Pas toujours nécessaire de réagir
La première question à se poser lorsqu’on se trouve devant un problème de parasite ou de maladie est: est-ce que ce problème est majeur ou mineur? Si le problème est majeur, si toute la plante risque d’y passer, s’il risque de s’étendre à d’autres végétaux, bien sûr, il faut agir et sans tarder (en utilisant la méthode la plus douce possible, bien sûr!)
Si le problème n’affectera pas la survie à long terme de la plante ni son utilité, il n’y a pas lieu d’intervenir. Par exemple, quand le blanc (oïdium) infeste le feuillage en fin de saison au moment où la plante est à la veille d’entrer en dormance de toute façon, quand il y a une seule chenille sur la plante, quand il s’agit tout simplement de quelques taches sur les feuilles inférieures, etc. Rappelez-vous de la règle des 15 pas : si vous ne voyez pas le «problème» à 15 pas de la plante, il n’est probablement pas nécessaire d’intervenir.
C’est une pilule difficile à avaler pour bien des jardiniers, qui associent «jardin» avec «perfection» et courent d’instinct vers le produit le plus toxique qui existe pour éliminer tout problème, mais quelques trous dans une fleur ou une feuille un peu mâchouillée ne nuisent pas à la santé de la plante. N’oubliez pas que la nature est très complexe et quand on traite un problème, on a tendance à en provoquer d’autres. Souvent, la chose la plus sage à faire est ne rien faire!
Bonjour !
Sur mes jeunes pommiers au printemps dernier il y avait plusieurs mini chenilles noires sur le dessous des feuilles (enfin, ça ressemblait à des chenilles mais c’était peut-être de petits vers). Comme c’était sous les feuilles et que cet insecte est vraiment petit, je ne les voyais pas à 15 pas des pommiers. Avez-vous une idée de quel insecte il s’agit, et de l’utilité ou non de lutter contre ça ? (Ne le sachant pas, l’an dernier, j’ai simplement retiré les «chenilles» chaque jour de chaque pommier…Mais si ce n’est pas utile, je vais passer mon tour pour ce printemps!)
Merci beaucoup 🙂
Lisa
C’était probablement de jeunes chenilles à tente. En grossissant, elles deviennent plus visibles. Si oui, éventuellement vous aurez vu une « tente » (nid) dans lequel celles se regroupe le soir. On peut les éliminer alors en coupant le nid. Sinon, et que l’an dernier vous n’avez remarqué aucune baisse de production, probablement c’était d’autres chenilles ou vers, larves de divers insectes, (il y en existe des milliers) qui causent peut de dommages aux plantes, surtout un arbre fort comme le pommier.
En ce qui concerne la «baisse de production», ce n’est pas applicable car ils sont vraiment jeunes, ils n’ont pas commencé à produire..
Je vais surveiller ça au printemps, je trouverai peut-être une «tente» ! Merci 🙂
[…] Évitez le plus possible d’utiliser des pesticides, même biologiques, car ceux-ci peuvent également nuire à la vie utile de votre sol, occasionnant d’autres problèmes. Je vous invite à lire le blog de Larry Hodgson à ce propos : Pas toujours nécessaire de réagir. […]