus modeste que Diabolo, avec un port étroit, voire presque colonnaire: 120-150 cm de hauteur et seulement 60-90 cm de largeur. Aussi, il est résistant au blanc, une maladie devenue un fléau chez les physocarpes depuis quelques années! Plantez-le à côté de végétaux de couleur pâle et vos invités seront épatés par le résultat!
Pour maintenir la coloration la plus foncée possible, offrez-lui le plein soleil. Panther n’est pas très florifère, mais produit quand même quelques grappes de fleurs roses au printemps. Par contre, avec un feuillage d’une couleur aussi saisissante, est-ce que cela dérange? Zone de rusticité 3.
Pruche à feuilles de hébé (Tsuga canadensis ‘Hebefolia’)
De minuscules aiguilles gris-vert presque aussi larges que longues et qui ressemblent à des feuilles, voilà le trait le plus intéressant de ce petit conifère. Elles sont serrées fortement ensemble, rappelant la formation des feuilles de l’arbuste néo-zélandais hébé (Hebe spp.), d’où le nom de cultivar. D’un vert foncé sur le dessus, les aiguilles sont ainsi placées qu’on peut voir leur dessous blanc, donnant une apparence un peu argentée à l’ensemble.
On s’attend à ce que ce conifère nain atteigne environ 90 cm de hauteur par 60 cm de largeur à 20 ans, puis à ce qu’il continue de grandir par la suite, gagnant environ 4 à 5 cm par année, prenant éventuellement une forme légèrement dressée et assez large. Soleil à mi-ombre. Zone de rusticité 4.
Herbes aromatiques
Basilic italien Amazel™ (Ocimum basilicum Amazel)
Si vous avez été aux prises avec le mildiou du basilic (Peronospora belbahrii) au cours des dernières années, voici une solution. Amazel est le premier basilic italien (à grandes feuilles) qui est résistant à la maladie. Par contre, il ne semble nullement résistant à l’autre maladie qui ravage le basilic, la fusariose (Fusarium oxysporum basilici).
Amazel forme une grande plante vigoureuse de jusqu’à 90 cm de hauteur et 60 cm de largeur, aux imposantes feuilles très aromatiques et curieusement plissées. Contrairement au basilic italien typique, Amazel est stérile et continue donc à produire des feuilles et des pousses même après le début de la floraison (les autres variétés de basilic arrêtent de pousser à ce stade pour concentrer leur énergie sur la production de graines). Malgré cela, pour une meilleure production et un maximum de saveur, il est quand même sage de récolter ou de pincer la plante régulièrement pour supprimer les rares fleurs et favoriser une croissance tendre et fraîche.
Amazel est plus longévif que la plupart des autres basilics italiens. Sous les tropiques, il peut même devenir un petit arbuste avec le temps. Cela ne sera pas possible ailleurs, car la plante est très gélive, mais vous pouvez rentrer quelques boutures à l’intérieur pendant l’hiver, les cultivant sous éclairage intense, bien sûr, et ainsi préserver Amazel pour une autre année.
À l’extérieur, le plein soleil et les températures chaudes sont de mise. Compte tenu de sa taille massive, ce basilic réussira mieux en pleine terre qu’en pot, à moins que vous ne le cultiviez dans un grand bac.
Légumes
Tomate Chef’s Choice Red F1 (Solanum lycopersicum ‘Chef’s Choice Red’)
Gagnant d’un prix Sélections All-America, ‘Chef’s Choice Red’ est le cinquième ajout à la populaire série de tomates Chef’s Choice. Il produit des tomates globulaires rouge vif et à chair ferme avec juste le bon équilibre entre l’acide et le sucré. Il produit des fruits de 225 g sur des tiges vigoureuses et indéterminées d’environ 1,5 m de hauteur. Chaque plante devrait produire au moins 30 beaux fruits exempts de blessures, car leur épiderme élastique résiste aux fissures. Grâce à sa bonne résistance à la fusariose et à la verticilliose, la plante maintient de belles feuilles vertes jusqu’à sa base. Il faut le plein soleil, un sol riche et un arrosage régulier pour obtenir les meilleurs résultats.
Tomate Valentine F1 (Solanum lycopersicum ‘Valentine’)
Également un gagnant du prix Sélections All-America, ‘Valentine’ est une tomate raisin de couleur rouge profond et au goût sucré (Brix de 7-9). Elle se conserve bien sur la vigne sans craquer ni perdre ses excellentes qualités gustatives. Plus hâtive que la plupart des tomates raisin (les premiers fruits mûrissent seulement 55 jours après le repiquage), c’est une plante indéterminée de grande taille qui nécessitera un solide tuteurage. Les amateurs de tomates apprécieront la chair douce, ferme et charnue qui rappelle celle d’une tomate italienne, mais sous la forme d’un fruit beaucoup plus petit. Son excellente résistance à la canicule en fait un excellent choix pour les régions aux étés chauds.
Merci beaucoup de partager vos nouvelles découvertes. C’est toujours un bonheur de commencer ma journée en vous lisant!
Continuez votre excellent travail, c’est bien apprécié.
WoW! C’est toujours fascinant de connaître des variétés qui sont mises à l’honneur…….merci de nous les faire connaître.
J’ai déjà le goût de faire de nouvelles plantations, l’attente jusqu’au printemps prochain sera longue! Merci de partager toutes vos nouvelles découvertes
Pour le Séneçon blanc Angel Wings, j’ai entré le plant dans la maison à l’automne 2020. Il a été placé dans la verrière (bon pot, ‘promix’ et vermi compost) près des fenêtres orientées au sud-ouest où la lumière est intense, mais où les heures de soleil direct sont restreintes en hiver (en gros 4 heures). Il s’est très bien comporté durant deux mois, puis il a commencé à dépérir – comme s’il séchait à la base, puis il est mort.
J’en avais un autre, une division du même rentrée à l,automne 2020, que j’ai mis dans une autre pièce, plus chaude la nuit mais toujours devant une fenêtre de même orientation – mais qui avait en plus des fluo T5 au moins 12 heures par jour. Le plant a hélas fini de la même manière que l’autre – et sur celui-ci, en plus, j’avais des pucerons (de mémoire vers le mois de décembre).
Je précise que j’arrose toutes mes plantes avec l’ajout d’un huitième à un quart de dose de 202020 dans chaque arrosoir – pour certaines je prends de l’eau déminéralisée, comme pour l’orchidée, mais pas pour le Senecio qui fut arrosé comme les autres à l’eau de la ville, eau du robinet évaporée des traitements (chlore et autres) pour au moins 24 heures avant les arrosages.
J’avais aussi fait des boutures de feuilles qui, bien que très très lentes à produire une tige secondaire, ont produit de belles racines quand même relativement vite. J’en ai ainsi sauvées quelques-unes (environ 6) et j’ai pu mettre les plants ainsi produits dans les plates-bandes ou en pot – elles étaient vraiment belles, très ‘blanches’ et lumineuses (j’ai pu les comparer avec d’autres Senecio AW achetés en pépinière et si mes plants venant de mes boutures étaient moins gros, ils étaient autant, voire même plus, lumineux que les originaux). De là, je viens de les rentrer (et en diviser plusieurs) à nouveau cette année et j’ai aussi refait des boutures de feuilles.
Cette automne 2021, sauf pour trois plants-tests pour lesquels j’ai procédé comme en 2020, j’ai : 1) enterré le “coton” assez bas, après avoir enlevé les grosses feuilles de la base qui étaient passablement maganées, puis 2) taillé toutes les feuilles pour ne laisser que le coton émergeant en laissant, quand il y en avait, des nouvelles repousses de petites feuilles. J’ai pensé en effet que leur avoir laissé trop de feuilles était peut-être la cause de la difficulté que j’ai eue l’an passé avec les plants rentrés du dehors. Mais peut-être était-ce l’arrosage, trop ou pas assez… ?
Si vous M. Hodgson ou des lecteurs sur ce blogue avec des réponses à mes questions, cela sera très bienvenu. Grand merci !
Nous expérimentons tous avec cette plante “nouvelle”. Vos informations vont aider d’autres à réussir. Merci! ?
Une suite (suite à mon commentaire du 19 octobre 2021 plus haut.
1) J’ai dit que je m’étais gardé trois plants, sur l’ensemble de ceux que j’ai rentrés de mes plates-bandes cet automne et qui provenaient de mes boutures de 2020, trois plants que j’ai mis en pot pour la maison et mis sous tubes T5. J’ai laissé le ‘coton’ à découvert, c’est-â-dire dégarni de ses grosses feuilles fatiguées (coupées) et sans rechausser le coton (tige). Pour ces trois tests, je leur avais aussi laissé pas mal de feuilles supérieures.
2) Eh bien, j’ai changé d’idée, c’est à dire que A) j’ai coupé les feuilles à environ 3 ou 4 pouces du terreau et B) j’ai remonté la terre sur la tige (rechaussé).
3) Pourquoi j’ai fait ça ? Parce que, en entrant un autre plant avant-hier, qui était en pleine terre et dont le coton était passablement déchaussé (pas de feuilles à la base, niveau du sol), j’ai vu qu’une racine s’était formée sur cette tige. A l’oeil, quand je l’ai examinée, cette section de la tige ne me semblait pas avoir été sortie de terre, elle était donc ‘aérienne’, poussant vers le bas pour rejoindre le sol et s’y enraciner. Je fais donc l’hypothèse que le Senecio Angel Wing peut voir sa tige se faire enterrer, un peu comme un géranium des jardins (pélargonium) ou une tomate, sans que cela ne le tue.
4) En tout cas, tous ceux que j’ai entrés dans la maison cet automne et mis en pot sous tubes fluo T5 et qui tous, sauf ces trois dont j’ai parlé en 1 et 2, donnent l’impression d’avoir très bien repris. Il faut dire que, sauf exception (genre : une tige qui se sépare du plant mère lors de l’arrachage avec quelques racines, voire une seule bonne racine), les plants avaient une très bonne motte de racines (un ou deux plants avaient produit un vrai ‘bébé’, autonome, sans devoir couper en rien la racine principale).
Pour tous, je les ai taillées pour qu’elles entrent dans des pots de 6 à 9 po de diamètre car, bon, j’ai une maison ordinaire, pas un espace d’entrepôt ! 🙂
Cela dit, les trois que j’ai achetés en pépinière au printemps 2021 et qui ne battaient pas mes plants bouturés question luminosité des feuilles, quoique beaucoup plus gros que les miens, ont quant à eux beaucoup mieux repris – au sens où, leur coton étant plus plus forts et plus ramifié, ils ont déjà commencé à produire des mini feuilles très saines sur les embranchements. Pour les miens, certains ont fait pousser des feuilles sur leur tête coupée, mais c’est inégal d’un plan à l’autre.
Voilà. Je reviendrai partager la suite de mes expériences… succès ou échecs !! Des fois, comme dit M. Hodson plus haut, en rép. à mon 1er commentaire, que ça pourrait contribuer à l’expérience de groupe sur cette merveilleuse plante.
?
Concernant le canna Cabana ”Cosmopolitan” , est-ce qu’il sera disponible quelque part au Canada ?
J’en ai pas trouvé nulle part
Merci
Il est trop tôt pour chercher: les catalogues 2022 ne sont pas encore sortis.