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Cultivons les emblèmes floraux du Canada

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Source: Zhu, www.flickr.com

Le Canada cĂ©lèbre sa fĂŞte nationale le 1er juillet, date qui commĂ©more l’indĂ©pendance du pays acquise le 1er juillet 1867. Contrairement Ă  beaucoup de pays, le Canada n’a pas d’emblème floral national, mais en l’honneur de cette journĂ©e spĂ©ciale, pourquoi ne pas jeter un coup d’œil sur les emblèmes floraux de ses 13 provinces et territoires… en portant une attention particulière aux variĂ©tĂ©s que vous pourriez cultiver dans votre propre jardin un jour!

Alberta

Rosier aciculaire (Rosa acicularis)

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Rosa acicularis. Source: jardinierparesseux.com

Ce rosier arbustif bien rustique produit des fleurs simples roses odorantes au milieu et à la fin de l’été. Ce sont les nombreuses épines droites et pointues qui lui ont mérité ses noms commun et botanique, puisque acicularis signifie «comme une aiguille». Les fleurs sont suivies par des cynorhodons (baies) rouge vif qui attirent les oiseaux, sont comestibles et restent souvent sur la plante une grande partie de l’hiver. Le rosier aciculaire s’adapte à la plupart des conditions de jardin, mais nécessite le plein soleil pour bien fleurir. Dimensions : 1-2 m x 1-5 m. Zone 2.

Colombie-britannique

Cornouiller du Pacifique (Cornus nuttallii)

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Cornus nuttallii. Source: www.vannattabros.com

Il s’agit d’un arbre ou d’un grand arbuste portant des inflorescences spectaculaires constituées d’une grappe de fleurs verdâtres assez insignifiantes entourées de 4 à 8 grandes bractées blanches. Les fleurs apparaissent au milieu du printemps et parfois, en moindre quantité, pendant l’été. Elles sont suivies de fruits rouges. Le cornouiller du Pacifique ne s’adapte généralement pas bien aux conditions trouvées à l’extérieur de son aire de répartition naturelle (de la Californie à la Colombie-Britannique) et, au Canada, il peut rarement être cultivé ailleurs que près de la côte du Pacifique. Il est de plus très difficile à transplanter avec succès et il est donc préférable d’acheter une plante en pépinière que de la récolter dans la nature. Bien qu’il puisse atteindre 25 m de hauteur à l’état sauvage, il ne le fera certainement pas en culture. La plupart des jardiniers le taillent régulièrement et forment ainsi un grand arbuste de 2 à 5 m de hauteur et d’autant de diamètre. Zone 7.

Île-du-Prince-Édouard

Cypripède acaule ou sabot de la vierge (Cypripedium acaule)

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Cypripedium acaule. Source: Dave Taft, Facebook

Certainement l’une des plus belles fleurs sauvages du Canada, le cypripède acaule est trouvé dans les milieux humides du centre et de l’est du Canada et dans l’est des États-Unis, principalement dans les forêts de conifères. Sa fleur, avec son gros labelle rose en forme de sac (le «sabot» du sabot de la vierge) et ses tépales violets à bruns, est tout à fait remarquable. On peut facilement le distinguer des autres cypripèdes par ses feuilles (généralement deux) uniquement basales, un détail noté dans son nom, car acaule veut dire «sans tige». Autre indice: il n’y a pas de feuilles sur la tige florale. Le «sabot» varie en couleur, pouvant être rose foncé à rose pâle, même, mais très rarement, blanc. La plante est de taille très variable aussi: dans une région donnée, les tiges florales peuvent atteindre plus de 45 cm de hauteur et dans une autre, seulement 15 cm!

Le cypripède acaule n’est pas facile à cultiver. Il a besoin d’un sol acide (pH de 4 à 5) et réussit mieux à l’ombre partielle dans un sol assez humide. Ne récoltez jamais cette plante délicate dans la nature: elle mourra presque certainement de la transplantation. Heureusement qu’il existe maintenant dans le commerce des plantes produites par culture in vitro qui se sont révélées beaucoup plus adaptables aux conditions de jardin que celles récoltées à l’état sauvage. Mais attention, vous paierez un bon prix pour les obtenir! Dimensions : 15-45 cm x 15-30 cm. Zone 3.

Manitoba

Anémone des Prairies (Anemone patens ou Pulsatilla patens)

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Anemone patens. Source: www.parkrec.nd.gov

Mignonne petite fleur qui s’épanouit très tôt au printemps, souvent entourée de neige, mais qui n’est pas du tout un vrai crocus (genre Crocus), cette fleur des Prairies réussira dans la plupart des jardins de climat tempéré. Intéressante en plate-bande et en rocaille, l’anémone des Prairies produit de gros bourgeons violets qui s’ouvrent pour révéler une fleur en coupe presque blanche avec une masse d’étamines jaunes au centre. Après sa floraison, le feuillage profondément découpé se développe, formant un monticule bas. Il est argenté au début, mais devient vert moyen à maturité. Les graines plumeuses qui apparaissent pendant l’été ajoutent de l’intérêt.

Plante à croissance lente, mais quand même robuste, l’anémone des Prairies préfère le plein soleil ou une ombre très légère et un sol très bien drainé. Elle tolère les sols alcalins. Mieux vaut la transplanter ou la diviser à l’automne seulement; les dérangements au printemps peuvent lui être fatals. Ne récoltez pas cette plante dans la nature, car elle est en voie de disparition. Dimensions : 15 cm x 15 cm. Zone 2.

Attention lors de la récolte des plantes dans la nature!

La majorité des emblèmes floraux du Canada sont disponibles auprès de sources commerciales, soit localement, soit par correspondance, mais si vous ressentez le besoin d’en récolter dans la nature, assurez-vous de le faire de façon écoresponsable. D’abord, vous devez avoir la permission du propriétaire du terrain. Deuxièmement, ne récoltez que dans les zones où la plante est au moins localement abondante et ne prenez qu’une petite partie de la population. C’est la récolte de semences qui a le moins d’impact sur la population indigène, suivie de la prise de boutures. Déterrer des plantes est par contre plus dommageable. De plus, certains de ces emblèmes floraux ne se transplantent pas bien quand on les prélève dans la nature (ce détail sera mentionné dans leur description) et leur récolte est donc déconseillée. Aussi, avant de récolter l’une de ces plantes pour quelque raison que ce soit et de la ramener à la maison, assurez-vous d’avoir réuni les conditions nécessaires pour les réussir dans votre jardin.

Nouveau-Brunswick

Violette cucullée (Viola cucullata)

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Viola cucullata. Source: mywildflowers.com

Cette violette est une plante commune dans une grande partie de l’est de l’Amérique du Nord. On peut la distinguer des autres violettes (et il y en a beaucoup!) par ses feuilles en forme de cœur, son port acaule (les feuilles et les fleurs naissent directement du sol) et ses fleurs violettes inodores portées au-dessus du feuillage. La violette cucullée fleurit souvent du printemps à la fin de l’été quand les conditions lui conviennent. Elle forme des touffes et se propage par des rhizomes souterrains. Elle pousse dans la plupart des conditions, mais semble mieux réussir dans les sols humides à la mi-ombre ou à l’ombre. Toutefois, ne soyez pas surpris de la voir croître aussi au plein soleil ou dans un sol très sec. Attention! Cette violette se ressème parfois un peu trop abondamment dans certaines conditions et peut alors nécessiter un certain contrôle de votre part pour éviter qu’elle ne devienne une mauvaise herbe. Dimensions : 12-25 cm x 25 cm. Zone 2.

Nouvelle-Écosse

Épigée rampante (Epigaea reptans)

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Epigaea reptans. Source: www.vfthomas.com

Cette petite plante à floraison précoce est en fait un arbuste rampant aux tiges ligneuses, mais les jardiniers la considèrent comme une plante vivace vu sa taille réduite. Les tiges rampent lentement dans toutes les directions et les plantes bien espacées peuvent donc faire un bon couvre-sol… avec le temps. Les feuilles ovales coriaces sont persistantes et peuvent être lisses et luisantes ou duveteuses et mates, selon l’origine de la plante. De petites grappes de fleurs blanches à roses très odorantes sont portées très tôt au printemps, à la fonte des neiges. C’est une plante à croissance lente qui ne supporte pas les perturbations: n’essayez pas de la récolter à l’état sauvage. Au lieu de cela, mieux vaut obtenir des plantes chez des spécialistes des fleurs indigènes ou la cultiver à partir de semences. L’épigée préfère l’ombre et l’ombre partielle et les sols acides et bien drainés. Dimensions : 5 cm x 30-100 cm. Zone 2.

Nunavut

Saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia)

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Saxifraga oppositifolia. Source: Joan Simon, Wikimedia Commons

Cette jolie petite plante en forme de petit coussin mérite une place dans nos rocailles. Les minuscules feuilles sont arrondies et en forme d’écailles, se chevauchant étroitement sur des branches quelque peu ligneuses et donnant à la plante entière un aspect de mousse quand elle n’est pas en fleurs. Les fleurs printanières pourpres (plus rarement lilas ou roses) sont abondantes et beaucoup plus grandes que les feuilles, recouvrant ainsi souvent la plante. La saxifrage à feuilles opposées pousse naturellement dans les régions arctiques et alpines (c’est l’une des plantes les plus nordiques au monde : on a trouvé des spécimens au 80° N au Groenland!) et s’adapte bien à la plupart des climats tempérés frais, préférant le plein soleil dans les régions froides, mais l’ombre de l’après-midi là où les étés sont chauds. Le sol doit être bien drainé ou même rocailleux. Elle est facile à multiplier par bouturage. Dimensions : 5 cm x 15-30 cm. Zone 1.

Ontario

Trille blanc (Trillium grandiflorum)

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Trillium grandiflorum. Source: jardinierparesseux.com

Une forêt pleine de trilles blancs crée un effet spectaculaire, mais il faudra des décennies pour que cette plante à croissance lente se propage assez pour remplir un boisé! Le trille blanc pousse à partir d’un rhizome profondément souterrain, chaque rhizome développant une seule tige, mais produisant avec le temps des rejets. Le nom Trillium signifie trois et, en effet, tout vient par trois: 3 pétales, 3 bractées et 3 feuilles. Les fleurs sont d’abord d’un blanc pur pour devenir roses en vieillissant. Il est facile à installer à partir de plantes cultivées commercialement, mais le repiquage des plantes prises dans la nature n’est pas toujours aussi réussi. Mieux vaut alors laisser les trilles sauvages tranquilles. Le trille blanc réussit mieux à l’ombre ou à l’ombre partielle d’une forêt de feuillus, surtout dans un sol bien drainé. Dimensions : 20-45 cm x 20-30 cm. Zone 3.

Québec

Iris versicolore (Iris versicolor)

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Iris versicolor. Source: pinterest.ca

Je viens d’écrire plus longuement au sujet de cette plante et vous pouvez lire l’article ici : Cultivons l’emblème floral du Québec, mais voici un résumé rapide.

L’iris versicolore est l’iris le plus commun de l’est de l’Amérique du Nord et il pousse dans les tourbières et le long des rivières et des lacs un peu partout. Il produit des feuilles graminiformes et a des fleurs typiques d’un iris, soit avec d’étroits pétales dressés (les étendards) et des sépales horizontaux ou arqués vers le bas. Les fleurs viennent dans diverses teintes de bleu, de violet et de pourpre avec des marques blanches et jaunes. Bien que notre sujet ne pousse que dans les sols humides à détrempés dans la nature, ou même avec ses racines carrément dans l’eau, il réussira très bien dans une plate-bande de fleurs aux conditions «ordinaires», c’est-à-dire bien drainée. Il préfère le plein soleil, mais tolère l’ombre partielle. Il est facile à cultiver et facile à multiplier par division à l’automne. Dimensions : 60-120 cm x 60 cm. Zone 3.

Saskatchewan

Lis des Prairies (Lilium philadelphicum andinum)

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Lilium philadelphicum andinum. Source: plantworld2.blogspot.com

Le lis des Prairies est facile à reconnaître, car aucun autre lis indigène de l’Amérique du Nord n’a des fleurs dressées! Les grosses fleurs estivales sont rouge orangé avec une gorge jaune portant des taches sombres. Les jeunes plantes portent généralement une fleur par tige; les plantes plus matures, deux ou trois. Théoriquement, les feuilles de la variété des Prairies (L. p. andinum) sont portées individuellement, tandis que celles de l’est de l’Amérique (L. philadelphicum) sont groupées en verticilles, mais en fait cela est très variable. C’est un lis facile à cultiver à partir des bulbes plantés à la fin de l’été ou à l’automne. Il réussit très bien dans la plupart des sols de jardin bien drainés, dans un endroit ensoleillé ou légèrement ombragé. Multipliez-le par division ou par semences et il produira rapidement de nouvelles plantes à partir d’écailles de bulbes placées dans un sol humide, mais bien drainé. Attention : il est très sujet au criocère du lis. Notez que cette espèce est protégée en Saskatchewan et ne peut pas être cueillie, déterrée ou détruite dans cette province. Dimensions : 30-90 cm x 30-40 cm. Zone 3.

Terre-Neuve-et-Labrador

Sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea)

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Sarracenia purpurea. Source: jardinierparesseux.com

Plante absolument fascinante, la sarracénie pourpre est une plante insectivore, consommant des insectes et d’autres arthropodes. Ceux-ci tombent dans ses feuilles-pièges en forme de pichet et se noient dans l’eau qu’elles contiennent, incapables d’en sortir en grimpant à cause des parois très lisses. Les feuilles peuvent être entièrement vertes, vertes aux nervures rouges ou nettement pourpres, une exposition au plein soleil provoquant la coloration la plus intense. La plante produit aussi un certain nombre de feuilles aplaties «normales», donc sans piège. Notez que plus le sol est pauvre, plus la plante produira de pièges! La fleur pendante rouge, portée au-dessus des feuilles sur une tige dressée, est tout aussi bizarre que les feuilles : on dirait une soucoupe volante!

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Curieuse fleur de la sarracénie pourpre. Source: www.perverdonk.com

Cette plante est originaire de tourbières presque dépourvues de minéraux et d’autres milieux au sol pauvre et ainsi ne poussera pas bien dans la plupart des sols de jardin: ils sont bien trop riches pour son goût et aussi nettement trop secs! Mieux vaut la cultiver dans une tourbière ou en bordure d’un jardin d’eau, dans la mousse de sphaigne plutôt que dans la terre. Ne fertilisez jamais cette plante et n’utilisez que de l’eau de pluie ou de l’eau distillée pour son arrosage. Dimensions : 35-40 cm x 45-60 cm. Zone 2.

Territoires du Nord-Ouest

Dryade à feuilles entières (Dryas integrifolia)

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Dryas integrifolia. Source: arcticplants.myspecies.info

Botaniquement parlant, cette plante à tiges ligneuses rampantes est en fait un arbuste, mais les jardiniers la considèrent comme une plante vivace. La dryade convient parfaitement à la rocaille où elle créera lentement un tapis rampant de feuilles persistantes brillantes coiffées de marguerites blanches au cœur jaune contrastant. Elle fleurit à la fin du printemps et au début de l’été. Les fleurs sont suivies de semences plumeuses blanches, un attrait supplémentaire. Elle est assez facile à cultiver dans les régions aux étés plutôt frais — il suffit de la planter en plein soleil dans un sol très bien drainé ou même rocailleux — mais elle aura besoin d’ombre l’après-midi dans les climats plus chauds. En raison d’une longue racine pivotante, il est très difficile de récolter cette plante dans la nature et même les boutures et les semences sont difficiles à réussir. Il est alors préférable d’acheter des plantes auprès des spécialistes des plantes alpines. Dimensions : 5-15 cm x 30-60 cm. Zone 2.

Yukon

Épilobe à feuilles étroites (Chamerion angustifolium, anciennement Epilobium angustifolium)

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Chamerion angustifolium. Source: plants.usda.gov

L’épilobe est une grande plante aux feuilles très étroites rappelant celles des saules. C’est l’une des premières plantes à repousser après un feu de forêt et les anglophones l’appellent, pour cette raison, «fireweed». Par contre, l’épilobe disparaît à mesure que la forêt se régénère et que les conditions deviennent plus ombragées. Les fleurs rose magenta sont très voyantes et s’épanouissent pendant un mois et plus au milieu de l’été. Vu sa tendance à former d’énormes colonies, l’épilobe peut baigner le paysage tout entier d’un rose brillant pendant sa floraison. Les graines blanches à aigrette sont par la suite portées loin au large par le vent. À l’automne, le feuillage rougit joliment.

Trouvée essentiellement partout dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère Nord, l’épilobe à feuilles étroites est facile à cultiver, mais devient très envahissante en raison de ses rhizomes rampants. Ainsi, on l’utilise rarement en plate-bande, mais plutôt dans les jardins de fleurs sauvages et dans les plantations naturalisées. Tout type de sol lui convient, mais le plein soleil est de rigueur si vous voulez profiter d’une bonne floraison. Dimensions : 1-3 m x illimité. Zone 1.


Et voilà: les jardiniers canadiens peuvent se contenter de cultiver l’emblème floral de leur propre province ou se donner le défi d’essayer de créer un jardin pancanadien en plantant autant d’emblèmes des autres provinces et territoires que possible. Pour les non-Canadiens, ces plantes magnifiques et souvent tout à fait inhabituelles ont quand même des attraits qui mériteraient la découverte!

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commentaire sur "Cultivons les emblèmes floraux du Canada"

  1. Michelle Turcotte dit :

    Merci beaucoup M Larry, très instructif cet article. Question sur le lys du Canada…je pensais qu’il l’Ă©tait l’emblème de notre pays ?

  2. […] provinces et tous les territoires du Canada ont un emblème floral officiel (lisez Ă  cet effet Cultivons les emblèmes floraux du Canada). Pour le QuĂ©bec, c’est l’iris versicolore (Iris versicolor), pour l’Ontario, le trille […]

  3. Étienne Rivest dit :

    Bonjour,

    Dans cet article, vous dites que “l’épilobe Ă  feuilles Ă©troites est facile Ă  cultiver”. C’est ma plante indigène favorite, et j’essaie de la cultiver depuis quelques annĂ©es.

    Sur notre terrain, nous laissons une grande parcelle en friche “partielle” que je tonds une seule fois par annĂ©e Ă  l’automne, afin de faire un jardin de fleurs sauvages. Nous y avons transplantĂ© quelques plantes indigènes pour aider la colonisation. J’ai tentĂ© Ă  quelques reprises d’y transplanter des Ă©pilobes, d’en semer Ă  l’automne, avant et après la tonte. Rien n’y fait, il n’y a toujours pas d’Ă©pilobes qui poussent. J’ai aussi tentĂ© les semis Ă  l’intĂ©rieur le printemps dernier. Ils n’ont pas dĂ©passĂ© le stade des cotylĂ©dons et sont morts.

    Avez-vous quelques suggestions ou références sur le sujet ?

    Merci de votre rĂ©ponse, et, surtout, de l’ensemble des connaissances que vous mettez Ă  la disposition du public.

    • Curieusement, j’ai rĂ©ussi Ă  la fois des semis (directement en terre Ă  l’automne) et des transplants sans la moindre difficultĂ©. Peut-ĂŞtre que vos conditions ne conviennent pas? Sinon, peut-ĂŞtre que les infos sur ce site web peuvent aider: https://le-jardin-des-medicinales.com/cultiver-epilobe/

      • Étienne Rivest dit :

        Merci beaucoup de votre rĂ©ponse vraiment rapide ! Les conditions devraient convenir puisqu’il en pousse un peu partout dans les environs. Je vais dĂ©sherber un espace cet automne, après la tonte, comme le suggère le site auquel vous rĂ©fĂ©rez, afin d’aider la prise des graines au printemps.

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