Grimpera, grimpera pas
Une plante grimpante grimpe, n’est-ce pas? Alors il s’agit de la planter près d’un support (treillis, clôture, obélisque, pergola, etc.) et… vogue la galère! Sauf que ce n’est pas toujours vrai!
Certaines plantes dites «grimpantes» sont en fait sarmenteuses, c’est-à-dire qu’elles ne grimpent pas vraiment, elles s’appuient. Dans la nature, elles poussent dans tous les sens jusqu’à ce qu’elles trouvent un support contre lequel s’appuyer (un arbre, un arbuste, etc.), puis elles se mêlent aux branches de leur hôte et réussissent ainsi à monter. En culture, il faut diriger ces plantes vers le support désiré, puis les y attacher.
Pour fixer une plante sarmenteuse à son support, vous pouvez utiliser des lanières de tissu ou de bas nylon, des attaches couvertes de mousse, des clips à tomate ou autres. Si vous utilisez de la corde, du fil métallique ou un lien torsadé, assurez-vous de ne pas trop serrer la tige, sinon ces produits peuvent «étrangler» la tige lorsqu’elle prend son expansion, empêchant la circulation de la sève.
Le rosier grimpant est la grimpante sarmenteuse la plus connue, mais la tomate et la ronce aussi sont sarmenteuses. C’est aussi le cas de certains chèvrefeuilles grimpants (Lonicera x italica ‘Harlequin’ notamment), de la bougainvillée (Bougainvillea spp.) et du plumbago (Plumbago auriculata). Toutes sont des grimpantes sarmenteuses qui s’avéreront plutôt rampantes si vous ne les fixez pas à leur support.
Attention certaines plantes comme le campsis ont des racines qui peuvent entrer dans le tuyau qui mène à la fosse septique. Et ceci à 5 pieds de profondeur