L’automne est la meilleure saison pour faire des bouquets de fleurs séchées, car plusieurs fleurs tardives sèchent sur place dans la platebande et dans les prés: vous n’avez qu’à les récolter et les mettre en arrangement. C’est le cas de l’hydrangée paniculée, de la rudbeckie, de l’échinacée, de la cardère, de la lanterne chinoise, de la quenouille, de l’immortelle sauvage, des céréales, de plusieurs graminées et de beaucoup d’autres. De plus, vous pouvez récolter des feuilles sèchées, des cônes de conifère, des capsules de graines, des branches portant de petits fruits et même des branches séches pour complèter votre bouquet. Faites une tournée de votre cour ou, encore plus intéressant, à la campagne pour voir: les possibilités sont presque illimitées! La plupart des fleurs séchées dureront 2 ans ou plus avant de perdre leurs coloris.
Quand Jacques Cartier s’est arrêté au petit village iroquoien Stadacona lors de son deuxième voyage en 1535, à l’endroit où la ville de Québec sera édifiée en 1608, il a vu de vastes champs de culture de maïs, de haricots et de courges (que Cartier avait pris pour du millet, des fèves et des melons: il faut dire qu’il n’était pas un agriculteur!). Cette partie de l’histoire est bien connue. En effet, qui ne connaît pas l’histoire de ces «trois soeurs» que les Iroquoiens cultivaient ensemble sur la même butte de plantation? Mais on a oublié qu’il y avait aussi d’autres cultures sur place: le tabac, par exemple, qui allait bientôt faire «tout un tabac» en France, où on l’utilisa d’abord comme plante médicinale, le prenant pour une panacée! Mais aussi une autre plante qui a pris bien plus de temps à se faire connaître: le topinambour (Helianthus tuberosus). C’est plutôt un compagnon de Samuel de Champlain, l’avocat et voyageur... Lire la suite >
Nul besoin d’une boîte de compost ou même d’un tas de compost pour produire du compost. Vous pouvez «composter sur place», technique aussi appelé compostage de surface, en plaçant des déchets végétaux sur le paillis entre ou derrière les plants ou en les enterrant dans le jardin ou la platebande. Si vous les réduisez en miettes auparavant, les vers de terre et les micro-organismes du sol les feront décomposer en moins d’un.
Mieux vaut un pissenlit vivant qu’un rosier mort!
Quand je suis arrive à Québec il y a plus de 40 ans maintenant, j’ai été étonné par les superbes pelouses aux fleurs bleues qu’on voyait dans certains quartiers plus anciens. Les fleurs bleues, c’était des scilles de Sibérie (Scilla siberica) et elles poussaient par milliers dans ces pelouses de graminées. C’était d’autant plus étonnant que les pelouses des autres résidences du secteur étaient encore dans leur stade brun et terne du tout début du printemps, avant que les graminées ne se réveillent. Puis, après la floraison, les feuilles sont disparues, justement au moment où le gazon commence à verdir et alors le gazon redevenait un simple gazon, comme tout autre, pour le reste de la saison! Je me suis bien promis que, si jamais j’avais une pelouse un jour, j’allais la bourrer de petites fleurs printanières… ce qui fut d’ailleurs fait. Chaque printemps alors, ma petite pelouse se convertir en pré fleuri. Dès la fonte des neiges, les premières... Lire la suite >
Les tulipes ont la réputation de ne pas être très durables. En effet, souvent leur floraison diminue d’année en année: la première floraison, superbe, est suivie d’une deuxième floraison plus modeste, puis d’une troisième encore plus faible. Habituellement, au bout de 4 ans, il n’y a que du feuillage. Heureusement qu’il y a une solution à ce problème… mais d’abord, une explication: Pourquoi une vie si courte? Dans la nature, toutes les tulipes sont des bulbes bien pérennes. Elles reviennent d’année en année, se divisant au pied avec le temps pour former des touffes, comme toute autre plante vivace. Mais les tulipes cultivées ont été développées non pas en vue d’une floraison répétée, mais surtout pour une floraison unique. Il faut comprendre que la majorité des bulbes de tulipe produites aux Pays-Bas sont destinées à l’industrie de la fleur coupée, et ce, depuis plus de 200 ans. Tous ce que les producteurs de fleurs coupées demandent est une seule floraison,... Lire la suite >
Il n’y a pas de saison spécifique pour rempoter nos plantes d’intérieur: on peut le faire au printemps, à l’été ou à l’automne, tant que la plante est en croissance. Mais beaucoup de plantes poussent très rapidement au cours de l’été (certaines doublent même de volume!) et, rendues à l’automne, débordent de leur pot. Il est donc logique de rempoter ces plantes à l’automne. Une façon de déterminer si une plante a besoin de rempotage est de surveiller la fréquence d’arrosage qu’elle demande. Si un arrosage par semaine semble suffire à la maintenir, tout est beau, mais si elle montre des signes de détresse après 3 ou 4 jours, avec des feuilles qui commencent à faner, c’est généralement parce que le pot est rempli de racines et que le terreau n’est pas capable de jour son rôle habituel de réservoir d’eau. Alors, un rempotage s’impose. Comment rempoter Choisissez un pot d’environ 5 cm plus gros que le pot précédent (pour... Lire la suite >
J’ai acheté une belle orchidée bleue l’an dernier. Les fleurs étaient magnifiques et la floraison a duré plusieurs mois. Après la floraison, j’ai continué de suivre les instructions de culture (éclairage moyen, arrosages quand le terreau était sec, etc.) et j’étais tellement contente de voir une nouvelle tige sortir. Il y a 6 bourgeons! Mais quelle ne fut ma déception quand la première fleur s’est ouverte, car elle est blanche, pas bleue. Quel engrais dois-je donner pour redonner la couleur bleue aux fleurs? Georgina S. La couleur bleue n’est pas le point fort des orchidées. Elles viennent dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, mais dans tout le monde, il n’y qu’une seule espèce qui a vraiment des fleurs bleues (Thelymitra crinita, une orchidée terrestre australienne qui est très rarement cultivée). Même les célèbres vandas bleues (habituellement des hybrides de Vanda coerulea) qu’on voit dans les expositions d’orchidées ne sont pas bleues, mais plutôt violettes. Les «orchidées bleues» du commerce sont en... Lire la suite >
Le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) que vous avez acheté à Noël l’an dernier est probablement maintenant un petit arbuste vert… et restera un petit arbuste vert si vous ne faites rien. Il faut savoir que le poinsettia est une plante à jours courts, c’est-à -dire qu’elle ne fleurit que lorsqu’il y a moins de 12 heures dans la journée. Donc la floraison est initialisée tout naturellement à partir du 22 septembre dans l’hémisphère nord… et débute habituellement environ 2 mois plus tard, bien à temps pour Noël. Tout cela paraît merveilleux : les jours raccourcissent naturellement, donc le poinsettia aussi devrait fleurir naturellement, non? Pas exactement. Voyez-vous, nous éclairons nos maisons en soirée, prolongeant la durée de l’éclairage, alors que la plante exige le contraire: pas de lumière après la fin de l’après-midi. Même un seul filet de lumière au mauvais moment et la floraison est ratée. Heureusement il y a une façon de régler ce conflit. Placez le poinsettia dans une pièce... Lire la suite >
Les bulbes à floraison printanière (tulipes, crocus, narcisses, etc.) n’occupent aucun espace dans la platebande. Ce sont des plantes éphémères qui sortent tôt puis qui disparaissent complètement de vue après la floraison. On n’a donc pas à leur réserver un espace qui leur est propre dans l’aménagement, comme on fait avec une vivace ou un arbuste, sinon il qui sera vide lorsqu’ils disparaissent. On devrait plutôt toujours les faire partager l’espace des autres plantes. Autrement dit, plantez-les bulbes entre ou à travers les autres plantes: les bulbes sortiront au printemps quand les plantes à croissance plus tardives seront encore en dormance. puis, quand les bulbes entrent en dormance, les plantes plus (vivaces, arbustes, etc.) pousseront et fleurissent comme si de rien n’était.