Décorer vos arbres de grimpantes!
Peut-on faire monter les plantes grimpantes dans un arbre? Bien sûr! C’est d’ailleurs ainsi que la plupart vivent à l’état sauvage (rares sont les pergolas et les treillis dans la nature!). Dans les grands jardins publics, on voit souvent des arbres décorés de hydrangées grimpantes, de rosiers grimpants ou de clématites, mais, curieusement, peu de jardiniers semblent penser qu’on peut cultiver une grimpante ailleurs que sur un treillis.
Les grimpantes à crampons et à ventouses (comme la vigne vierge, le lierre de Boston et l’hydrangée grimpante) sont les plus faciles à utiliser: plantez-les au pied de l’arbre et elles y monteront toutes seules, car elles peuvent se hisser sur toute surface la moindrement rugueuse, comme l’écorce.
Les tiges volubiles de certaines autres grimpantes, comme le bourreau des arbres* (Celastrus) et l’aristoloche siphon (Aristolochia macrophylla) dessinent de très larges spirales et peuvent ainsi encercler un tronc d’arbre même assez large et donc monter au ciel.
Ce n’est pas le cas de toutes les grimpantes volubiles. Plusieurs, comme la clématite, le haricot d’Espagne ou la gloire du matin, ne peuvent se fixer que sur des supports très minces: une corde, un filet, une branche mince, etc. Il faudrait leur fournir un grillage ou des fils pour les permettre d’atteindre au moins les branches inférieures de l’arbre d’où ils peuvent prendre leur envol.
Enfin, il y a les rosiers grimpants ne grimpent pas du tout! Il faut fixer leurs tiges au tronc ou sur un treillis appuyé au tronc pour les lancer dans la bonne direction. Après, leurs branches se mélangeront librement avec les branches de l’arbre sans votre aide.
Et voilà: deux plantes dans un même espace? C’est parfaitement loisible avec les plantes grimpantes!
*Le bourreau des arbres (Celastrus) peut effectivement devenir un «bourreau» dans le cas des jeunes arbres, car ses tiges très épaisses peuvent les étrangler. Aucun risque toutefois pour les arbres matures, car à leur taille, leur tronc ne prend que peu d’expansion.
Derrière chez moi il y a une mince bande de terrain boisé (environ 30 x 80 pieds) où tous les arbres semblent mourir un par un, étranglés par le boureau des arbres qui a proliféré à cet endroit. Il y a deux cèdres matures (30-40 pieds) qui tiennent le coup mais qui sont de plus en plus étranglés et recouverts, d’une année à l’autre à leur cîme
Tous les jeunes arbres indigènes qui tentent de pousser (caryer, érable) finissent par mourir quand ils atteignent 20-25 pieds,- leur branches principals cassées, probablemeent quand il y a du vent et qu’elles ne sont plus libres de ployer.
J’ai assisté impuissante à l’agonie de quelques jeunes arbres à cet endroit, depuis 6 ans. J’ai bien tenté de couper quelques tiges ici et là, à partir du sol et sur uhne longuer de 5 pieds en montant (leur diametre fait parfois près de 2cm et j’essaie de les interrompre sur une bonne longueur), mais leur croissance se poursuit d,année en année et le boisé me semble toujours plus clairsemé. ,
Ma question vous choquera peut-être mais la voici: y-a-t-il moyen de les éliminer ou de limiter leur expansion pour éviter que le boisé se transforme en un terrain vague, que les contracteurs seront heureux de coloniser à leur profit?
La seule solution que je vois dans un cas aussi extrême est de couper les tiges du bourreau des arbres et de peindre les blessures (oui, avec un pinceau!) d’un herbicide total, comme le glyphosate. Ainsi, le produit tuera les racines et mettra fin à l’invasion.
Bonjour, dans le cas d’arbres vivants mais en difficulté (écorce beaucoup pelée dans le bas, moitié des branches seulement qui produisent des feuilles), est-il quand même possible – voire souhaitable pour leur protection – d’y faire monter des plantes grimpantes comme la vigne, le lierre ou l’hydrangée? Merci!
Des grimpantes peuvent cacher bien des défauts et mais peuvent aussi nuire à l’arbre si on les laisser couvrir les branches vivantes pour ombrager ses feuilles. Donc, il faut quand même les contrôler un peu.