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Plantes pour les coins secs

Suite à la publication lundi dernier d’une liste des plantes qui conviennent aux sols humides, plusieurs jardiniers m’ont demandé si c’était possible de produire une liste similaire, mais de plantes qui tolèrent la sècheresse. Eh bien, comme toujours, vos désirs sont des ordres! Voici alors une liste de plantes adaptées aux conditions sèches. Notez que ce texte est écrit essentiellement pour le Québec et les provinces limitrophes, soit un climat tempéré somme assez pluvieux, mais où l’eau peut quand même manquer pour différentes raisons, comme : Un sol trop bien drainé (sol sablonneux ou rocailleux); Une pente abrupte qui permet difficilement la pénétration de l’eau de pluie; Une période de sècheresse plus ou moins longue; Un emplacement, comme sous l’avancée d’un toit, qui ne reçoit que peu de pluie Et plusieurs autres raisons. L’information serait aussi appropriée pour l’Europe centrale et du Nord, mais pas pour les climats réellement arides. Pour en connaître davantage sur la culture sous un climat presque désertique, il... Lire la suite >

Champignons à la rescousse de nos plantes

Pour une meilleure croissance des plantes, surtout dans un sol perturbé ou dans un terreau acheté en sac, appliquez à la plantation une ou deux pincées de mycorrhizes, soit des champignons bénéfiques. Ces champignons agissent un peu comme une extension des racines: ils permettent à la plante d’aller chercher davantage de minéraux et d’eau que les racines auraient pu faire elles-mêmes. D’ailleurs, plusieurs études indiquent que les plantes mycorhizées sont moins sujettes aux maladies des racines aussi. Les mycorhizes sont doublement intéressants dans un monde où l’homme perturbe l’environnement en y libérant de vastes quantités de dioxyde de carbone, car les champignons mycorhiziens absorbent, dans bien des situations, autant de carbone que les plantes sinon plus. La vaste majorité des végétaux sur notre planète vivent en symbiose avec ces champignons. Mais certains végétaux, pour des raisons qu’on ne connaît pas, n’entrent pas en symbiose avec les mycorhizes. Il s’agit surtout des plantes des famille des crucifères (choux, arabettes, alysses, etc.), des chénopodes (betterave,... Lire la suite >

Les fourmis détruisent mon gazon!

Peut-être que les fourmis détruisent votre gazon, mais c’est peu probable. Afin de décider, il faut distinguer entre les petites fourmis brunes des champs (Lasius spp.) et les fourmis noires des champs (genre Formica spp.), plus grosses. Quelques détails sur les fourmis brunes Les fourmis brunes des champs, qui sont de loin les plus courantes, font leurs petits monticules de déblais en forme de pyramide aplati un peu partout, dans le gazon, dans les plates-bandes, dans le potager et ailleurs, mais les nids sont rarement remarquées là où la végétation est haute. C’est lorsque ces fourmis s’installent dans des zones à végétation très courte, comme le gazon, ou sans végétation, comme une terrasse, qu’on les remarque. Chaque nid est une colonie individuelle, avec une reine bien cachée sous le sol et des dizaines de travailleuses qui, elles, sortent à la recherche de nourriture. Parfois les travailleuses entrent dans nos maisons à la recherche de vivres (elles aiment bien le sucre, notamment!).... Lire la suite >

Abeilles & insecticides: pas un bon mélange

Il est curieux comme beaucoup de jardiniers semblent croire à l’innocuité totale des insecticides biologiques et les vaporisent parfois à la grandeur de leurs jardins. Puis après, ils se demandent pourquoi il n’y a plus abeilles dans le secteur! Rappelez-vous que, d’après leur nom-même, les insecticides tuent les insectes, et les abeilles sont des insectes. Bénéfiques, d’accord, mais des insectes quand même. Parmi les insecticides les plus toxiques aux abeilles, il y a notamment la terre de diatomée, un produit bien biologique, largement considéré sécuritaire. Mais si une abeille atterrit sur une feuille saupoudrée de terre de diatomée… De plus, plusieurs fongicides (bouillie bordelaise, sulfate de cuivre, etc.) sont toxiques pour les abeilles. Donc, même si vous traitez contre une maladie, ça peut avoir un impact négatif sur les abeilles. Pourtant, en tant que jardinier, vous avez besoin d’abeilles pour polliniser les fleurs de vos plantes. Sans abeilles et autres insectes pollinisateurs, il n’y aurait pas de pommes, de courges, de... Lire la suite >

Le 12 août, j’achète un livre québécois

Encore cette année, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) vous invite à vous joindre à la campagne «Le 12 août, j’achète un livre québécois» et à vous procurer un livre québécois pour faire vivre et rayonner notre culture et pour soutenir un auteur d’ici. Tant qu’à faire, je vous encourage à acheter un de mes livres. Surtout si vous profitez de mes blogues régulièrement, voilà une façon indirecte pour vous de soutenir mes efforts pour informer les jardiniers amateurs sur l’art de jardinier le plus simplement possible. Après tout, j’investis des heures à tous les jours à pondre de nouveaux textes et à maintenir le site, travail jusqu’ici entièrement bénévole. Acheter mes livres, participer à mes voyages, vous abonner aux revues auxquelles je participent (Fleurs, plantes jardins notamment), écouter mes émissions de télévision et de radio, etc., voilà des façons d’assurer que je puisse continuer de faire ce que j’adore faire et partager avec vous ma passion pour le jardinage. Mes... Lire la suite >

La magie des boutures de racine

Chez les végétaux, presque tout peut se bouturer… même les racines! En effet, sur un certain nombre de plantes, notamment celles qui drageonne tout naturellement, des sections de racine et de rhizome peuvent donner de nouvelles plantes. D’ailleurs, si vous jardinez le moindrement, vous le savez déjà, car plusieurs mauvaises herbes, dont la prêle, le chiendent et même le pissenlit, peuvent repousser à partir d’un petit bout de racine ou de rhizome laissé dans le sol. Si vous voulez multiplier vos plantes ornementales par bouturage de racines, voici comment faire: Ajoutez du terreau humide dans un pot, le remplissant aux trois-quarts. Coupez une racine plutôt charnue en sections de 5 à 10 cm de longueur et déposez-les horizontalement sur le terreau. Maintenant recouvrez-les de 1 à 2 cm de terreau. Placez dans un endroit moyennement éclairé, à l’intérieur ou à l’extérieur, et gardez le terreau légèrement humide jusqu’à ce que des plantules apparaissent, ce qui peut prendre quelques semaines à plusieurs... Lire la suite >

Plantes pour des coins humides

Plusieurs plantes de jardin «terrestres» vendues pour la plate-bande ordinaire sont très tolérantes des sols humides. Même, s’il n’en tenait qu’elles, elles pousseraient toujours avec les pieds dans l’eau ou du moins dans un sol constamment détrempé. On peut alors les cultiver sans peine non seulement dans un coin extra humide du terrain, mais aussi en bordure d’un jardin d’eau, d’un lac ou d’un ruisseau ou même les cultiver en pot dans le jardin d’eau. En voici quelques exemples: Acer rubra (érable rouge) zone 3 Acorus calamus (acore odorant) zone 4 Acorus gramineus (acore à feuilles de graminée) zone 4 Andromeda polifolia (andromède des marais) zone 3 Andropogon gerardii (barbon de Gérard) zone 4 Aronia arbutifolia (aronie à feuilles d’arbousier) zone 4b Aruncus dioicus (barbe de bouc) zone 3 Arundo donax (canne de provence) zone 6 Asclepias incarnata (asclépiade des marais) zone 3 Aster novae-angliae (aster) zone 4 Astilbe spp. (astilbe) zone 4 Begonia x semperflorens-cultorum (bégonia des plates-bandes) annuelle Betula nigra... Lire la suite >

Les villes veulent-elles mettent fin au feuillicyclage?

Parfois il y des informations qui circulent sur l’Internet qui peuvent avoir un effet environnemental réellement désastreux et c’est le cas de l’information donnée par beaucoup de villes, dont la mienne (ville de Québec), au sujet des feuilles atteintes de la maladie appelée tache goudronneuse de l’érable (Rhytisma acerina). Ces municipalités invitent les propriétaires à ne plus recycler les feuilles atteintes de cette maladie et, par le fait-même, de ne plus faire du feuillicyclage. Voici ce qu’en dit la Ville de Québec : Attention! Le feuillicyclage (tondre les feuilles et les laisser au sol) ne doit pas être pratiqué lorsque des feuilles sont atteintes de la tache goudronneuse, pour éviter la propagation du champignon. Ramassez-les et déposez-les dans des sacs en papier, orange ou transparents et les mettre en bordure de rue pour la collecte des résidus verts. Un manque total de respect pour l’environnement Quelle horreur ! Si les propriétaires suivent cet avertissement, cela leur enlève une importante occasion pour faire... Lire la suite >

Pour des outils propres et tranchants

Pour être efficace et durer longtemps, tout outil de jardinage doit demeurer propre et bien aiguisé. Même une pelle ne creuse pas aussi bien quand sa lame est émoussée. Et quand la rouille s’installe dans un outil, elle fait plus que réduire sa durée utile, elle augmente la friction: la manier alors demande plus d’efforts. Idéalement alors vous nettoieriez tout outil après chaque utilisation (la saleté stimule la rouille) et le recouvririez d’un produit antirouille, tout en l’aiguisant au moins une fois par année. Mais il est un peu utopique de penser que le jardinier moyen fera tout ça. Souvent, à la fin d’une session de jardinage, vous êtes brûlé et c’est à peine si vous prenez la peine d’accrocher correctement vos outils de jardinage, encore moins de les nettoyer. Mais si vous pourriez rendre le nettoyage extra facile… Voici alors un truc facile pour aiguiser et protéger un outil tout en le nettoyant. Il suffit de remplir un seau... Lire la suite >

Feuillicyclage

(Néologisme québécois) Pratique qui consiste à favoriser la décomposition des feuilles mortes qui tombent au sol à l’automne en les déchiquetant en petits morceaux à l’aide d’une tondeuse, d’une souffleuse à feuilles ou autre. Une fois déchiquetées, les feuilles peuvent : être laissées sur place où elles se décomposeront ; être ajoutées au compost pour l’enrichir en carbone ; être utilisées, seules ou en mélange, comme paillis de jardin; être mélangées au sol.

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