Les plantes aident leur parenté
Plusieurs études démontrent que les plantes reconnaissent leurs frangines, soit les plantes issues de la même mère, et leur offrent des traitements de faveur. Notamment, quand une plante pousse à côté d’une parente, elle dirige moins de racines dans sa direction et pousse moins rapidement, lui laissant la chance de s’établir. La présence d’une plante non apparentée dans le secteur, cependant, provoque la réaction contraire: elle envoie plus de racines en sa direction pour lui voler l’espace au sol et grandit plus rapidement pour créer de l’ombre. Ainsi sa compétitrice aura moins de chances de survivre.
Pour l’instant, personne ne sait exactement comment les plantes font pour reconnaître leur parentèle, mais certaines études semblent indiquer que ce soit par des signatures chimiques spécifiques offertes par les racines.
Tout à fait, j’ai bouturé une tige de mon hydrangée et je l’ai repiqué au sol tout près de la plante mère le printemps suivant et elle a bien progressée! C’était un geste intuitif…contente de savoir que mon intuition est bonne! Cependant, je l’ai déplacé un peu plus loin ce printemps-ci pour lui faire de l’espace…combien de temps doit-on les laisser côte à côte?
Il n’y a pas de règle… une fois que votre hydrangée était bien enracinée, elle était prête à “affronter” un nouveau milieu.
Merci pour la réponse! Est-ce que mes deux nouveaux hydrangées qui ne proviennent pas de boutures de la plante mère, vont avoir droit au même privilège?
Elles sont déjà enracinées, donc il suffit de les planter.
Ce n’est pas l’homme seulement qui veut avoir tant de territoire pour vivre aisément mais aussi les plantes c’est intéressant entre temps par une expérience que j’ai vécu avec mes grands parents et mes parents des la mort d’une personne qui s’est occupe des plantes et surtout les arbres que ces derniers se fanent petit a petit et meurt
Très logique…merci pour la réponse!
Est-ce que les chênes peuvent nuire plus que d’autre arbres. J’ai des chênes en bordure de mon poyager et de ce côté du potager ça ne pousse pas bien, même si cette partie du potager reçoit le plus de soleil. Aucun ombre due aux chênes.
Oui, certains chênes, et notamment le chêne rouge, sont allélopathiques (https://laidbackgardener.wordpress.com/2015/06/27/allelopathique/): ils “empoisonnent” un peu le sol à leur pied pour réduire la compétition. Il y a bien sûr des plantes résistantes à ces produits, mais je n’ai jamais vu de liste de plantes résistantes spécfiquement aux chênes rouges.
Les études et recherches à ce sujet ont avancé : il semblerait que les mycorhizes jouent un rôle important dans la communication entre racines…