Qu’est-ce qu’une olla… et où puis-je en trouver une?
Répondons d’abord à la première question: dans le monde du jardinage, une olla (également écrite oya… et prononcée «oya» aussi!) est un dispositif d’arrosage très simple.
Il s’agit d’un récipient en terre cuite destiné à être inséré dans le sol. Lorsqu’elle est remplie d’eau, ses parois poreuses permettent à l’eau de s’écouler lentement, ce qui maintient humide le sol à proximité. Il vous suffit d’en insérer une ici et là dans votre potager ou dans n’importe quel autre type de plantation, laissant seulement le rebord supérieur exposé, et d’y ajouter de l’eau, comblant avec plus d’eau avant qu’elle ne se vide complètement. Elle vient avec un couvercle pour réduire l’évaporation et prévenir la pénétration de terre et de débris de jardinage.
Son histoire
À l’origine, une olla était simplement une marmite en terre cuite. Le mot vient du latin «olla» et est encore largement utilisé dans les pays hispanophones pour décrire une telle casserole. Mais à un moment donné, quelqu’un a découvert qu’il pouvait utiliser l’olla pour arroser un jardin aussi.
Aujourd’hui, les ollas sont largement utilisées dans les potagers familiaux des climats arides, principalement dans le Nouveau Monde (au Mexique, par exemple), où la technique aurait été introduite par les colonisateurs espagnols, et aussi autour de la Méditerranée. J’en ai vu utilisées en Arizona, par exemple.
Depuis quelque temps, les ollas ont attiré l’attention des jardiniers en Europe, en Océanie, en Inde et aux États-Unis où elles sont actuellement «très tendance».
Où puis-je en trouver une?
Et c’est là que le bât blesse, du moins, là où je vis. Vous voyez, je suis incapable de trouver une olla dans mon pays, le Canada. Même par commande postale!
Oui, je sais, vous ne pouvez pas entrer dans une jardinerie en Europe sans voir un étalage d’ollas. C’est la même chose aux États-Unis, du moins dans l’aride Sud-Ouest. Je sais que je pourrais en commander une d’un autre pays, mais déjà les ollas ne sont pas bon marché et, en ajoutant les taxes, les frais de manutention et les droits, cela coûterait un bras.
Une olla maison
Compte tenu de mon insuccès à trouver une olla dans le commerce, j’ai fabriqué ma propre olla en 2017. C’était simple comme bonjour: j’ai tout simplement pris un vieux pot en terre cuite et inséré un bouchon de liège dans le trou de drainage. J’ai testé son efficacité en le plaçant dans une soucoupe et en le remplissant d’eau. Eureka: après quelques heures, l’eau suintait bien sur les parois extérieures, mais le fond du pot ne coulait pas!
J’ai ensuite «planté» l’olla dans mon potager, laissant seulement le bord exposé. Puis je l’ai recouverte d’une soucoupe afin de réduire l’évaporation et d’empêcher les moustiques de s’y établir.
Pas très efficace chez moi
Je ne peux pas dire que l’olla ait été un gros succès, mais je pense que, finalement, ce sont les conditions dans mon potager qui ont fait qu’elle n’y a été pas très utile plutôt qu’un défaut dans l’olla. Peut-être que si j’avais répété l’expérience en 2018, alors qu’il a fait chaud et sec tout l’été, la situation aurait été différente, mais ce ne fut pas le cas.
Il faut savoir que, la plupart du temps, mon potager n’a pas besoin de beaucoup d’arrosage. J’utilise beaucoup de paillis (des feuilles déchiquetées, abondantes sur mon terrain et parfaitement gratis), ce qui diminue l’évaporation, garde le sol frais et réduit les besoins en eau. De plus, je vis dans un climat relativement pluvieux. Je m’attends généralement à un jour de pluie, ou à au moins une bonne averse, au moins une fois par semaine. Résultat: j’arrose très peu la plupart des années.
Lors de mon expérience, d’ailleurs, j’ai plus «arrosé» l’olla que le jardin! Elle se vidait lentement, mais sûrement, et j’ai pris l’habitude de rajouter de l’eau deux fois par semaine. Très honnêtement, je n’ai vu aucune différence chez les plantes du potager. Les végétaux les plus éloignés de l’olla semblaient pousser aussi bien que ceux à proximité.
De plus, en dehors d’un premier arrosage au moment du semis et du repiquage, nécessaire même si on utilise une olla (elle arrose uniquement en profondeur et n’est d’aucune utilité pour les semis et les jeunes plants), il n’y a qu’en août qu’il est arrivé une période de deux semaines sans pluie où j’ai dû arroser deux fois. Je l’ai tout simplement fait avec le tuyau suintant posé dans le jardin il y a presque 20 ans et toujours là depuis, prêt à servir. Pour être honnête, remplir l’olla deux fois par semaine a pris beaucoup plus de mon temps que d’ouvrir le robinet deux fois au cours de l’été. De plus, je suis convaincu que l’olla a utilisé beaucoup plus d’eau : pas fort pour un outil qui sert principalement à économiser l’eau!
Ollas en hiver
Puis vint l’hiver. Oui, je savais que je devais rentrer ma olla maison à l’intérieur pour l’hiver, car la terre cuite est fragile au froid et peut se fissurer, mais j’ai pris le risque de la laisser en terre. Je me suis dit d’abord que mon jardin profite d’une bonne couverture de neige isolante, puis que le pot était vieux et sans grande valeur, mais finalement aussi que le déterrer et le nettoyer aurait demandé plus d’effort que ce que j’étais prêt à investir. Donc, ma olla a passé l’hiver en pleine terre. Au printemps, elle était réduite en tessons. (Donc, j’ai au moins appris qu’il faut rentrer une olla pour l’hiver!)
J’essaie de m’imaginer en train de déterrer une de ces ollas en forme d’ampoule que je vois sur Internet, mais il me semble que sa forme même, avec un «bulbe» plus large à la base, rendrait l’extraction difficile. J’aurais peur de la briser avec la pelle en essayant de la déterrer. Et, très honnêtement, en tant que jardinier paresseux, je ne tiens pas vraiment à investir tant d’efforts dans l’entretien. J’aime mieux les produits qui facilitent le jardinage que ceux qui le compliquent.
Conclusion
J’ai lu des choses merveilleuses au sujet des ollas et je suis sûr qu’elles fonctionnent à merveille dans les climats arides où un arrosage fréquent est vital et où les hivers sont assez doux qu’on puisse les laisser en terre tout l’hiver, mais je suis désormais loin d’être certain de son efficacité dans les climats plus froids et plutôt humides. Notez aussi qu’une olla prend de la place au jardin, d’où une perte de production, et qu’il faut faire attention de ne pas la briser ou la recouvrir de terre ou de paillis quand on travaille dans le jardin.
Si jamais je trouve une «vraie olla» localement à prix raisonnable, je suis prêt à essayer de nouveau, mais si les résultats ne sont pas plus concluants, et rapidement, je ne pense pas aller très loin avec l’essai. Après tout, mon système actuel fonctionne très bien, utilise peu d’eau et arrose très efficacement. Ai-je vraiment besoin de me compliquer la vie avec un système plus complexe?
Peut-être que je ne suis tout simplement pas un jardinier à ollas!
Ça bien fonctionné dans mon potager. Il faut dire qu’il est à mon chalet où je n’ai pas de système d’arrosage et que je n’y suis que les week-ends une grande partie de l’été donc personne pour arroser. Avec l’été aride qu’on a eu, je pense que sans oyas (ou ollas) je n’aurais pas eu une si bonne récolte. Cela dit, je suis certaine que vos tuyaux suintants sont très efficaces! PS oubliez les oyas pour les légumes racines utilisez-les plutôt pour les solonacées (tomates, aubergines, poivrons) , les curcubitacées (concombres, courges)
?
J’ai des fleurs devant ma maison plein sud, c’est très sec et les fleurs pâtissent les journées de soleil. Les feuilles ramollissent… elles souffrent…. j’ai installé 3 pots de terre cuite cette année et le résultat est probant… les feuilles fânent beaucoup moins, sinon très peu… De plus, ça m’a évité d’arroser sans arrêt, je remplissais les pots le matin et hop! ça allait au lendemain… Génial dans mon cas. Pour avoir des vrais oyas (qui sont pas donnés) on m’a suggéré d’en faire la demande à un potier près de chez moi…. c’est une option que j’investiguerai éventuellement peut-être si abordable…
Vous pouvez en fabiquer en collant deux pots de terre cuite (ceux qu’on retrouve un peu partout) et boucher une des extremités. Il y a plusieurs sites qui decrivent comment procéder. C’est bon marché et ça fonctionne
Non, les deux pots de fleurs collés, cela ne fonctionne pas, la jointure est trop fragile de les terres cuite de pots de fleurs n´ont pas la porosité suffisante. Cela in fine revient aussi cher que d´acheter une véritable olla et n´en a pas les qualités Ce procédé démontre la méconnaissance des qualités requises à l´Olla.
Quelle que soit le climat, oubliez les objets émaillés, sauf pour vos plantes d´intérieur, mais de toute facon il finira par s´écailler à plus ou moins court terme. La terre étant très poreuse par obligation l´humidité finira par provoquer des moisissures sous émail qui le feront sauter.
D´abord il faut situer l´olla, Pays méditerranéens ou similaires. Pays ou la sécheresse sévit une grande partie de l´année. Donc pour les pays plus froids et souvent largement arrosés elle n´est le plus souvent pas d´une grande utilité sauf en serre chauffée ou elle pourrait être d´une grande utilité. Mais les serres chauffées sont déjà la plus part du temps techniquement évoluées et ont leur propre système de goutte à goutte.
Donc oui pour une petite serre protégée du gel de potager familial.
On peut protéger la terre du gel (jusqu´à un certain point) de plusieurs manières. L´une d´entre elle est de la couvrir de matériaux tels que la paille, broyat de branche, un mélange de fumier mur et de paille, de broyat, des feuilles sèches… tout est laissé à ce que vous avez de disponible. Un bon mélange peut être le lieu d´une décomposition exothermique.
Un gel de surface de la terre ne devrait pas avoir d´incidence. Un gel profond et prolongé brisera les ollas par la pression de la terre. Donc dans les pays visités sur de courtes périodes par le froid on choisira des ollas sans col. Un col haut fragilise extrêmement l´olla. Plus la forme est ovoide plus elle résiste à la pression de la terre. La terre devra être très calcaire et chamottée, elle devra être suffisamment épaisse. Cela est valable pour des périodes de gel courtes et peu intenses. Il ne faudra plus les remplir si on est pas certain que le gel n´ira pas en profondeur.
Pour les zones très froides, pendant les mois d´hiver avec la terre gelée sur plus de 5 cm même quand elle est protégée, il faut absolument les retirer des la fin des dernières récoltes entre fin octobre et fin novembre.
L´olla n´irrigue pas au sens propre du mot mais l´eau se diffuse en raison de la différence de pression osmotique entre l´ intérieur de l´olla et la terre à l´extérieur. Les racines s´y collent et la plante est ainsi directement “biberonnée” . L´humidité régnante favorise également aux racines de la plante la circulation des vers de terre, qui (les endogés) apportent plus facilement aux plantes la matière organique assimilable. Donc la perte de surface “plantable est largement compensée par une meilleure production de plantes plus saines et vigoureuses, puisant plus facilement l´eau et l´aliment dans la terre.
Un petit truc est de se séparer de l´idée d´un potager en belles lignes droites et de se laisser porter par les qualités du cercle. Une olla de 15 litres entourée de 5 plans de tomates par exemple.
Une olla de 10 à 15 litre au centre d´un bac potager de 1,20m à 1,40m de coté ou de diamètre les plants les plus gourmands en eau, autour de l´olla et les plus sobres les plus éloignés.
Ces mesures sont pensées pour une autonomie en eau d´environ 5 jours (mesure moyenne approximative qui seront variables dans des circonstances éloignées de la normale)
Pour les Keyholes il serait plus judicieux de mettre plusieurs plus petites ollas 3,5 à 5l en cercle d´un demi rayon trois par exemple.
Donc l´Olla développe de forme optimale toutes ses qualités surtout en cas de chaleur et de sécheresse, pour limiter les pertes d´eaux dues à l´évaporation lors d´arrosages en surface, pour économiser l´eau et le travail du jardinier. Ou en intérieur pour pallier à l´absence du propriétaire des lieux. Là elles sont effectivement d´une extrême utilité. Entre 0,5 et 1,5l pour les plantes de nécessité courantes, pour les arbustives 5l est une bonne mesure dans une grande jardinière 1m³ par exemple.
Quelles que soient les circonstances il faut toujours protéger le sol, tapis végétal ou système de paillage pour limiter au maximum l´évaporation d´eau.
Bonjour je fabrique des jarres d’irrigation pour votre chalet ou autre situation. J’ai une page facebook Stellas Économiseur d’Eau pour Potager, bienvenue! Mon atelier est situé a Drummondville tout près de l’autoroute 20. Bienvenue!
Vive le tuyau suintant …qui a mon avis est moins de troubles mais il doit être de bonne qualité car le mien a ( brisé ) après une demie saison d’utilisation ?? Donc investissement pour durer longtemps tel est ma devise……?
Bonjour
Creuser un trou et le remplir de roches et lui ajouter de l’eau, c’est peux être aussi bon?
Qu’elle grandeur et à qu’elle distance ?
Merci
Suzanne
Le “trou et roche” system fera que l’eau arrive rapidement et se drainera vers le bas rapidement. Peu d’eau migrera tout autour. L’olla libère l’eau lentement et le tend donc è couvrir plus de surface. Quelle grandeur? C’est surtout une question de fréquence de remplissage: il faudra remplir un gros olla moins souvent. Quelle distance? Tout dépendra de type de sol, car l’eau s’étend davantage dans un sol plus dense (glaise, sol limoneux) qui dans un sol sablonneux. Environ 1 m entre les ollas est habituellement le point de départ.
J’ai fais un potager en carré pour la première fois cette année et j’ai utilisé les ollas pour l’arrosage.
Le fameux pot en terre cuite que j’ai bouché hermétiquement. J’en ai 4 en tout et je dois dire que j’en suis très satisfaite. Remplissage au 3-4 jours, ce qui ne me dérange pas du tout de faire. Je ne voulais pas de tuyaux suintants donc ça me convient parfaitement. Un petit coup d’oeil pour vérifier si il manque d’eau et le tour est joué. Je ne stress pas à savoir si mes plants ont besoin d’eau ou non. Parce qu’au delà de l’effort de les remplir sans cesse, il sont avantageux pour éviter de trop ou de trop peu arroser. Qqun de moins habile ou moins expérimenté pourrait trouver ça plus pratique puisque c’est la plante qui prend l’eau selon ses besoins. Même pendant les grosses chaleurs, je n’ai pas vu de différence et les plants sont restés très beaux. Effectivement, ça prend un carré d’espace de culture mais je pose un autre pot par-dessus avec des fleurs mellifères. C’est joli et c’est utile.
Je dirais que c’est une méthode à essayer et de voir si ça nous convient. Je vais le refaire l’année prochaine sans aucun doute. Et puis les enlever de terre avant l’hiver n’est pas si demandant que ça. Ça fait partie de la préparation d’automne.
elle couvre moins de surface mais mieux ciblée!
Je cherche a men procurer mes ou
Au Québec
Je n’en vois toujours pas en magasin au Québec. Essayez etsy.com pour une commande postale.
Bonjour, j’en fabrique a mon atelier de poterie à Drummondville
j’ai une page facebook https://www.facebook.com/Stellas-%C3%89conomiseur-dEau-pour-Potager-109942620711121
Vous pourrez y voir les photos du banc d’essai et les résultat au potager et jardin intérieur. Bienvenue!
bonjour je fabrique des ollas, que je nomme Stellas Économiseur d’eau pour potager, stellas-irrigation.com
Bonjour, nous sommes officiellement des faiseuses de ollas! Nous sommes à Montréal et la mise en marché officielle est prévu juste avant noël. Seriez-vous acheteurs et si oui à quel prix en moyenne sachant que nous offrons un format à planter pour les petit pot d’intérieur env. 250ml et une jarre à enterrer de 750ml pour les bacs.
Merci
Vanessa
Non, je ne serais pas acheteur, mais je peux rajouter vos coordonnées à l’article en temps et lieux.
Bonjour, ça m’intéresse, quels sont les prix pour ceux d’intérieur? et où vous trouver? Merci
Bonjour,
Je suis à la recherche d’une solution d’arrosage pour les 3 semaines ou nous serons absents durant l’été. Les tuyaux suintants sont avantageux, mais nous ne sommes pas satisfaits de leur durabilité. Ceux en caoutchouc “suintants” se cassent ou se décomposent. N’ont fait qu’une saison. Faut dire que mon mari ne les avait pas rentrés l’hiver! Est-ce que ces tuyaux peuvent être durables si on les rentre? L’année suivante, nous avons opté pour un tuyau en plastique plus rigide, percé de petits trous. Cette année, il est fendu et nous essayons de voir comment le réparer. Ce n’est pas le temps que ça lâche quand t’es pas là! On a déjà eu un dégât d’eau dans le stationnement parce qu’une valve avait lâché pendant notre absence. C’est la voisine qui s’en est aperçu et qui est venue fermer l’eau… Nous n’aimons pas le gaspillage et cherchons une solution vraiment durable, qui ne brise pas après une saison. Merci de vos recommandations!
Vous avez sans doute acheter, comme moi, un des clones des tuyaux suintants bas de gamme, habituellement fabriqués en Chine. Essayez plutôt un vrai: https://jardinierparesseux.com/2018/06/05/un-tuyau-suintant-de-qualite-professionnelle/
Bjr de France j’ai un terrain argileux où les campagnols sont rois…si je mets en place des oyas pour mon potager est-ce que la soif ne va pas les attirer encore plus vers ces zones en permanence humides ?
Comme ils mangent les plantes, ils vont certainement être attirés par les plantes plus luxuriantes. Mais ils sont territoriaux, notamment pendant l’été, et donc ceux qui habitent le secteur plus humide ne permettront pas à des hordes de campagnols d’envahir. Donc, vous en verrez peut-être un peu plus dans le secteur, mais la différence sera relativement mineure.
Bonjour Monsieur Hogdson, il y a depuis peu une compagnie Montréal aire qui, à mon grand bonheur, font des oïa ? elles sont disponible sur leur site et dans quelques détaillants dont Folia Design à Québec
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Il est maintenant possible de se procurer des jarres d’irrigation au Québec. J’ai trouvé: Poterie d’Estelle, et Oïa & co. Oïa & co vendent maintenant leurs jarres sur le site internet du magasin Simons, ce qui facilite l’expédition.
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J’en fabrique à mon atelier de Drummondville. Stellas-irrigation.com Très bien utilisé dans un cas comme le vôtre.
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