Ces sachets sont ajoutés aux produits en tant que produit dessiccatif afin d’absorber toute humidité nocive ou odeur de moisi qui pourrait s’accumuler pendant l’entreposage. Et ils sont très efficaces: la silice peut absorber jusqu’à 40% de son poids en humidité. En dépit de ce qui est indiqué sur le sachet, vous n’avez pas besoin de jeter ces sachets et ils ne sont pas toxiques non plus, malgré ce que suggère l’avertissement «Ne pas consommer». Vous pouvez, en effet, les réutiliser, et ce, comme produit dessiccatif pour tout ce que vous entreposez pendant quelques mois: vêtements hors saison, papiers, photos, etc. *Le gel de silice n’est pas toxique, mais on recommande de tenir les sachets hors de la portée des jeunes enfants, car ils pourraient constituer un risque d’étouffement. Utilisations en jardinage Voici quelques façons de réutiliser les sachets de gel de silice en jardinant: Ajoutez une enveloppe de gel de silice au contenant dans lequel vous entreposez vos sachets... Lire la suite >
Si vous voulez planter un arbre sur votre terrain, mais ne voulez pas abandonner une plate-bande ensoleillée ou une pelouse à cause de l’ombre que l’arbre créera, pensez au détail suivant: plus les feuilles d’un arbre sont petites ou fines, plus la lumière passera; plus elles sont grosses, moins le soleil pénétrera jusqu’au sol. Ainsi, les arbres aux feuilles minuscules, comme les féviers (Gleditsia spp.) et les robiniers (Robinia spp.), et ceux à feuilles très découpées, comme l’aulne à feuilles laciniées (Alnus glutinosa ‘Imperialis’), certains érables du Japon (Acer palmatum dissectum) et le bouleau Filigree Lace (Betula pendula ‘Filigree Lace’ et autres bouleaux à feuilles découpées), laissent passer beaucoup de lumière et l’on peut considérer l’espace à leur pied comme étant à la mi-ombre, voire, si l’arbre est isolé, au plein soleil. D’autres arbres ont des feuilles très grosses et créent beaucoup d’ombre, même dans leur jeunesse, et de plus l’ombre se densifie avec le temps. C’est notamment le cas de... Lire la suite >
Quand le naturaliste suédois Carl von Linné a développé le système binomial de nomenclature pour les plantes en 1753, dans lequel chaque espèce a été placée dans un genre (le premier nom) avec d’autres espèces étroitement apparentées, puis a reçu un nom spécifique (le deuxième nom) pour la distinguer de ses cousines, cela a énormément simplifié l’identification des espèces. Cela donne des noms comme Abies (genre) balsamina (espèce) pour le sapin baumier et Taraxacum (genre) officinale (espèce) pour le pissenlit plutôt que tout un paragraphe descriptif (la méthode précédente). De plus, on pouvait appliquer ce même nom partout dans le monde. Finie la tour de Babel botanique! Le système a assez bien fonctionné au cours des 250 dernières années, bien que, pour diverses raisons, certains noms aient dû être changés… mais jamais autant qu’aujourd’hui. C’est parce que les taxonomistes (les scientifiques qui nomment les plantes) ont un nouvel outil non disponible à l’époque de Linné pour aider à identifier les... Lire la suite >
Il n’y a pas de plante traditionnelle pour le jour de l’An comme il en existe pour Noël, mais il est toujours intéressant d’offrir une plante, fleurie ou pas, lorsque vous rendez visite à la parenté… ou aux amis. Si vous ne connaissez pas le degré d’habileté horticole de l’hôte de la réception, pensez à offrir une plante verte tolérant l’ombre (philodendron, dieffenbachia, aglaonéma, etc.). C’est que la plupart des gens sous-estiment les besoins en lumière des plantes et alors les perdent, car une plante sans éclairage adéquat ne peut que dépérir. En offrant en cadeau une plante qui peut tolérer les coins les plus sombres, il est presque certain que le bénéficiaire réussira à la cultiver non seulement pendant quelques mois, mais durant de longues années. Ainsi votre cadeau sera vraiment très apprécié!
L’air sec est un problème majeur pour les plantes d’intérieur pendant l’hiver… et d’ailleurs, pour toute plante qui pousse à l’intérieur (semis, boutures, etc.) à cette saison. Lorsque l’humidité atmosphérique est inférieure à 40%, ce qui est certainement le cas dans de nombreuses maisons, les plantes s’efforcent de compenser en transpirant plus abondamment, c’est-à-dire en libérant de l’eau par leurs stomates (pores respiratoires). Plus l’air est sec, plus elles transpirent, et cela peut les conduire à perdre leur eau plus rapidement que les racines ne peuvent la remplacer, endommageant les tissus fragiles des feuilles et des fleurs. Cela peut conduire à toutes sortes de symptômes de stress: flétrissement, boutons floraux brunis ou avortés, feuilles qui se recourbent, feuilles aux pointes brunes, mort de la plante, etc. Les feuilles stressées par l’air sec sont également plus sujettes aux dégâts des ravageurs (araignées rouges, aleurodes, thrips, etc.) Certaines plantes tolèrent l’air sec Cela dit, de nombreuses plantes, en particulier celles qui sont... Lire la suite >
(Solanum pseudocapsicum, syn. S. capsicastrum) Cette jolie plante d’origine sud- et centraméricaine est souvent offerte en cadeau en hiver, puisque c’est à ce moment qu’elle se recouvre de ses magnifiques fruits rouge orangé. Les fruits peuvent durer pendant presque tout l’hiver, mais à leur chute, la plante tend à se dégrader. Là où elle est cultivée à l’extérieur à l’année (dans les pays chauds, zones 9-12, où d’ailleurs elle s’échappe parfois de la culture pour devenir une mauvaise herbe), elle peut survivre plusieurs années, mais elle récupère moins facilement quand on la cultive comme plante d’intérieur. Dans ce cas, le plus facile est de semer de nouveaux plants à partir de graines récoltées dans les fruits, à la manière des semis de poivron. Semés à la fin de mars, les nouveaux plants fleuriront à l’été et seront de nouveau en fruits l’hiver prochain. Si vous décidez de conserver votre plante, taillez-la sévèrement en mars/avril en rabattant au 2/3 les pousses de... Lire la suite >
La légende veut que, quand l’étoile de Bethléem est apparue dans le ciel à la naissance de Jésus, les végétaux ont pu prendre la parole. Chacun voulut alors démontrer que c’était lui qui pouvait le mieux servir le nouveau petit roi et sa famille. «Je peux très bien les servir, dit le dattier. Avec mes longues frondes, j’offre une ombre bienfaisante lors des journées torrides. De plus, mes fruits délicieux, frais ou séchés, les nourriront durant toute l’année. C’est certainement moi qui serai le plus utile!» «Vous vous trompez, répondit la canne à sucre. C’est de loin moi qui serai la plus utile à Jésus et à ses parents. Avec ma sève si sucrée, on peut faire des bonbons qui feront sourire le petit, des boissons douces pour étancher sa soif et des pâtes à tartiner sucrées pour beurrer son pain. Il est évident que c’est moi qui serai la plus utile!» «Vous avez tort tous les deux!... Lire la suite >
Je pense que je peux dire sans me tromper que la plante de Noël la plus populaire en Amérique du Nord est le poinsettia (Euphorbia pulcherrima): les magasins en regorgent à cette saison! Mais d’autres plantes aussi sont populaires: le cactus de Noël (Schlumbergera spp.), le kalanchoé de Noël (Kalanchoe blossfeldiana), l’amaryllis (Hippeastrum spp.), le piment de Noël (Capsicum annuum), le cerisier de Jérusalem (Solanum pseudocapsicum), la fougère givrée (Selaginella martensii ‘Frosty’), le sapin de Norfolk (Araucaria heterophylla) et, bien sûr, le sapin de Noël (Abies balsamea et autres). Depuis quelques années, le thé des bois, aussi appelé gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens), s’est ajouté à la liste. Mais les plantes de Noël diffèrent autour du monde. Jetons un coup d’œil sur ce qu’il se passe ailleurs. Nouvelle-Angleterre En plus des plantes précitées, j’ajouterais à la liste des plantes de Noël le polystic faux-acrostic (Polystichum acrostichoides), qu’on appelle aux États-Unis «Christmas fern» (fougère de Noël), car ses frondes sont persistantes et peuvent... Lire la suite >
Ils sont déjà dans les magasins Marks & Spencer en Angleterre: des avocats sans noyau. Éventuellement, ces avocats arriveront dans une épicerie plus près de chez vous. Mais qu’est-ce que c’est que l’avocat sans noyau et d’où vient-il? D’abord, les avocats sans noyau ne sont pas si nouveaux. Il y a souvent un pourcentage de fruits sans noyau sur un avocatier, notamment dans les cas des cultivars populaires ‘Fuerte’, ‘Arad’ et ‘Mexicola’, surtout quand les conditions culturales ne sont pas propices à un mûrissement parfait. Les producteurs les appellent cornichons ou avocats cornichons et, jusqu’à récemment, les rejetaient. Mais maintenant, ils les appellent avocats cocktail — plus sophistiqué, n’est-ce pas? — et semblent avoir trouvé un débouché pour ces rejets. Pas des OGM En passant, non, ces fruits ne sont pas des OGM. Il n’est pas nécessaire de faire des transferts de gènes pour créer des avocats sans noyau quand cela arrive spontanément! D’ailleurs, l’être humain cultive des raisins, des bananes... Lire la suite >
Vous vous rappelez sans doute l’histoire des rois mages qui apportèrent au bébé Jésus trois cadeaux: de l’or, de l’encens et de la myrrhe. L’or est, on le sait, un métal de grande valeur et n’est-ce pas que l’encens est ce qu’on brûle lors des cérémonies religieuses dans les églises? La plupart des gens n’ont toutefois pas la moindre idée de ce qu’est la myrrhe. Mais en fait, l’encens et la myrrhe sont des gommes-résines de grande valeur, à l’époque et même aujourd’hui, dérivées de plantes. Retraçons leur histoire ici. L’encens L’encens brûlé dans les églises de nos jours est généralement un mélange artificiel d’essences odoriférantes, mais l’encens de la Bible avait un sens beaucoup plus précis. C’était de l’oliban, aussi appelé franc encens (encens vrai), une gomme-résine aromatique dérivée d’arbres à encens du genre Boswellia (notamment B. sacra, B. carteri et B. frereana) de la famille des Burséracées et trouvés seulement dans la corne d’Afrique et la péninsule arabique.... Lire la suite >