Feuillicyclage
(Néologisme québécois)
Pratique qui consiste à favoriser la décomposition des feuilles mortes qui tombent au sol à l’automne en les déchiquetant en petits morceaux à l’aide d’une tondeuse, d’une souffleuse à feuilles ou autre.
Une fois déchiquetées, les feuilles peuvent :
- être laissées sur place où elles se décomposeront ;
- être ajoutées au compost pour l’enrichir en carbone ;
- être utilisées, seules ou en mélange, comme paillis de jardin;
- être mélangées au sol.
C’en est fini de s’éreinter à remplir des sacs de feuilles… et j’espère que partout sera abolie la permission de se servir de sacs à poubelle en plastique!
Bien d’accord!
[…] Parfois il y des informations qui circulent sur l’Internet qui peuvent avoir un effet environnemental réellement désastreux et c’est le cas de l’information donnée par beaucoup de villes, dont la mienne (ville de Québec), au sujet des feuilles atteintes de la maladie appelée tache goudronneuse de l’érable (Rhytisma acerina). Ces municipalités invitent les propriétaires à ne plus recycler les feuilles atteintes de cette maladie et, par le fait-même, de ne plus faire du feuillicyclage. […]
Bonjour! Est-ce que je peux faire du feuillicyclage avec les feuilles de chêne? Sur le site de la ville de Lévis, ils disent qu’il est préférable de les mettre dans le bac brun vu la lenteur de leur décomposition…
La ville exagère un peu. Ce sont les feuilles entières qui posent problème. Si vous déchiqueter les feuilles (sous une tondeuse, par exemple), leur décomposition ira assez rapidement.