
Mais il y a un secret au sujet du figuier pleureur qui personne ne semble vouloir révéler: il n’aime pas les changements radicaux! Imaginez, le figuier pleureur typique commence sa vie en plein champ sous le soleil intense de la Floride, puis on l’arrache, l’empote, le met dans un camion noir et – presto! – il se trouve dans votre salon – sans doute beaucoup moins éclairé – moins de 2 semaines plus tard. Le choc est brutal… et il n’est donc pas surprenant qu’il montre sa détresse en perdant massivement des feuilles.
Heureusement, il y a un secret pour aider un figuier pleureur à bien faire la transition des tropiques à votre salon: il s’agit de l’acclimater.
Acclimatation maison
À l’intérieur de cette «serre temporaire» régnera une forte humidité, juste ce qu’il faut pour qu’une plante récupère. Placez la plante dans un emplacement très bien éclairé, mais sans soleil direct (sinon elle cuira à l’intérieur de son grand sac scellé). Après deux semaines, déplacez la plante vers son lieu de séjour final (un figuier bien acclimaté peut tolérer presque tout éclairage, même un emplacement très sombre).
Encore après deux semaines, durant lesquelles il s’acclimatera à la nouvelle luminosité, il est temps de commencer à l’habituer à l’air libre. Comme l’air de votre maison est beaucoup sec que l’air très humide auquel le figuier s’est habitué pendant son séjour le sac, il faut l’y acclimater graduellement. Chaque matin, percez un trou dans le sac avec un crayon. Avec le temps, le sac sera de plus en plus troué, et la plante sera de plus en plus acclimatée à l’air sec. Quand le sac sera en lambeaux, votre figuier sera bien acclimaté et vous pouvez ce qui reste du sac.
Voilà: un figuier parfaitement acclimaté qui ne perdra pas ses feuilles.
À appliquer aussi sur d’autres plantes d’intérieur
Cette même technique fonctionne aussi avec d’autres grandes plantes d’intérieur qu’on veut acclimater, notamment avec le croton (Codiaeum variegatum), lui aussi réputé pour la chute massive de feuilles quand on le change de place.
