Comment contrĂ´ler le lierre terrestre dans le gazon
Parfois le lierre terrestre envahit les gazons. Photo: www.pleinevie.fr
Le lierre terrestre (Glechoma hederacea) est une plante couvre-sol parfois cultivĂ©e comme couvre-sol. Par contre, il s’est Ă©chappĂ© de la culture et est devenu une mauvaise herbe dans plusieurs rĂ©gions. La première question Ă se poser est alors: est-ce que la prĂ©sence du lierre terrestre dans un gazon est vraiment problĂ©matique? Un gazon infestĂ© de lierre terrestre est aussi rĂ©sistant qu’un gazon de graminĂ©es, mĂªme plus. Et il demeure vert tout l’hiver et produit de jolies (mais très petites) fleurs. Il est mĂªme mĂ©dicinal, utilisĂ© pour traiter, entre autres, les maux de gorge et les effets de la grippe.
Dans un monde oĂ¹ l’on prĂ´ne de plus en plus la diversitĂ© des espèces dans un gazon en santĂ© afin de rĂ©duire les impacts environnementaux nĂ©gatifs d’un gazon composĂ© uniquement de graminĂ©es, cette plante n’est probablement pas une ennemie, mais plutĂ´t une amie. Mais tout le monde ne voit pas la situation ainsi.
Si vous tenez à vous en débarrasser!
Si vous ne tolĂ©rez aucunement les vĂ©gĂ©taux dans votre gazon autre que les graminĂ©es, sachez que le lierre terrestre ne tolère pas le bore (un Ă©lĂ©ment minĂ©ral) et pousse uniquement dans les sols oĂ¹ celui-ci est en carence.

En appliquant du bore sur un gazon infestĂ© de lierre terrestre, on arrive habituellement Ă bien le contrĂ´ler. Ă€ cette fin, diluez 250 g de borax (un produit naturel, en passant), vendu en quincaillerie comme produit de lessive, dans un litre d’eau chaude, puis versez dans neuf litres d’eau froide. Cette solution traite 100 m². Il ne faut pas en appliquer plus, car, comme tous les minĂ©raux, un excès n’est pas mieux qu’une carence. L’application devrait se faire au printemps, pendant ou après la floraison du lierre terrestre.
Notre »pelouse » est un amalgame de « mauvaises » herbes… en s’y intĂ©ressant on a dĂ©couvert plein d’espèces comestibles et utiles… vive la diversitĂ©… ?
Je suis tellement d’accord avec vous, mais nous sommes – snif! – en minoritĂ©, je pense bien!